Mineurs étrangers isolés, un gouffre financier
Hautes-Alpes, 3e département le moins peuplé de France. Ça ne va pas durer ! Son président, Jean-Marie Bernard, interviewé par Le Figaro, tire la sonnette d'alarme : le flux de migrants explose. En particulier celui des mineurs.
"D'un rythme de 50 mineurs étrangers par an, nous somme rapidement montés à une prise en charge de 50 mineurs par mois. Et ce volume ne cesse d'augmenter." Réquisition d'hôtels ou de centres d'hébergement associatif, recrutement de travailleurs sociaux : côté chiffre d'affaires et création d'emplois, certains crient "hourra" ! Sauf que, côté finances publiques dilapidées, cela nous donne plutôt envie de hurler.
"À la fin de l'année, le département aura versé 2,5 millions d'euros pour tout traiter, quand d'ordinaire nous dépensions seulement 100.000 euros", poursuit-il, visiblement très préoccupé par cette dérive. Et il juge utile de rappeler que l'aide sociale à l'enfance "n'a pas été inventée pour absorber les flux migratoires". On ne le lui fait pas dire…
Conséquences ? Le département se voit désormais contraint de s'endetter pour payer le RSA, quand il devrait incomber à l'État. Bref, quand le président additionne tout ce que ledit État doit au département, il arrive à la somme faramineuse de 17 à 20 millions d'euros qui "[leur] manque en fin d'année". Encore plus faramineux : "En dix ans, la facture impayée atteint ici 120 millions d'euros !"
Il faut dire, à propos de ces mineurs ou « pseudo-mineurs », qu'ils sont drôlement briefés par France terre d'asile. Sur leur site, ils n'ont que des droits, énumérés en long, en large et en travers. De « la présentation légale » à « l'asile » en passant par leurs droits à « la santé », à la « scolarité », à leur « droit de séjour » et leur droit à « une carte vie privée et familiale » jusqu'à la possibilité de demander un retour volontaire (pour lequel existent des aides financières), il ne manque rien sauf… les devoirs.
Mieux : le Conseil de l'Europe vient de publier un rapport préconisant l'instauration de "la présomption de minorité" ! Plus question de les soumettre « contre leur gré » à des examens médicaux qui prouveraient qu'ils n'ont pas 12 mais 30 ans – ceci n'est pas dans le rapport -, tests osseux, dentaires et de maturité sexuelle doivent donc être réduits au minimum, précise soigneusement ce fameux Conseil.
De la présomption de minorité à la certitude de majorité sans preuve, il n'y a qu'un pas. En 2015, un collectif – Michèle Barzach, ancien ministre de la Santé et de la Famille en tête - les jugeant "humiliants" signait une pétition pour les interdire purement et simplement.
Ah, sûr que ces régions qui ont vu débouler des minots que leurs parents ont laissés partir apparemment sans broncher revivent, comme dirait Attali ! En Bretagne, par exemple, il y en a, de l'ambiance ! "À Rennes, la police interpelle quasiment chaque nuit un mineur étranger pour des faits de délinquance", écrivait Le Télégramme, le 13 septembre dernier, dans un article intitulé "Mineurs délinquants. La cote d'alerte en Bretagne", déjà évoqué dans ces colonnes. le 13 septembre dernier. D'ailleurs, en guise de récompense – enfin, c'est ce que penseraient les esprits mal tournés -, l'État a annoncé 6,5 millions d'euros pour les départements croulants sous ces nouveaux arrivants…
Y aura-t-il un futur candidat à la présidence qui aura le cran de mettre un terme, pour y voir clair, pour commencer, à l'immigration ? Et, si cela ne suffisait pas à retrouver la paix, qui aurait les "cojones" de parler de remigration ? Après tout, vous en connaissez beaucoup, vous, des personnes qui retiennent chez elles des gens qui se conduisent mal ?
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