La Ligue des droits de l’homme juge et partie sur Sainte-Soline

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La presse de gauche en est toute grisée. Un rapport « accablant », publié ce lundi 10 juillet, revient sur les événements du 25 mars dernier à Sainte-Soline. Pour les auteurs de ce rapport, les autorités voulaient faire très mal. Écrit par la Ligue des droits de l’homme (LDH), qui avait envoyé de soi-disant « observateurs indépendants » sur place, ce document prétend asseoir une bonne fois pour toute une vérité définitive sur ce qui s’est réellement passé lors de la manifestation contre les méga-bassines interdite dans les Deux-Sèvres, en mars 2023.

Pour donner le coup de grâce aux débats (Darmanin avait lui-même menacé de couper les subventions de la vertueuse Ligue), la LDH a produit 162 pages de captures d’écran, de photos, d’écriture inclusive et de « iels » : avant de lire, il faut donc se préparer et s’armer de patience. L'évidence saute immédiatement aux yeux : le rapport est tout sauf neutre. La LDH poursuit ici le procès intenté depuis le début contre l’État et son bras armé, les forces de l’ordre. Un procès dont elle se fait juge et partie. L’observation pilotée par la LDH lors des événements du 25 mars s’est concentrée uniquement sur les forces de l’ordre : leurs pratiques, leurs violations des règles, leur propagande, leur campagne diffamante à l’égard des manifestants, avant et après le jour J, leur usage aveugle et disproportionné de la violence, etc. Rien sur les manifestants.

Parmi beaucoup d'autres, deux sujets révèlent la mauvaise foi de la LDH : la puissance de feu des forces en présence et les secours aux blessés.

Aux gendarmes, le monopole de l’excès

La LDH décrit par le menu les armes utilisées par la gendarmerie, le nombre de munition consommées, la fréquence des tirs, les circonstances dans lesquelles les différentes armes, de puissances diverses, ont été employées. L’inventaire, d’une quinzaine de pages, est d’une précision chirurgicale. Et l’appréciation de l’emploi de ces moyens est... constamment négative. Il est « massif », « immodéré », « indiscriminé ». Mais peu importe « le décompte exact de l’utilisation des armes à Sainte-Soline, nous retiendrons qu’il a été fait usage de plusieurs milliers de munitions d’armes de guerre », écrit la LDH. Des armes de guerre ? Le rapport fait en réalité allusion à la catégorie A2 du classement des armes établi par le Code de l’Intérieur. Une grande partie du matériel utilisé par la gendarmerie à Sainte-Soline est effectivement classée en catégorie « matériel de guerre ». Cela ne signifie en rien que leur usage était illégal le 25 mars. Il est, au contraire, prévu dans certaines situations.

En revanche, peu de mentions des armes utilisées par les manifestants et les violences de leur fait. Pas d’inventaire, pas d’évaluation. Sur le sujet, tout est approximatif et vague. On dénombre quelques pierres, quelques feux d’artifice, quelques malheureux cocktails Molotov… mais leur emploi n’a été que diffus et sporadique, quelques projectiles seulement ayant été lancés « majoritairement à distance des gendarmes », « sans qu’ils ne soient directement touchés ». Ben voyons ! Et les 47 gendarmes officiellement blessés ?

Hypocrisie des activistes

Concernant le principal reproche fait aux autorités, autrement dit d’avoir entravé l’accès des secours aux blessés, un point majeur évoqué à plusieurs reprises dans le rapport décrédibilise d’emblée le grief : page 101, on apprend qu’il y avait des « consignes données » et une « volonté des manifestant·e·s de ne pas être pris·e·s en charge par les services de secours ».

Qu’est-ce donc que ce rapport ? L’histoire de David et Goliath, légèrement revisitée. Sainte-Soline, c’était donc un énorme Goliath, furieux et sanguinaire, un canon CAESAr sous chaque bras, contre un tout petit David armé d’une petite fronde, lançant des graviers et ne sachant pas viser. On se demande si le fabuliste n’aurait pas même aimé voir son héros mourir pour que l’histoire soit plus saisissante, et se vende mieux.

Jean de Lacoste
Jean de Lacoste
Journaliste stagiaire à BV, étudiant en master d'histoire du droit.

Vos commentaires

24 commentaires

  1. Il faut assécher ces ligues qui ne sont d’aucune utilité si ce n’est pour semer la discorde dans le pays. Plus un centime de subvention et elles finiront par tomber comme des branches mortes.

  2. Merci pour ce compte rendu détaillé : la réaction est UNANIME parmi les lecteurs de B.V. déjà sensibilisés aux dérives systématiques de cette institution pseudo humaniste mais ontologiquement islamo gauchiste …
    Qu’elle SOIT RAYEE de la liste des BENEFICIAIRES DE SUBVENTIONS accordées aveuglément par nos responsables politiques.

  3. La LDH est une secte terroriste qu’un gouvernement de droite serait bien inspiré de dissoudre ou pour le moins d’interdire sur notre territoire. Cette secte n’est que le bras armé du gauchisme qui métastase le corps entier de la Nation.

  4. Il est grand temps de fermer le robinet à subventions pour toutes ces ligues et associations minées par la gauche.

  5. C’est normal que la soit disant ligue des droits de l’homme fasse un rapport contre les forces de l’ordre se sont des gens affiliés à l’extrême gauche. Darmanin devrait dissoudre aussi cette association, mais faut-il en avoir le courage

  6. Toutes les Associations, collectifs, et autres « trucs » du genre, ont été immédiatement trustés par la gauche allant du rose pâle au rouge vif en passant par le vert-de-gris, afin d’asseoir leur pouvoir de nuisances.

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