Les défenseurs de l’identité française sont majoritaires : l’IFOP le prouve

voile macron

Alors que les médias commentent les petites phrases d'un Président bientôt candidat, qui se définit lui-même, selon le mot de Michel Onfray, comme un « emmerdeur », une étude de l'IFOP vient opportunément rappeler qu'une grande majorité de Français sont attachés à l'identité de la France.

Si l'on totalise ceux qui sont « tout à fait d'accord » ou « plutôt d'accord » avec ces affirmations, 66 % des Français estiment que « l'identité de la France est en train de disparaître », 64 % que « l’islam est une menace pour l’identité de la France ». Ils ne sont plus que 53 % à penser que « la France est avant tout un peuple de race blanche et de religion chrétienne », ce qui, compte tenu des autres réponses, ne traduit pas une adhésion importante au multiculturalisme prôné par les prétendues élites, mais le constat que le « Grand Remplacement » est déjà une réalité.

Selon cette étude, le Président, et plus généralement les élus nationaux ou locaux, n'obtiennent, pour défendre l'identité de la France, la confiance que de 43 % des sondés. Ce chiffre en dit long sur le discrédit de la classe dirigeante, qui brille surtout par son incapacité à régler les problèmes importants pour les Français. De quoi leur donner envie, en avril 2022, de donner un bon coup de balai pour nettoyer les écuries d'Augias.

Les plus pessimistes objecteront qu'un sondage, publié avant l'élection présidentielle de 2017, avait donné des résultats similaires, 77 % des Français se déclarant fiers d’appartenir à la communauté nationale, ce qui n'avait pas empêché Macron d'être élu. Faut-il leur rappeler que le débat sur toutes les questions régaliennes avait été confisqué, étouffé par l'affaire Fillon, dont on ne se demande plus à qui elle a profité ? Le même sondage indiquait, d'ailleurs, que la campagne présidentielle ne satisfaisait pas les Français, 79 % estimant qu'on parlait trop des affaires au détriment de leurs sujets de préoccupation.

Il semble que Macron fasse tout pour esquiver de nouveau les questions qui intéressent les Français. En instrumentalisant avec cynisme la crise sanitaire, à défaut de combattre efficacement le séparatisme et l'islamisme, il se focalise, avec les résultats que l'on sait, sur la lutte contre le Covid. Il a déjà montré, en de multiples occasions, que la question identitaire ne l'intéressait pas et qu'elle n'était pour lui qu'accessoire. À l'instar de François Hollande, qu'il a servi avant de le trahir, il préfère l'Europe à la France et se soucie plus de souveraineté européenne que de souveraineté nationale. Contrairement à ce que devrait impliquer sa fonction, il est l'homme d'une caste et se comporte plus en diviseur qu'en rassembleur.

Ses principaux adversaires dans la course présidentielle ont raison de dénoncer cette « covidisation » du débat politique, qui n'est qu'une opération de désinformation et de diversion. Il appartient à ceux qui aiment vraiment la France d'imposer la confrontation des idées sur toutes les questions auxquelles Macron souhaiterait se dérober, notamment celle de l'identité et des racines chrétiennes de la France, bien plus cruciale que la crise sanitaire. Aux Français de ne pas tomber dans le piège tendu par un Président candidat prêt à tout pour sauver sa place. Cette enquête de l'IFOP prouve qu'il ne défend pas les mêmes valeurs que la majorité d'entre eux.

Philippe Kerlouan
Philippe Kerlouan
Chroniqueur à BV, écrivain, professeur en retraite

Vos commentaires

39 commentaires

  1. Alors… Profitons en pour dégager ceux qui osent affirmer une opposition à notre culture et à notre civilisation et qui ne sont pas du tout Français.
    Tels Gims et toute cette racaille des banlieues qui vivent à nos crochets en nous haïssant.
    La majorité des Français soutiendra donc les politiques courageux qui en décideront enfin !

  2. En n’oubliant jamais qu’un sondage reflète l’opinion « des personnes interrogées » et non « des Français », celui-ci montre qu’être d’accord avec le constat ne signifie pas vouloir se battre contre ses conséquences. La priorité des Français sera toujours leur « steak », pas l’avenir de leur civilisation, c’est primaire mais réel. Souvenons-nous de ce que disait le Général.

  3. C’est bien conforme à ce que l’on voit autour de soi. La plupart de nos interlocuteurs pensent comme nous que la vitesse de l’immigration rend les immigrés non intégrables et que cela va conduire à la fin de la France ( à son changement disent certains) mais ces mêmes personnes refusent de soutenir, par exemple, Eric Zemmour car c’est un « fascite »! La diabolisation ça marche.

    Et surtout Vive La France quand même (malgré 43% des français)

  4. Je n’arrive pas à comprendre ces mous du genoux pour qui la vue d’une église ou d’une cathédrale ne crée pas plus d’émotion que celle d’une mosquée en France .
    mais peut-être veulent ils simplement par crainte ou par bien-pensance cocher la bonne case, quand au tréfonds de leur âme c’est l’inverse de leur pensée; pour les musulmans je le comprends mais s’ils représentent 43% des sondés, les thèses de M. Camus sont en deçà de la réalité. Soyons fiers de notre identité.

    • Robinson

      Je fais sans doute parti des « mous du genou  » dont vous vous désolidarisez .
      Athée , je ne rentre dans une église que pour rendre hommage aux défunts qui m’ont été chers . Je n’éprouve aucune émotion face à un édifice religieux chrétien , mais je suis interloqué quand je vois , en France , une mosquée trôner en centre ville . Une mosquée au Maroc ..très bien , pas chez nous .

    • J’aime bien votre expression « mou du genou ». Français, mettez-vous à genoux pour remercier Dieu de vous faire vivre dans une si belle patrie! « l’homme n’est jamais si grand que lorsqu’il est à genoux » a dit Machin chose.

  5. Les sondages reflètent une réalité profonde ressentie par bon nombre de français. Malheureusement, au moment de voter, ces mêmes français ne vont pas jusqu’au bout du raisonnement et votent pour un candidat aux antipodes de leurs préoccupations. Ils semblent envoûtés, pour ne pas dire « maraboutés » par M. MACRON. C’est le moment de tirer la sonnette d’alarme.

  6. Bel article. D’ autant plus ( cela reste à vérifier…) il me semble que Mme Bel kacem ( ex ministre de l’ éducation) travaille ( ou a travaillé ) à l’ IFOP ? Merci de corriger mes propos car je ne souhaite ni offenser qui que ce soit; ni propager des « fake news ». Seules m’ importent la démocratie, la vérité et l’ acceptation des valeurs de ma Nation. Egalité, tolérance mais fermeté.

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