La violence chez les Haouas, acte II

Capture d’écran (2638)

Dans la famille Haouas, je demande la belle-mère. Prête à se laisser gifler par son époux en trouvant cela tout à fait « normal ». Bonne pioche donc avec ce reportage de BFMTV diffusé le 2 juin suite aux actes de violence conjugale du rugbyman international Mohamed Haouas à l’encontre de son épouse Imane.
La belle-mère du pilier droit du XV de France, parée de son signe ostensible religieux, témoigne face caméra de son soulagement face au verdict, son gendre qui est « comme [son] fils » n’ira pas en prison.

La journaliste de BFMTV relève que « La mère d’Imane Haouas ne semble pas prendre la mesure de la gravité des faits ». (sic) Et pour cause, la belle-mère du rugbyman temporise le visage souriant : « Quelqu’un quand il est nerveux, c’est normal, même moi, mon mari s’il est nerveux, il peut me gifler. Tout le monde peut recevoir ça... mais c’est comme ça ! » Au risque de se répéter d'un billet à l'autre, si c'est peut-être "normal" dans certaines coutumes, en France, on respecte les femmes. Sans le savoir, la pauvre mère de la victime fait humblement l’aveu d’une pratique culturelle qui semblerait communément admise dans certains foyers, et qui n’est pas sans rappeler ce proverbe exotique : « Bats ta femme tous les matins, si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait ».  

Cette déclaration maternelle expliquera peut-être la réaction inattendue de sa fille Imane, l’épouse battue. Elle aussi, avec soulagement, avait témoigné finalement en faveur de son mari et l’attendait impatiemment à la sortie de prison pour le ramener à la maison. Même sourire malaisant scotché au visage face caméra pour confier : « La pression est tombée, tout va bien […] je ne pouvais pas ne pas être là, c’était impossible ». Autre culture, autre logiciel, Imane Haouas, maltraitée et humiliée par son époux, accepte l’inacceptable au risque de devenir un exemple pour d’autres femmes dans la même situation. C'est cela la grandeur de notre civilisation ? La France deviendrait ce pays barbare où des femmes se laissent battre et déclarer avec le sourire que c'est normal, que cela arrive ? On y répondrait mollement par quelques éléments de langage bien pensés autour de la "décivilisation" ou de la "lâcheté" ?

Si cet épisode judiciaire de la gifle Haouas sera bien vite balayé, instantanéité de l’actualité oblige, par cet autre acte de violence à Annecy, bien plus effroyable puisqu’à l’heure de publier ces lignes, des enfants sont entre la vie et la mort, il n’en demeure pas moins que nous assistons chaque jour, sidérés et impuissants, à une montée de la violence dans cette France Orange mécanique que Laurent Obertone a décrite depuis longtemps.

Une violence que nous acceptons passivement, mithridatisés, nous rendant complices de ces femmes battues en perdant notre capacité d'indignation, en nous habituant « à vivre avec », ou en votant pour des gouvernants multiculturalistes et immigrationnistes, impuissants à protéger les enfants de leur nation. Certes une gifle n’est pas à mettre sur le même plan qu’une attaque au couteau, mais les deux gestes font désormais partie de notre actualité quotidienne en France, et répétés à l’envi puisque trop souvent impunis.

Iris Bridier
Iris Bridier
Journaliste à BV

Vos commentaires

47 commentaires

  1. Ne parlez pas des féministes car elles n’existent que dans la bouche de quelques « tordues des écrans ». Beaucoup qui se disent telles ne sont en réalité que des adeptes ferventes de ces codes venus d’ailleurs, alors ?

  2. « Certes une gifle n’est pas à mettre sur le même plan qu’une attaque au couteau, mais les deux gestes font désormais partie de notre actualité quotidienne en France »…
    Et grâce à qui, le point commun à ces deux affaires, les porteurs cet enrichissement culturel!

  3. Si ce rituel est culturel, à l’inverse, les femmes ont certainement le droit de gifler voir plus leurs maris quand elles sont nerveuses ? Chez nous, c’est passible de la prison si l’épouse porte plainte mais du moment que chez eux c’est culturel, notre gouvernement tolère également cette forme d’expression…..

  4. Il faut bien comprendre , une fois pour toutes : ils n’ont pas les codes !
    Déja qu’ils sont juste un peu déséquilibrés quand ils égorgent , on va pas faire toute une histoire pour une simple torgnole .
    Les Saoudiens , par exemple , ne seraient pas mécontents d’une petite décapitation le vendredi à la sortie de la mosquée , n’est-ce pas ?
    C’est juste une histoire de codes , on vous dit !

  5. Ça commence par une gifle et puis c’est l’engrenage, et ça se termine (trop) souvent par un meurtre. Que font donc les féministes nouvelle norme ? Elles ne réagissent pas ? La femme du gifleur, qu’est-ce qu’elle a dans le crâne ? Et la mère de la giflée — je ne dis pas victime, puisqu’elle trouve que tout va bien — qui n’est même pas capable de prendre la défense de sa fille ?

  6. Si elle aime les gnons, c’est son problème! Mais qu’elle ne demande pas aux autres femmes d’accepter ca…

  7. Coutumes et culture importée et bientôt normalisée française ! Toute la « richesse » des apports du multiculturalisme est la ! Mais son mari gagne gros, ça fait réfléchir…

Commentaires fermés.

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