La gauche revendique la propriété exclusive de l’écologie et de ses dogmes !

ecologiec0a3835ca0bef52fe1a447e58099-1441115.jpg!d

L’affaire Hugo Clément n’en finit pas de faire des remous… et révèle au grand jour ce que l’on commence à savoir : l’écologie (sa vie, son œuvre) est une chasse gardée strictement réservée à la gauche.

Rappelons les faits : le 13 avril, l’ex-idole des jeunes Hugo Clément se rend au débat organisé par Valeurs actuelles sur l’écologie, et y débat avec… Jordan Bardella, le président du Rassemblement national. Horreur et putréfaction ! L‘excommunication majeure est prononcée : vade retro, Satanas et toute cette sorte de choses.

Le média Blast tire de l’événement une fine analyse politique. Dans une vidéo vantée par Les Soulèvements de la Terre (SDT) qui la relaient, Paloma Moritz pose ainsi la question fondamentale : « L’écologie et l’extrême droite sont-elles compatibles ? Une écologie transpartisane peut-elle exister ? » On devine ici que la réponse est dans la question. C'est non !

Les présupposés sont inattaquables : Valeurs actuelles est d’extrême droite, ça ne se discute pas. La preuve dans la présentation : « La présence du journaliste à une soirée organisée par un média d’extrême droite, condamné pour injure raciste et provocation à la haine, a enflammé les réseaux sociaux », dit Paloma Moritz. « D’un côté, les personnes qui le soutiennent et trouvent courageux et nécessaire d’aller débattre avec l’extrême droite sur ces sujets ; de l’autre, celles qui l’accusent de banaliser et de légitimer le Rassemblement national. » On se demande en quoi un parti qui fait 42 % des voix à la présidentielle est illégitime, mais passons.

Pour faire bonne mesure et illustrer comment « cet événement raconte l’évolution de l’écologie politique », Mme Moritz nous offre deux citations. D’abord, Bernard Accoyer : « C’est une idéologie, l’écologie politique, la plus radicale. » Puis Yannick Jadot : « L'écologie, elle n’est pas à droite ou à gauche. Elle porte des valeurs de solidarité, d’humanisme, que je considère être des valeurs de gauche. »

Devant « l’urgence climatique » qui ne saurait non plus être discutée, tous les partis sont gagnés par la fièvre écologique, nous dit Paloma Moritz, et « ces figures, comme Jordan Bardella, mettent de plus en plus en scène leur volonté d’agir sur le sujet tout en décriant les autres partis, et donc en cherchant à s’approprier (sic) l’écologie. » Alors, si ladite urgence « oblige les partis à se positionner […], elle devient aussi une porte d’entrée au confusionnisme (sic) dès lors qu’elle est présentée comme un combat pur. Pour le dire autrement, le défi écologique ne doit pas faire oublier les droits humains (sic) ou la démocratie. » Qui oublie la démocratie, dans l’histoire ? On ne sait pas.

Face à Hugo Clément, qui ose écrire que « la vraie victoire de l’écologie sera le jour où TOUS les partis politiques proposeront des mesures à la hauteur des enjeux. Où tout le monde, quel que soit son appartenance partisane, sera d’accord pour préserver l’essentiel : les écosystèmes dont on dépend pour survivre », Les Soulèvements de la Terre dénoncent « les tentatives de récupération de l’écologie par la pensée réactionnaire ». Et pronostiquent : « Il faut cruellement manquer d'analyse politique (et/ou être soi-même réactionnaire) pour ne pas voir que la théorie du complot xénophobe du "Grand Remplacement" peut servir à justifier les pires atrocités en temps de catastrophe écologique. »

Commentaire éclairé d’un twittos : « La lutte contre cette catastrophe [climatique] ne justifie en rien la banalisation de l'extrême droite. Au contraire, elle doit nous pousser à œuvrer à une écologie sociale, décoloniale, féministe et anticapitaliste. » Et Les Soulèvements de la Terre de conseiller la lecture de La Tentation écofasciste, de Pierre Madelin, où l’auteur dénonce « une pensée écofasciste au sein de la grande famille des idéologies nationalistes et identitaires » afin de « mieux combattre cette alliance entre le "brun" et le "vert" ».

Parce que rouge et vert, c’est beaucoup mieux, forcément. La preuve par un siècle de dictatures socialistes à travers le monde. (Au fait, où est passée la mer d’Aral ?)

Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

26 commentaires

  1. L’écologie est avant tout le souci de préserver l’ordre naturel des choses, un attachement à la préservation des pratiques traditionnelles, aux valeurs locales, aux circuits courts et est en complète opposition à la mondialisation, à l’abolition des particularités culturelles. L’écologie est en cela clairement une valeur de droite confisquée impudemment par l’extrême gauche.

  2. Madame, votre conclusion place le débat au bon niveau. Il faut se souvenir qu’entre 1933 et 1939, Staline mettait dans le même sac les démocraties libérales et le nazisme, au motif que le capitalisme bourgeois les finançait également -ce qui était vrai-. Apparaissent donc des exclusions de principe selon la doctrine défendue : les écolos-gauchistes militant pour le bolchevisme stalinien, l’écologie est interdite à tous les autres partis et notamment aux « fascistes », terme qui fait un retour tonitruant depuis que la gauche PS bourgeoise a créé un opportun réservoir de voix anti-RN. Toutefois, ces « verts » crypto-léniniste utilisent l’écologie comme un outil de décroissance forcée, poison rêvé du capitalisme, de la propriété privée, de la liberté individuelle et de la liberté d’expression. Et Frankenstein ne sait plus comment contrôler sa créature…

  3. Les « écolos », des idéologues, rien d’autre. On pourrait dire qu’ils sont à la nature ce que Mac do et autres enseignes du même genre est à la gastronomie, bien loin de ce que les partisans du bien et du bon sont en mesure d’attendre. Hélas, ils monopolise tout débat et veulent faire admettre leur idéologie comme étant la vérité absolu.
    Quand au vert et brun, n’oublions pas l’excellent livre de Phillipe Simonnot: « Le Brun et le Vert; Quand les nazis étaient écologistes »

  4. si l’écologie c’est de tout casser comme le font les gauchistes en effet je leur faisse. Nous on plante des arbres, on fait du jardinage, on trie nos déchets, et on emmerde personne. Ces écolos de pacotille vont jusqu’à essyer de planter la rare industrie qui nous reste, mais s’écrasent de tout leur long sur les centrales à charbon de l’Allemagne, ils vont même jusqu’à vouloir détruire des barrages qui pourtant produisent de l’électricité, et ne leur en déplaise régule les cours d’eau de façon à ce que ceux-ci ne soient pas secs et conservent le vie des poissons et autres palntes. mais là c’est trop pour eux.

  5. Évangile de Luc, 6, 41 : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ! »

  6. L’écologie telle que la conçoivent les gauchos- bobos- citadins ,est à des milliards d’années lumiere de celle que nous les « culs terreux » vivonset mettons en pratique.
    Il n’y a rien de droite ou de gauche, dans l’harmonie de l’homme dans la nature, et c’est à l’homme de la diriger et non l’inverse.

  7. « La lutte contre cette catastrophe [climatique] « . Ah bon? Elle est où cette catastrophe? Cachée derrière un corona virus, une goutte de cholestérol et une prière orthodoxe pour la paix de Vladimir Poutine ?
    Toute personne sensée qui sait lire un pluviomètre, un thermomètre et regarder le temps en ouvrant sa fenêtre, sait que non, (bien sur la météo n’est pas le climat, mais le représente, au fil des années) il n’y a aps de catastrophe … Toute personne qui commence à avoir de l’âge, constate, que non, il n’y a pas réchauffement climatique, et que nous avons connu des périodes de réchauffement bien plus importante, que nos hivers sont plus longs qu’autrefois… Et qu’il pleut! Et, en lisant les livres d’histoire, il y a eu des périodes très très chaudes et si certains animaux en sont morts, la vie n’a pas pour autant cesser sur Terre!

  8. En réalité, une écologie authentique est d’abord un conservatisme, donc une valeur de droite. “La terre, elle, ne ment pas.” (Ph. Pétain.)

  9. Tout ce qui est Woke, tombe évidemment dans l’escarcelle de la gauche, allant du rose pâle au rouge vif, et surtout en passant par le vert-de-gris !
    C’est leur façon à eux, tous ces gauchistes, de faire avancer le monde, « on » choisit les derniers « sujets-à-la-mode », et « on » est persuadés de faire de la politique et de le faire avancer ce monde !

  10. Sous peine d’excommunication radicale, plus personne n’a le droit démettre le moindre doute sur le dogme du réchauffement climatique. Tous les médias diffusent la parole unique, les élus de tout bords en font leur ligne politique majeure, sans donner de chiffres et sans apporter la moindre preuve, sauf bien sur les « experts » du GIEC à qui l’on avait imposé le cahier des charges suivant : Trouvez nous une cause alarmante et son lien avec l’activité humaine, quitte à falsifier les données. On sait pourtant de source sure qu’il y a eut des périodes de sècheresse majeures dans l’ancienne Égypte, mais qui sait, peut être que les pharaons roulaient au diesel. Faudrait demander son avis à maitre Gims.

  11. « Œuvrer à une écologie sociale, décoloniale, féministe et anticapitaliste », mais quelle rapport avec l’écologie, c’est bien là que l’on vois l’idéologie irrecevable de l’extrême gauche. Les extrêmes sont particulièrement rare sauf à gauche, où on les retrouvent souvent, idéologues, violents et haineux, rien qu’a les remarquer dans les affaires très graves comme l’opposition à tout ce qui est ordre publique (particulièrement Mayotte d’actualité), d’agressions quotidiennes, où encore de la préservation d’une indépendance nationale.L’écologie est une noble cause, évidement préserver la nature, déforestations, bétonner les champs cultivables ou autre pollutions de l’eau, la liste est très longue, mais en faire un objet de propagande politique c’est une aberration a même de finir par la tuer. La voiture électrique une aberration en province où nous sommes obligé souvent de tirer sur de longue distances une lourde remorque par exemple, les éoliennes donnant que 25% par rapport à une production possible à plein temps et par là même supprimer le nucléaire, bon, j’arrête là c’est beaucoup trop long.

  12. Le vrai problème, c’est que l’écologie soit devenue politique, au lieu d’être l’apanage des scientifiques. Il est vrai que les scientifiques auraient trop facilement tendance à considérer, preuves à l’appui, que si le changement climatique s’avère une catastrophe pour nous, il s’agit d’une catastrophe tout à fait naturelle, qui ne sera pas influencée par les voitures électriques ou le fait de transformer les habitations en bouteille thermos.

    • Si on ne prend que l’activité des volcans sur la planète, çà suffi seul à l’effet de serre rendant la pollution humaine qu’à un détail. Alors dans le cas contraire, allez voir dans certains pays ce qu’est la pollution où il y a fort à faire.

  13. Se dire écolo et être pour les PMA, GPA, institutionnalisation des homos, et pour la « vaccination covid, injection d’un produit chimique douteux, est d’une contradiction extrême. De même que d’être contre le stockage de l’eau par lacs, étangs, bassines !…. Ces écolos gauchistes ne sont pas crédibles. Quant au « réchauffement climatique », les températures actuelles laissent à penser que ce n’est pas encore pour demain. Et pour le problème de l’eau, que l’on arrête ces « plans inondations » qui favorisent l’évacuation des eaux de pluie à toute vitesse vers la mer. Dans une pastèque, il y a plus de rouge que de vert, …. et çà se voit !

  14. La « gauche » aurait tort de se gêner. Elle a aussi un quasi monopole de l’éducation et des média.

    La « droite » a eu tort de laisser ce monopole à la gauche et d’avoir en préoccupation prioritaire le capitalisme et. La « croissance « .

  15. C’est évident que l’écologie politique est de gauche, puisqu’elle ne sert qu’à imaginer des taxes, des interdictions et à donner des leçons de morale…
    Malheureusement, les partis de droite ne peuvent s’empêcher de courir derrière la gauche, sur ce sujet comme sur tant d’autres, de peur d’être traités de vilains complotistes.
    C’est dommage, un autre discours est possible sur l’écologie.
    Quand tout le monde pense la même chose, c’est que plus personne ne pense.

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Revivez le Grand oral des candidats de droite

Les plus lus du jour

L'intervention média

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois