Les eurodéputés macronistes déclarent la guerre aux… leaders conservateurs et patriotes !

extrême droite

« Dire NON à l’extrême droite. » Ce jeudi 1er décembre, dans l’enceinte du Parlement européen, la délégation Europe Ensemble, qui rassemble les eurodéputés français de la majorité présidentielle, organisait un colloque afin d’établir un plan de bataille contre l’extrême droite. Plutôt que de s’attaquer à l’entrisme islamique qui menace réellement l’Union européenne, les eurodéputés macronistes préfèrent lutter contre les leaders européens conservateurs et patriotes.

Le Pen, Orbán et Meloni au pilori

Dès la vidéo d’introduction, le ton est donné. Les interventions médiatiques de Marine Le Pen, Éric Zemmour, Viktor Orbán ou encore Giorgia Meloni se succèdent sur fond de musique anxiogène. Leur crime ? Réclamer une immigration choisie et défendre une identité chrétienne. N’étant pas à une approximation près, la délégation macroniste au Parlement européen associe sans sourciller ces figures européennes à des groupuscules flirtant avec le néo-nazisme. L’objectif de cette communication tapageuse : faire de l’extrême droite l’ennemi numéro un en Europe. Rassemblant les députés français du groupe Renew, cette réunion a vu défiler des politiques à l’instar de Stéphane Séjourné, tête de file de la majorité présidentielle au Parlement européen, des « spécialistes de l’extrême droite » comme la politiste Nathalie Brack ou le chercheur Benjamin Briard et des journalistes européens. Ensemble, ils annoncent vouloir préparer leur combat contre ce qu’ils qualifient « d’extrême droite ». « Nous voulons aller au-delà de la dénonciation et agir », promet la délégation sur Twitter.

Un plan de bataille contre l’extrême droite

Au terme d’une après-midi de discussions sans contradiction, les eurodéputés macronistes ont pu établir leur plan de bataille. Étape 1 : refuser la normalisation de l’extrême droite. Cela passe notamment par la « mise en œuvre stricte d’un cordon sanitaire » (pas de cosignature, pas de résolution commune, pas d’événement commun et surtout une franche opposition à leur nomination à des postes clefs), une « lutte contre le complotisme » et un rappel « des origines et ascendance historique de l’extrême droite ». À les lire, on pourrait croire que le Rassemblement national, le Fidesz en Hongrie ou Fratelli d’Italia ne sont que d’obscures formations complotistes. Étape 2 de leur combat : « consolider les libertés et droits fondamentaux », à savoir « les droits des femmes et l’accès à l’IVG ». Faut-il rappeler que Marine Le Pen proposait, il y a seulement quelques jours, de constitutionnaliser le droit à l’avortement ? Enfin, ces parlementaires européens appellent à lutter contre les ingérences étrangères « pro-Tump » ou russes. Pour appuyer leur propos, ils invitent Roza Thun, eurodéputé polonaise, à témoigner sur « ce qu’avoir l’extrême droite au pouvoir signifie : persécutions politiques, propagande, surveillance d’État, atteintes au droit… »

Sur Twitter, pour médiatiser leur combat, ces eurodéputés n’hésitent pas à sortir l’artillerie lourde. Digne d’un slogan de SOS Racisme, Max Orville, eurodéputé Renaissance, écrit : « Parce que la haine de l’autre n’est pas toujours une opinion, l’extrême droite et ses idées doivent être combattues. » Son collègue Pascal Canfin ajoute : « Nous battre contre les nationalismes fait partie de notre ADN. »

Leur combat contre l’extrême droite semble des plus sérieux. Cela leur permet sans doute de détourner le regard de vraies menaces telles que la montée du totalitarisme woke de l’extrême gauche ou l’entrisme islamique en Europe. Il est plus facile de se battre contre la droite conservatrice et patriote que contre les véritables ennemis de notre civilisation…

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 04/12/2022 à 7:43.
Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

44 commentaires

  1. Quand on aura compris que Macron et sa bande sont pour l’immigration, pour le wokisme, pour la destruction de la France au profit d’une Europe pluri ethnique et multi culturelle, on comprendra leur politique.

  2. Les peuples italiens et hongrois ont bien compris qu’ils ne peuvent compter que sur cette extrême droite pour sauver leurs peuples et leurs pays .Ce qui fait peur çà ces élus c’est bien que le peuple français se rapprochent de plus en plus de l’extrême droite ici aussi et qu’ils vont être éjecté .Quand à la religion qui nous envahit , à votre avis c’est quel étiquette de parti qu’on pourrait lui attribuer : mariage de filles à peine pubère , femmes esclaves et soumises , traitement des délinquants chez eux , devoir de tuer les mécréants .De quoi se rapprochent ces consignes , ces façons de traiter des humains , d’une religion de paix et d’amour ou autre que je ne nommerai pas pour éviter la censure .

  3. L’extrême droite selon eux n’apporte aucune solution….je dirais, aux problèmes mis en place par la gauche. Elle prospère sur la haine organisée par la gauche et ses provocations. Elle est un poison mortel pour nos démocraties…mais la démocratie est maintenant la dictature, donc ce « poison » est salutaire, c’est plutôt un antidote.

  4. « Leur combat contre l ‘ extrême droite semble des plus sérieux  » ,et c ‘est bien là une source d ‘ inquiétude pour notre véritable démocratie et notre nation ; à lire leur projet , c ‘est bien de leur côté que se trouve la haine …
    Ces gens là ont tout pouvoir , aidé par une oligarchie complaisante qui profite de la situation pour tenter d ‘ éliminer leurs concurrents ;
    Controns les s ‘ il est encore temps …

  5. En perte de vitesse dans l’hexagone, la macronie tente d’exporter sa haine au parlement européen !
    Ces grands leader de la « démocratie » n’ont aucune honte à débiter des mensonges avérés et des contre vérités avec sans doute le secret espoir de voir interdire ces partis qui ne leur plaisent pas.
    Quant à l’extrême gauche fascisante ils préfèrent lui faire des yeux doux pour obtenir son soutient dans ce combat fraticide à venir.
    Attente aux LR de Bellamy, ce va être leur tour !

  6. Cette lutte croissante et incessante contre « l’extrême droite » montre bien que cette dernière gagne du terrain. Ces opposants ne se demandent pas pourquoi ?

  7. Emmanuel Macron qui voulait être au second tour avec Marine Le Pen pour pouvoir être réélu, ça ne les a pas dérangés.

  8. Macronie…amalgame d’une médiocrité pour certains et d’une nullité flagrante pour d’autres va laisser ce pays à genoux !
    Le patriotisme a disparu et on s’attaque aujourd’hui à la soit-disante extrême droite qui n’est que le RPR d’antan !
    Les macronistes type Muselier qui ont trahis et qui ont partagés les valeurs du RPR comment se sentent ils ?

  9. Quand les « bonnes consciences » aux méthodes fascistes, incitent à la haine contre des gens « l’extrême droite  » qui n’existent que dans leurs cerveaux malades, ont a une meilleure idée de ceux qui nous gouvernent. Cette agitation d’adolescents n’est elle pas un rideau de fumée pour cacher leurs magouilles et leurs incompétences ?

  10. La référence à la proposition de Marine Le Pen d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, me semble hasardeuse…
    Pour moi cela joue plutôt en sa défaveur.

  11. Ce qu’il y a de bien dans tout ça c’est que ces couillons ne comprennent pas qu’a chacune de leur paroles c’est un électeur de plus pour Marine le Pen ou Eric Zemmour. Continuez, bande de cloches, vous faites du bon travail.

  12. Il faudrait que, même sur BV, on appelle les choses par leur nom. Ce qu’on appelle l’extrême-droite n’est banalement que la Droite et Europe Ensemble est un rassemblement de gauche.

Commentaires fermés.

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