Mort de Mohamed : 3 policiers du RAID mis en examen pour violences avec arme

En garde à vue depuis mardi 8 août à Marseille, trois agents du RAID ont été mis en examen pour « violences avec arme » et placés sous contrôle judiciaire, après le décès du jeune Mohamed lors des émeutes à Marseille début juillet, relate Le Figaro.

Trois policiers de l’unité d’élite du RAID ont été mis en examen, jeudi 10 août, pour « violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner », après le décès de l’homme de 27 ans, a informé le parquet. Les policiers ont également été placés sous contrôle judiciaire par les magistrats instructeurs. Cette décision est assortie « de mesures d’interdiction de rentrer en contact avec les parties civiles et d’interdiction de participer dans le cadre de leur activité professionnelle de fonctionnaire de police à des interventions concernant des violences urbaines et de grands événements sur la voie publique », précise le parquet dans un communiqué.

Au total, cinq policiers du RAID de l'antenne de Marseille avaient été placés en garde à vue, mardi matin par, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour « coups mortels avec arme ».

L’autopsie du corps de Mohamed avait révélé sur sa poitrine la trace de ce qui pourrait être l’impact d’un tir de LBD. Selon les premiers éléments de l’enquête communiqués par le parquet début juillet, il était « probable » qu’il s’agisse d’un décès « causé par un choc violent au niveau du thorax, causé par le tir d’un projectile de type flash-ball ».

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