Ligue des droits de l’homme : ultra-gauche et islamisme avec vos impôts

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Une petite phrase et la gauche monte au créneau. Devant la commission des lois, Gérald Darmanin a osé déclarer, ce 5 avril, à propos de la Ligue des droits de l’homme (LDH) : « Je ne connais pas la subvention donnée par l’État, mais ça mérite d’être regardé dans le cadre des actions qu’ils ont pu mener. » Aussitôt, la LDH et ses alliés crient à la « menace » et dénoncent une entrave à la liberté et à l’État de droit. Pourtant, au vu de l’implication de la Ligue dans la récente manifestation d’ultra-gauche à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), le gouvernement est en droit de s’interroger sur la bonne utilisation des deniers publics.

Complicité avec l’extrême gauche

Pour rappel, alors qu’une horde d’antifas et de militants d’extrême gauche attaquait les forces de l’ordre à Sainte-Soline, le 25 mars dernier, la LDH annonçait que ses observateurs - qui, rappelons-le, n’étaient pas officiellement reconnus par les autorités – « ont constaté l’entrave par les forces de l’ordre à l’intervention des secours ». D’un simple tweet, la polémique s’emballe. Le Monde et Mediapart, partageant un enregistrement de la Ligue des droits de l’homme, accusent les autorités d’avoir empêché les secours de venir au chevet d’un manifestant blessé. Sur les plateaux de télévision, la gauche s’enflamme et crie au scandale d’État. Seulement, cette version se retrouve rapidement contestée par le rapport préfectoral, le contexte de l’enregistrement et de nombreux témoignages. Mais trop tard, le mal est fait. La manipulation de la réalité par la LDH aura profité à l’extrême gauche. Une extrême gauche que la Ligue a, par ailleurs, soutenue, en amont de la manifestation, en contestant devant la Justice l’arrêté préfectoral, pourtant plein de bon sens, qui interdisait le transport d’armes sur le lieu des méga-bassines. À chaque moment de la mobilisation, l’association semble prendre fait et cause pour l’extrême gauche. Ainsi, dans le premier rapport remis par ses observateurs, pas une seule fois il n’est question des violences contre les forces de l’ordre. En revanche, la riposte des gendarmes – gaz lacrymogènes, canon à eau, grenades explosives… - est largement commentée.

Et ce, alors même que l’association perçoit chaque année de généreuses subventions publiques. De belles sommes qui représentent près d’un tiers du budget global de la Ligue. En 2021, la LDH recevait ainsi 276.000 euros – un montant qui augmente d’année en année - de l’État et 233.000 euros des collectivités territoriales, soit 556.000 euros de subventions publiques directes, sans compter l'effet de la défiscalisation des dons...

Complaisance avec l’islamisme

Face aux soupçons du ministre de l’Intérieur, la Ligue ne manque pas d’invoquer son éternel triptyque « Dreyfus, Vichy et la Résistance ». L’ennui est qu’aujourd’hui, de Dreyfus et des résistants il ne reste plus rien. Le bel héritage de l’association, fondée dans le sillon du mouvement dreyfusard, laisse sa place à l’islamo-gauchisme. Car la LDH ne s’illustre pas seulement aux côtés de l’extrême gauche. Depuis les années 1990 et la présidence de Madeleine Rebérioux, historienne engagée au Parti communiste et dans le mouvement anticolonialiste, l’association adhère aux combats décoloniaux. De la défense de Tariq Ramadan, alors interdit de territoire, en 1995, à l’engagement pro-Palestine, « la Ligue a perdu sa légitimité d'autorité morale de la République », constatent avec amertume, dès 2006, deux anciens membres du comité central de l’association. Selon eux, l’association, déjà adepte de la « culture de repentance coloniale », glisse progressivement « vers le débat libre avec l’islamisme radical ». En 2010, la LDH prend ainsi fait et cause pour le port de la burqa dans l’espace public. Six ans plus tard, elle agit en Justice contre les arrêtés municipaux interdisant le port du burkini sur la plage. On la retrouve également dans le cortège contre l’islamophobie, à l’automne 2019, aux côtés du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) menacé de dissolution après l’assassinat de Samuel Paty, ou encore, plus récemment, en soutien de l’imam Hassan Iquioussen. 

Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

40 commentaires

  1. La LDH est manifestement islamo-gauchiste , les preuves de son action sont accablantes . Je regrette qu’elle « touche » autrant de pognon , de NOTRE pognon ! Coupons lui les vivres et on n’entendra plus parler de cette peste verdâtre . Elle ira chercher ses subventions où elle voudra …

  2. La Ligue des Droits de l’Homme, Le Monde, Médiapart, vous avez tout dit. L’état français subventionne ceux qui œuvrent à sa déconstruction, disons plutôt à sa destruction. Cette gauche cancéreuse a implanté ses métastases partout. Cela nous ronge petit à petit. Nous n’en sommes pas encore tout-à-fait aux soins palliatifs, mais si le peuple français ne réagit pas très vite, nous risquons fort de rendre notre dernier souffle avant la moitié du siècle. Le problème, ce sont nos dirigeants, tous depuis Mitterrand et surtout notre « estafette » actuelle, main dans la main avec la belle Ursula, en Chine. Ou ailleurs ! Il faut absolument couper toute subvention publique à ces toxiques qui nous empoisonnent. Ça urge !!!!!!!!!!

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