
On a eu un instant d'inquiétude pour cette bande de jeunes en déshérence qui avaient dû fuir leur point de vente. La Justice vient de rétablir l'ordre et la jeunesse pourra désormais gagner sa vie en paix. Il y a plus d'un an, le 24 juillet 2021, Michel (le prénom a été changé), un ancien tireur d'élite de l'armée française, était descendu de son appartement. Il était en fauteuil roulant, car Michel est devenu paraplégique. Cela n'excuse pas son énervement : Michel, on n'ose le croire, en avait assez des bruits en bas de chez lui. C'est bruyant, un petit commerce.
Certes, ces jeunes gens du quartier de la Roseraie, à Toulouse, vendaient de la drogue. La question n'est pas là, puisque la vente de drogue est désormais prise en compte dans le calcul du PIB (et on le comprend, car le chiffre d'affaires des dealers s'élève à 2,7 milliards d'euros chaque année et représente environ 0,1 point de la richesse nationale). C'est devenu un business comme un autre : si la vente de cannabis était considérée comme aussi grave que le trafic de meth ou la vente d'organes à la découpe, on y aurait probablement mis un terme. Bref, excédé par la volubilité méridionale de ces sympathiques commerçants, l'ancien militaire est descendu, en fauteuil roulant donc, un couteau à la main. Il a demandé à ses voisins de cesser leur tintamarre. Mauvaise idée, car il s'est fait cracher dessus. Militaire, français et handicapé, dans une cité qui n'aime rien de tout ça, Michel aurait probablement dû s'y attendre. Cette manie, chez les Français, de s'accrocher à leur territoire...
Ne sachant plus quoi faire, l'agresseur fasciste est remonté dans son appartement. Il en est redescendu avec un pistolet, légué par son grand-père, et a tiré en l'air à plusieurs reprises, « pour ne blesser personne », comme il l'a précisé au tribunal. Les vendeurs ont décampé, mais Michel, lui, se retrouvait donc, jeudi 22 septembre, sur le banc des accusés. La suite nous est racontée par La Dépêche : « À la barre, ses explications ne convainquent guère les magistrats qui lui rappellent que son action de justicier solitaire aurait pu très mal tourner et qu’en République française, il y a des forces de l’ordre pour démanteler un éventuel point de deal. » Eh oui, « en République », un pays mystérieux que pour ma part je ne connais pas, il y a des forces de l'ordre pour démanteler un « éventuel » point de deal. En l'occurrence, ledit point de deal présumé se trouvait sur un boulodrome, et rien ne nous dit, en effet, que ces jeunes gens ne se demandaient pas tout simplement qui faisait le point. La présomption d'innocence, les gars...
Le « justicier solitaire », comme l'appellent les magistrats, avait le souhait de se porter candidat pour représenter la France (à qui il a déjà donné plusieurs années de sa vie) aux Jeux paralympiques de 2024, dans la catégorie « tir sportif ». Son avocat a d'ailleurs rappelé que le tir sportif était devenu son seul lien social. Ce ne sera malheureusement pas possible : la Justice française, implacable comme on la connaît, vient de lui interdire de détenir une arme, de pratiquer le tir pendant trois ans et lui a infligé un an de prison avec sursis et l'obligation de suivre un stage de citoyenneté.
On respire. Si les citoyens se mettent à se défendre, je me demande bien où on va. Sous les roues du fauteuil, on entend le bruit des bottes, tout ça, tout ça. L'histoire ne dit pas si les dealers ont été condamnés, ni même s'ils ont été arrêtés. Michel n'a plus de pistolet : ils vont probablement revenir sur le boulodrome, avec le courage qui les caractérise, et ne manqueront pas de cracher à nouveau au visage du vétéran handicapé. Plus de peur que de mal pour nos sympathiques jeunes gens. Michel, lui, privé de son seul lien social, privé d'une arme héritée de son aïeul, privé de l'usage de ses jambes, privé du droit de se défendre « en République » et désormais privé de sa dignité, n'aura plus qu'à rouler (prudemment) jusqu'à son stage de citoyenneté pour se faire taper sur les doigts. Pas trop fort, on espère, car c'est tout ce qui lui reste.
Ces procureurs feraient bien d’avoir en mémoire ,l’histoire du procureur Lespinasse ,qui fit condamner à mort Marcel Langer .Ce fut à Toulouse d’ailleurs.
Pas la peine de se poser la question de savoir de quel côté du manche se trouve la justice qui rend des décisions scandaleuses et inverse l’accusation .
Quelle honte!!!! Je comprends maintenant pourquoi Macron a insisté auprès de Dupond-Moretti pour qu’il prenne le ministère de la justice!!!!!!
La honte absolue. On croyait ne jamais arriver à cela, mais on y est, et à fond, en attendant pire. A vomir.
Et la légion d’honneur pour les dealers qui seront probablement les prochains invités de l’élysée , pourquoi pas pour fêter le nouvel an .Venant de ce couple qui occupe les lieux ça ne m’étonnerait qu’à moitié .Ils aiment tant ces individus .
Il va aller en appel au moins ? L’appel est suspensif. Sinon bah qu’ils e mette au piano….
Au fait les « vendeurs » ont l’autorisation de la maire pour leur stand ?
Une fois de plus les méchants sont protéger et le malheureux citoyen dans l’exercice de ses droit que l’État n’exerce pas se trouve puni !!! Vive la logique de notre étrange république !!!! Res publica : la chose publique est un concept qui se réfère à un État gouverné en fonction du bien du peuple
« Du bien du peuple » mais il où le bien du peuple en ce moment ?
Bravo Michel, quel courage ! Ce qui prouve qu’un homme, seul, handicape, mais déterminé a réussi a faire fuir des revendeurs de drogues installes sur le domaine publique, la ou alors la force publique, tétanisée par une justice qui la rend impuissante et inefficace, échoue régulièrement. Cela lève naturellement la question de l’auto-défense citoyen, organisée en comités de vigilance, et se multipliant partout sur le territoire français renversant l’ordre de la passivité établie ou les victimes sont toujours doublement pénalisées, et par leurs bourreaux, et par l’interprétation des lois d’une justice complaisante et idéologue..A l’heure ou la rumeur publique parle de désobéissance publique, cet aspect du régalien pris en main par les citoyens eux-mêmes, peut être admis dans le débat. La ou l’état et ses serviteurs n’assurent plus la tache de protéger les français, il est justifiable que les français s’interrogent sur les mesures qui pourraient permettre de prendre en main leur propre protection.
Reforme de la justice au plus vite ..nous sombrons aussi dans la honte .
Va-t-on supporter encore longtemps d’être gouvernés et jugés par des individus tout attendris et émoustillés par les délinquants ?
Tout est fait dans ce pauvre pays pour que les Français attachés à leurs valeurs traditionnelles se révoltent
Il est grand temps d’établir un corps de justice indépendant qui puisse juger et éventuellement condamner les juges qui sortent d’une ligne professionnelle honnête .
Il fallait déjà bien voter ! Je n’ai pas honte de dire qu’au 1er tour des dernières présidentielles j’ai voté Eric Zemmour et au second tour Marine le Pen . Et tous ceux qui ont revoté macron , vous avez voté en connassance de cause !
Le pauvre courageux (Michel) n’a plus qu’à déménager s’il le peut, ce que font la plupart des victimes de nuisance sonore car on ne fera rien ou pas grand chose pour les défendre sur place, les policiers appelés faisant le nécessaire ponctuellement.
Honte à cette république bananière, honte à ces magistrats idéologisés jusqu’à la moelle. La racaille a (toujours) de beaux jours devant elle.
Honte à ces juges et Honte à notre justice actuelle Quand va t on élire les juges et ne pas nommer des « gauchistes »
Comment peut-on appeler cela une justice ? Dans cette affaire le jugement est purement idéologique . Michel aurait pu dégommer facilement ses gentilles victimes qui ont dû l’insulter copieusement pour qu’il en soit arrivé à sortir avec son arme . Il a dû être contraint d’utiliser la seule arme dont il pouvait disposer pour dissuader ses interlocuteurs de ne pas passer de la parole à l’acte en l’agressant physiquement tet ce malgré son handicap . Car si il avait, été lui-même victime de coups et blessures et porté plainte, gageons que la « justice ‘ » auraient condamné ses agresseurs à un rappel à l’ordre et une peine de substitution ; ce qui dans la réalité ne corresponds à, rien du tout . Cet état de fait n’induit il pas à se défendre soi-même? Dans un pays où des gens ont la liberté d’insulter la police , c’est qu’il n’y a plus de liberté pour la population dans son ensemble car la première liberté est la sécurité. Dans ce cadre-là ,la police est un service publique tout comme la justice par ailleurs ; nous sommes en droit d’exiger qu’elles assurent leurs missions !
Ah oui mis la police tue, c’est bien connu.