Nantes : face à l’insécurité croissante, les chauffeurs de bus et tramways en grève
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Samedi 16 mars 2024, en fin de journée, un bus a été visé par des tirs de paintball à Nantes, place Mendès-France, en plein cœur du difficile quartier de Bellevue.
La conductrice, qui n’est pas blessée, est sous le choc. Vers 18 heures, samedi, elle a vu surgir un scooter devant son véhicule arrêté. Elle effectuait alors son temps de régulation - la pause que prennent les chauffeurs entre deux trajets pour réguler le trafic. Sur le véhicule, deux hommes cagoulés. Le passager du scooter tenait un linge blanc sous lequel il cachait un fusil de paintball. Il a criblé de balles le véhicule en visant spécifiquement l’habitacle. La conductrice, qui a d’abord cru à une vraie arme, en a eu la peur de sa vie. Après cette agression, les conducteurs de bus et de tramway de la ville ont décidé de faire grève, lundi 18 mars. Ils revendiquent le déplacement du point de régulation du trafic.
Contacté par BV, un membre du syndicat FO Semitan (qui a souhaité rester anonyme) nous déclare : « On est un service public, on veut pouvoir desservir le terminus pour aider les gens de ce quartier à se déplacer, mais on ne veut plus s’y arrêter. » Elle ajoute que les chauffeurs demandaient également plus de police des transports pour diminuer les problèmes dans les bus, mais également un renforcement des effectifs dans le quartier Bellevue lui-même. Nous avons également contacté la police, mais celle-ci n’a pas souhaité nous répondre. Si les chiffres de l’insécurité sont en baisse à Nantes, la ville reste l’une des plus dangereuse de France. Surtout, le quartier de Bellevue demeure au cœur de nombreuses préoccupations sécuritaires.
Cela fait, en effet, des années qu’il souffre de la criminalité liée au trafic de drogue. La syndicaliste de FO que nous avons contactée nous a même affirmé que la situation avait empiré, ces derniers mois. Un chauffeur de bus avait, par exemple, déjà été touché, le 9 décembre 2023, par des tirs collatéraux, tandis qu’un autre bus avait été visé par de la grenaille, le 17 janvier 2024. À en croire le syndicaliste FO contacté, si les bus sont spécifiquement visés, c’est que le but des agresseurs est bien précis. Selon lui, « les trafiquants ne veulent pas le désordre, ils veulent imposer leur ordre. Ce ne sont pas que les policiers, qui sont attaqués. Nous, on est un service public. D’une certaine manière, on représente aussi l’État… » Le désordre vient ainsi de la confrontation de l’ordre républicain à celui de la voyoucratie.
Louis de Torcy
Etudiant en école de journalisme
16 commentaires
On peut toujours parler de trafic de drogue, d’insécurité, voire même de sentiment d’insécurité selon notre brillant garde des sceaux. Mais qui se cache derrière tout ça et qu’il ne faut surtout pas nommer, ne pas désigner, ne pas « stigmatiser » ? D’où sortent donc ces criminels ? Du ciel ? Parachutés par Poutine lui-même ? Non, ce sont tout simplement les enfants de ces quartiers, les fils de ces mères qui ont interpellé le président de la République lors de sa visite à Marseille, sur la situation à Gaza, les mêmes qui demandent au président de « calmer ses petits CRS » qui dérangent le business. De quoi se plaint-on au juste ? Ces gens qui vivent du trafic, et en vivent fort bien et sans effort, ne réclament pas plus de sécurité ou plus de policiers, bien au contraire. Il serait peut-être temps de comprendre qu’une « autre France », encouragée par la gauche, par LFI, s’est développée dans nos quartiers, une « autre France » avec ses règles, ses lois, sa population, ses commerces, son business, son mode de vie, sa langue, sa religion, ses codes vestimentaires. Cette « autre France » est devenue si importante qu’on ne peut plus la cacher, d’autant plus qu’elle est en train de grignoter le territoire national par petits morceaux, au point de mettre en danger des régions entières. La République, ruinée, désarmée, sans volonté, dépourvue de moyens, humiliée et ridiculisée, fait désormais face à un monstre tentaculaire qui sera bien difficile à vaincre.
Nantes, Nantes, …. cette ville serait-elle gérée par un élu d’extrême droite ? Tiens, non. Ces quartiers seraient-ils tombés entre les mains de groupuscules identitaires qui y feraient régner la terreur ? Tiens, non. Les trafics de drogue seraient-ils orchestrés par de dangereuses organisations d’extrême droite ? Tiens, non. Bizarre. Pourtant, le danger c’est bien l’extrême droite, non ? Ou alors … on nous aurait menti ?
Peut-être de russes ?
Tous ces syndicalistes, chauffeurs de bus ont voté Macron. Qu’ils aillent à l’Élysée
L’Etat est censé assurer la protection des biens et des personnes. Nous sommes le pays le plus imposé du monde et pourtant les services ne sont pas à la hauteur. C’est quand déjà les jeux olymiques ? Entre les menaces de grève et la délinquance, ça promet. Le problème c’est que c’est encore et toujours l’image de la France qui sera ternie. Les responsables de cette situation ne se sentiront même pas concernés et ne risquent de toute façon rien.
Tous ces syndicalistes de FO, de la CGT, de la CFDT ont appelé à voter Macron en 2022 et, à Nantes, ont soutenu la maire actuelle. Qu’ils assument.
Exactement, on peut même parler d’effet boomerang.
La défaillance de la Justice est évidemment la cause première de l’insécurité, de la criminalité galopante.
Il fut un temps comme l’article ici ci-dessus sur la Suède où on découvre brusquement la décrépitude d’un pays loin d’être le seul, la ville de Nantes qu’il n’y a pas si longtemps était la meilleurs ville de France agréable à vivre ce qu’elle est devenus à présent. Peut être une ville dirigée par la gauche, à savoir.
Des années 1980 à 2000, les NOoordistes en général (au dessus de Valence et de Carcassonne) ostracisé(e)s les électeurs FN du SUD, témoins impuissants et malgré eux de la décrépitude en cours ! Maintenant dansé(e)s, si vous en êtes capables !…
Tant que les juges « bobos » ne seront pas eux mêmes jugé et démis de leur fonctions pour traitrise envers la Nation, cela empirera.
Mais puisque les gauchos nous préviennent que le véritable danger c’est justement l’ordre, le droit et la loi que propose les ennemies de droite, c’est bien cette magnifique idéologie de l’arc républicain qui protège les voyous, les malfrats, les illégaux contre les Français normaux.
Ah Nantes !
Cette belle ville aux mains des socialos depuis des décennies.
Quand est-ce que les nantais se réveilleront-ils ?
Partout ils veulent prendre le contrôle afin de mener à bien leurs petits trafics . L’autorité de l’état , les lois ils s’en fichent . Et petit à petit , face au laxisme de la justice , à la lâcheté des élus ils gagnent du terrain . C’est tout le peuple qui devrait faire grève , rester chez soi et exiger que l’état fasse son devoir et les protège , ne plus sortir tant que ces racailles peuvent sévir .
Mais quel est le point commun de Lyon, Marseille, Lille, Rennes, Bordeaux ou Grenoble …. Peut être l’orientation politique et sécuritaire des élus à la mairie !!!
Vous pouvez rajouter Paris, Montpellier ça marche aussi. L’idéologie qui dirige ces villes et à l’origine de l’accumulation des « chances ». N’oublions pas que Johanna Roland était la directrice de campagne d’Anne Hidalgo.
oui et des maires réelus en plus on peut se demander si les habitants de ces villes en redemandent