Pierre-Édouard Stérin, victime d’une cabale médiatique… sur le service public

Le fondateur de Smartbox est au cœur d’une campagne de dénigrement, victime d'acharnement médiatique.
Stérin
@Otium Capital-Wikimedia Commons

Pierre-Édouard Stérin est décrit comme étant un milliardaire français patriote et catholique. Des qualificatifs qui ne plaisent guère aux médias bien-pensants.

Pour preuve, le lundi 23 juin, dans la rubrique L'Œil du 20 Heures du journal télévisé de France 2, la chaîne du service public a tapé à bras raccourcis sur l'entrepreneur. Le reportage long de quatre minutes débute avec un slogan qui donne le ton : « Douce France, cher pays de l’influence. » La voix off raconte ensuite que « des créateurs de contenus qui mettent en valeur le terroir français », d’apparence apolitique, ont retenu l’attention de Pierre-Édouard Stérin, qui aurait pour ambition de se servir d'eux « pour diffuser ses idées très à droite ». France Télévisions laisse entendre qu’aimer la France est d’extrême droite et, donc, d’une certaine manière, qu’aimer la France, c’est mal.

Les chiens aboient

Les téléspectateurs apprennent ensuite que le milliardaire « défend une vision très classique de la société » et qu’il « veut mettre son argent au service de l’union des droites pour la présidentielle de 2027 ». Ça aussi, c'est mal ! Inutile de préciser que le ton du commentaire est solennel, voire même angoissant. La séquence est intégralement construite autour de témoignages anonymes, de caméras cachées et de conversations enregistrées sans consentement. Elle n’a que peu d’intérêt pour ceux qui la regardent mais permet à la chaîne de dénoncer sans véritables arguments « une stratégie d’influence au service d’une certaine idée de la France ». France 2 donne à sa manière, aussi, dans une stratégie d’influence au service d’une certaine idée de la France, mais lorsque cette idée n’est ni patriote ni de droite, elle a le droit de cité.

France Télévisions n’est pas un cas isolé. Pierre-Édouard Stérin passionne aussi toute la presse de gauche. Sud-Ouest qualifie l’entrepreneur de « sulfureux milliardaire » sans justifier ce titre. De son côté, L’Humanité parle d’un « Normand exilé fiscal » engagé « dans une bataille idéologique, électorale et politique à la fois libertarienne et réactionnaire », alors que Mediapart consacre un dossier de 19 articles à cette « fortune au service de l’extrême droite ».

Dans un autre genre, le magazine Marie France tente de discréditer Pierre-Édouard Stérin en affirmant que « le milliardaire français a choisi sa femme et mère de ses enfants en remplissant un tableau Excel ».

Enfin, La Croix publie un courrier des lecteurs (24 juin) prétendant qu’il a « un profond mépris pour la France », soit tout le contraire de ce qui a été dit dans le reportage du journal télévisé de 20 heures, sur France 2. C’est à n’y rien comprendre ! Tous ces titres ont la même cible, le même ennemi, mais des approches différentes pour le mettre à terre.

La caravane passe

Un acharnement qui tend à démontrer que Pierre-Édouard Stérin fait peur et, donc, qu’il est effectivement influent. Pour beaucoup, il s’agit du nouveau Vincent Bolloré. À moins que ce ne soit l’association des deux milliardaires qui fasse craindre le pire à la bien-pensance ? Ce mardi 24 juin, les deux hommes d’affaires réunissent Jordan Bardella (RN), Marion Maréchal (IDL), Sarah Knafo (Reconquête), Éric Ciotti (UDR) et des députés (LR) comme Anne-Laure Blin et Philippe Juvin au Casino de Paris pour une grande soirée nommée le Sommet des libertés. Un événement qui a pour but de fédérer. Pierre-Édouard Stérin comme Vincent Bolloré ne se laissent pas impressionner par les critiques, ils continuent de tracer leurs chemins, qui n'est peut-être qu'un seul et même chemin.

Hasard du calendrier ou non, dans le même temps, France 2 remettra une pièce dans le jukebox de sa cabale contre Pierre-Édouard Stérin avec la diffusion d’un numéro de Cash Investigation dont la troisième partie sera consacrée au milliardaire normand.

Pour une chaîne qui a un devoir de neutralité, deux reportages en deux jours sur la même personnalité, cela commence à faire beaucoup. Sans nul doute, Élise Lucet et les autres enquêteurs de la chaîne rééquilibreront la balance en s'intéressant prochainement à Rodolphe Saadé, Matthieu Pigasse et Xavier Niel, des milliardaires du centre et de la gauche, dont les ambitions en matière d’influence ne sont pas à démontrer.

Vos commentaires

24 commentaires

  1. Mais puisqu’on vous le dit et le répète dame Hernotte fait respecter la pluralité sur toutes les chaines de l’audiovisuel ! c’est bien pour çà qu’elle a été maintenue à son poste, non ?
    La seule solution boycotte total de la PRAVDA, sans oublier l’ AFP, repère des islamowokistes.

  2. Du moment que la Croix débine M. Stérin, on peut être certain qu’il est quelqu’un de bien. On se demande comment il est possible que ce torchon puisse continuer à porter son titre.

  3. Ayant vu l’émission, hier soir, je trouve « amusant » que l’un des seuls journaliste présent ait été un fondateur de « Médiapart » dont tout le monde sait l’équité. Il est amusant, toujours, de voir que Xavier Niel soit présenté comme un millionnaire, sans étiquette…Alors qu’il a plutôt soutenu des candidats non issus de la droite « traditionnelle ». Sauf erreur de ma part, mr Kretinski, serait plutôt de la même mouvance. Bref, encore des manques d’objectivité passés sous silence…

  4. Service public subventionné par les impôts, et dont on connait la grande tolérance surtout quand les intervenants ne sont pas de gauche

  5. Pour moi j’ai exclue les chaînes public de mon répertoire télévisuel, je confesse que part manque d’équivalent je regarde les infos régionales sur la trois , et pour me débarrasser de cet inconvénient je fait apel au privé de créer une chaîne d’information régionale

  6. Comme les égos sont plus forts que les intérêts de la France, en 2027 nous continuerons à avoir une des droites la plus bête du monde et n’accédera donc pas au pouvoir. C’est bien dommage car je rêve d’un président (homme ou femme), un vrai, pas comme nous avons en particulier depuis 13 ans, qui privatise le sévice public de l’audiovisuel et cesse toutes subventions aux media. Accompagné de quelques lois qui rétablissent le délit de diffamation pour ces mêmes media et nous aurons une information à peu près correcte. Car, « bizarrement », la liberté d’expression n’est invoquée que par la gauche pour diffamer tous ceux qui lui déplaisent …

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