Netflix : « Pour moi, les babtous, c’est blanc bonnet et bonnet blanc… »

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Netflix n’est plus à une concession progressiste près. Affichant sa volonté de faire connaître des histoires de personnages historiques exaltants, le géant américain a annoncé la création d’un deuxième épisode de sa série documentaire Reines africaines consacré à Cléopâtre. Si l’intention est tout à fait louable, il n’en reste pas moins qu’elle véhicule un certain nombre de vérités contestables. Principalement en cause : l’idée que la reine d’Égypte aurait été noire. Une désinformation largement répandue et reprise sur l’ensemble du continent africain qui repose sur les affabulations pseudo-scientifiques des « historiens afro-centristes ». Un révisionnisme qui efface des années de recherches historiques portant sur les caractéristiques physiques de la reine aux origines macédoniennes. Une interprétation historique erronée contre laquelle s’insurge l’avocat égyptien Mahmoud al-Semary, qui a déposé une plainte contre Netflix et sa promotion de « l’afrocentrisme ». Une vision de l’Histoire qui pourrait prêter à sourire si cela ne pouvait être mis en perspective avec d’autres programmes qui portent directement atteinte à l’intégrité des personnes selon leur couleur de peau.

Comme une forme de racisme anti-blanc assumé ?

Après le bison non binaire ou l’homme enceint, voici venu Entergalactic. Depuis peu de temps, des extraits commencent à faire polémique sur les réseaux sociaux alors que le film est sorti en septembre 2022. Créé sous la direction du rappeur américain Scott Mescudi, alias Kid Cudi, et du réalisateur Kenya Barris, Entergalactic raconte l’histoire d’un « artiste ambitieux » qui « tente de trouver l’équilibre entre réussite professionnelle et amour quand, enfin dans l’appartement de ses rêves, il s’éprend de sa voisine ». Rien de bien alarmant à la lecture de ce synopsis, n’est-ce pas ? Mais, au visionnage de ce long-métrage, on s’aperçoit vite de l’épaisse couche de vernis Black Lives Matter

Au cours d’une discussion entre deux amies (Meadow et Karina, personnages clés du film), l’une demande à l’autre pourquoi elle ne pourrait pas sortir avec un homme blanc. Réponse de l’intéressée : « Pour moi, les babtous, c’est blanc bonnet et bonnet blanc […] » Mais au nom de quoi ? Et l’autre de rétorquer. « De l’oppression », affirme l’héroïne. Sans une once de vergogne, Netflix se prête au jeu de la banalisation du rejet anti-blanc et de son essentialisation. N’est-ce pas là, à bien y réfléchir, de la diffusion de propos à caractère ordinairement raciste ? Pourtant si prompt à avertir ses abonnés de contenus offensants ou de propos pouvant choquer, rien n’est mis à la disposition de ceux qui pourraient se sentir « malaisés ».

La grande hypocrisie

Lorsque des propos discriminatoires visent des Blancs, semble-t-il, rien ne justifie de pousser des cris d’orfraie… Chers lecteurs, faites-vous une raison, il s’agit bien entendu de lutte contre l’oppression du grand méchant hétéro blanc, oppresseur originel. Netflix se soumet au jansénisme ambiant pour quelques dollars, l’idéologie de la prédestination a encore de beaux jours devant elle. Quoi que fasse le pauvre homme blanc, il est en soi oppresseur, sa nature ne peut être contrariée, d’autant que celle-ci est confortée par une construction sociale qui l’avantage : le patriarcat blanc.

Voici donc le petit résumé du bréviaire woke. Les oppressés originels peuvent se permettre n’importe quelle invective contre le groupe dominant des « oppresseurs ». Rien de raciste, c’est le juste parachèvement d'une lutte culturelle. Ainsi, ce qui aurait valu la mort médiatique d’un réalisateur blanc pour des phrases équivalentes visant toute personne minoritaire se transforme en nominations et récompenses. La faute à la grande déraison, nous soufflerait Douglas Murray…

Contacté, Netflix France n’a, pour l’heure, pas donné suite à nos sollicitations.

Julien Tellier
Julien Tellier
Etudiant en Master 2 d'Histoire politique contemporaine, journaliste stagiaire à la rédaction de BV

Vos commentaires

24 commentaires

  1. Ne pourrions nous pas, nous les blancs, nous victimises à notre tour et nous dire blessés, heurtés, que sais-je, par ces propos ? Ce serait rigolo de voir les réactions et surtout d’entendre les « victimes » professionnelles qui occupent une large, trop large, place dans l’espace médiatique. Ils auraient sans doute des arguments facilement retournables contre eux. Ça peut être drôle

  2. Quand un individu joue le rôle d’un noir, dans un film ou un carnaval, qu’il fait un black face, c’est une monstruosité qui vise à humilier, et c’est une odieuse appropriation intellectuelle. A l’inverse, comme dans cas de Cléopâtre, ça n’en est jamais et c’est même bienvenu.
    Le wokisme a entamé une guerre à mort contre l’Occident et le blanc, pas contre l’Islam bien sûr car ce serait trop dangereux. Acceptons leur guerre mais utilisons les moyens qu’ils utilisent, la fourberie, le mensonge, la violence, afin de la gagner et de faire disparaître cette secte totalitaire.

  3. Pourquoi répondraient-ils à vos sollicitations ? Leurs choix sont clairement exprimés, sans ambiguïtés ni retenues…
    Une seule action pourrait les « gêner » : Ne pas s’abonner. Simple, silencieux et efficace. Mais rien n’arrête le troupeau…

  4. Netflix s’est tiré une énorme balle dans le pied, et est en train de toucher le fond, de tomber dans les abysses des abîmes du néant, c’est-à-dire la « Woke Faillite ».
    Le nombre de résiliations grandit chaque jour, et ne semble pas fléchir, ce qui est plutôt une bonne nouvelle, et donne tort à nos médiatiques wokes, tels des Sandrine Rousseau et autres hurluberlus du genre, ou serait-ce un « non-genre » ?

  5. Les génies du wakanda veulent faire chez nous ce qu’ils ont fait à la Rhodésie, heureusement l’aide alimentaire arrive encore pour qu’ils puisent se reproduire et nous inonder de leurs bienfaits !
    Mais le vrai problème n’est pas là, la dégénérescence de notre société voilà la cause de notre malheur.
    Renier les lois naturelles nous a rendu faibles au point de nous auto détruire la justice immanent est sans pitié.

  6. Diviser pour mieux régner
    Phrase connue mais aujourd’hui nos sociétés occidentales sont composées de « minorités » toutes ennemies les unes des autres
    Noirs, Blancs
    Hommes, femmes
    Chretiens, musulmans
    Gros, minces
    A cheveux, sans cheveux
    Sans compter les lgbtq qui ne savent plus où donner de la tête tellement on la leur a mise à l’envers
    Etc
    La liste est longue
    N’oublions pas que Soros un des plus grands donateurs pour la destruction de nos pays

  7. Je suis consterné qu’après les horreurs racistes du 20° siècle, celui-ci renaît, sans que cela semble gêner les gens. Le racisme anti-juif était courant au 19° siècle, il était pris à la légère, on se moquait des juifs un peu comme plus tard, on se moquera (bien à tort) des gendarmes. On sait comment ça a finit pour les juifs.
    Ce racisme actuel, anti-blancs est insidieux, il est masqué au nom de l’anti-racisme pour, justement, pouvoir avancer sans éveiller la critique. Un peu comme les antifas et LFI qui déclarent combattre le fascisme, alors qu’ils s’en rapprochent dans leur violence et leur intolérance. Nier l’évidence semble fonctionner : ils prétendent lutter contre l’extrême-droite qu’ils voient partout, alors qu’elle n’est nulle part (seule le parti Renaissance est franchement à droite en France aujourd’hui) et alors que le fascisme est historiquement et clairement à l’extrême gauche, comme son frère le communisme. Répandre le racisme au nom de l’antiracisme relève bien de la manipulation du peuple.
    Le racisme serait-il donc increvable ?

    • Il me semble qu’il y a une erreur dans ton commentaire, à savoir que c’est Reconquête et non Renaissance qui est de droite. Effectivement c’est le seul parti de droite, tous les autres, depuis le centre-mou jusqu’à l’ultra-gauche sont bien peu recommandables.

  8. Les Africains sont tellement complexés, qu’ils essaient d’inclure l’Égypte comme faisant partie de leur patrimoine ;civilisation bien en avance sur la nôtre.
    Ben voyons…
    En fait l’Égypte n’avait rien à voir avec l’Afrique dite noire,laquelle était encore à la préhistoire au 19 siècle.
    Cleopatre était elle noire, on n’en sait rien… par contre, on sait que Nefertiti ne l’était pas, si l’on considère son buste exposé au Musée Égyptien de Berlin.
    De toute manière, si il y avait des noirs en Egypte ils n’étaient pas de type negroide, mais étaient sans doute proche des éthiopiens actuels.

    • Je pense comme vous, en ce qui concerne les Égyptiens de cette époque. Ils avaient probablement le teint basané et les cheveux souples.

  9. Et nous alors, que pouvons nous faire et dire, afin de venger la traite des blanches (et des blancs ).
    Les blanches étaient alors vendues pour aller des harems et les mâles étaient castrés pour servir dans les dits harems sans qu’ils puissent toucher les belles captives!

  10. Et que l’on peux se rendre compte que l’arnaque de divers formes et buts, se développent à grande vitesse.

  11. J’aimerais bien qu’on parle un peu de ces missionnaires blancs mangés par des tribus autochtones qui n’étaient pas des visages pâles…
    Si toutefois ce n’est pas tabou d’être responsable de ses ancêtres car enfin il n’existe pas de camp des saints et que ce soit en temps de guerre ou en temps de paix l’être humain qui est partout le même n’a rien de différent quant aux mobiles ou a l’intérêt , comme chez les animaux «  les gros mangent les petits et les petits les piquent » (proverbe africain)

    • le proverbe africain que vous citez dit tout ce qu’il y a à dire !! ainsi va le monde, et la couleur n’a rien à voir là dedans !

  12. Netflix diffuse des séries britanniques,à moins que ce ne soit la bbc qui diffuse des séries réalisées par Netflix ou en collaboration ,quoi qu’il en soit ces jolies séries britanniques qui,en général, restituent si bien les manières de vivre des temps passés,perdent de leur crédibilité en imposant des acteurs noirs dans des films et séries d’époque,sans compter les rôles lgbtq+ qui n’apportent rien à l’ intérêt de ces fictions.

  13. Le racisme n’existait plus, mais grâce aux wokes, il revient plus fort que jamais. Même moi je finis par y céder par réflexe de défense face à la haine omniprésente.
    Mission accomplie pour les associations « antiracistes », celle qui VIVENT du racisme et qui ont donc tout intérêt à l’exacerber au maximum. Il n’y a d’ailleurs jamais eu autant de séparatisme (et donc de racisme) que depuis que ces associations existent.
    Notez que l’arnaque est parfaite : on vous paye pour lutter contre un problème que vous exacerbez, et comme vous prétendez lutter contre, on vous paye donc de plus en plus.

  14. Ou l’art et la manière de semer la haine. L’histoire ne manque pourtant pas d’exemples ou l’on commence à diffamer, puis de plus en plus fort. Et cela se termine à Auchwitz

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