Nahel : l’ONU demande à la France de s’attaquer au racisme dans la police
2 minutes de lecture
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme demande à la France de « s’attaquer » aux problèmes de « racisme et discrimination » parmi les forces de l’ordre, trois jours après la mort de Nahel, mort à la suite d’un refus d’obtempérer.
« C'est le moment pour le pays de s'attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l'ordre », a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme. « Nous appelons les autorités à garantir que le recours à la force par la police pour s'attaquer aux éléments violents lors des manifestations respecte toujours les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité », a souligné la porte-parole.
Des propos relayés aussitôt par la députée LFI du Val-de-Marne Clémence Guetté qui, sur Twitter, a appelé à « des réponses politiques, à commencer par un plan de lutte contre le racisme ».
L'ONU vient de réagir à la mort de Nahel.
"C'est le moment pour le pays de s'attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l'ordre".
Il faut des réponses politiques, à commencer par un plan de lutte contre le racisme. pic.twitter.com/JvsPXQtUfj
— Clémence Guetté (@Clemence_Guette) June 30, 2023
Madame Shamdasani a par ailleurs évoqué les violences qui ont éclaté depuis cet événement : « Nous comprenons qu'il y a eu beaucoup de pillages et de violences par certains éléments qui utilisent les manifestations à ces fins et qu'il y a eu un grand nombre de policiers qui ont également été blessés », a-t-elle ajouté, évoquant les trois nuits d’émeutes, de saccages et de pillages un peu partout en France.
Dans la nuit de jeudi 29 à vendredi 30 juin, 667 arrestations ont eu lieu, partout en France, et 249 policiers et gendarmes ont été blessés, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :