Jeunes trans : ce terrorisme idéologique qui empêche toute remise en question

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"Aujourd’hui, mon prénom, ma voix, mes seins me manquent" : ce jeune qui s'exprime dans les colonnes du JDD cette semaine, dans un long article consacré à ces "ados transgenres qui regrettent", c'est Igor. "De prime abord, impossible de deviner qu’il était une fille : sa démarche, ses traits et sa voix correspondent à ceux d’un homme", explique l'article car, avant de devenir Igor, avant les traitements médicaux, avant la chirurgie, Nelly était une femme de 23 ans. Mais aujourd'hui, Igor, tout comme Hélène ou Mila qui s'exprimaient en mai dernier dans Le Figaro, regrette ("au début, il était content. Les regrets sont arrivés peu à peu", précise le JDD) : " il faut prendre le temps de réfléchir".

Ces jeunes, pour témoigner, se dissimulent sous des noms d'emprunts, cachent leur visage et sont pourchassés par les activistes de la cause trans qui leur demandent de se taire, nous explique le Dr Vincent Rouyer, chef de service du CHS de Bonneval (Eure-et Loire). Une fois leur "transition faite", ils sont abandonnés par le corps médical : "On les renvoie vers les mêmes cliniques qui les ont transformés". Retour à la case départ, donc.

Sur les réseaux sociaux dédiés à la transidentité, ce pédo psychiatre a vu des "choses hallucinantes"

Ce spécialiste des troubles du développement de l'enfant, sait de quoi il parle. Avec son regard d'expert, il scrute les réseaux sociaux dédiés à la cause trans : "J'ai vu des choses hallucinantes : les filières officielles de la médecine y sont systématiquement dénigrées, explique-t-il. Des listes de praticiens très complaisants, des experts psychiatres délivrent volontiers des certificats exigés par certains praticiens pour prescrire des hormones ou pratiquer une chirurgie. Si les traitements hormonaux peuvent être prescrits par un simple généraliste, il est toujours possible de se les procurer sur le dark net". Laurence, maman de Léonie, psychologiquement fragile, ("hospitalisée en psychiatrie lorsqu'elle était en seconde") confie sa douloureuse expérience au JDD  :  "Comme son groupe de copines de lycée et de la fac, toutes en transition, elle s'est rendue à des consultations du planning familial de Rennes. La branche locale du mouvement féministe est connue dans toute la Bretagne pour soutenir les parcours de transition". Sans même avoir consulté un psychiatre, Léonie, à peine majeure, a subi des injections de testostérone pour "devenir garçon".

"C'est bien là le problème le plus préoccupant : cette absence d'évaluation psychologique sérieuse qui demande du temps", alerte le Dr Rouyer. "Ces jeunes souffrent souvent de troubles de la personnalité ou de traumatismes complexes, d'autres souffrent du trouble du spectre de l'autisme, plus rarement de schizophrénie. Le manque de psychiatres et les délais d'attente des patients (entre 6 mois et un an) n'arrangent rien."

Comme Laurence, les parents d'enfants trans s'inquiètent, posent des questions. Une légitime angoisse balayée par le Planning familial de Rennes qui se justifie auprès du JDD : "La parole des parents est de plus en plus instrumentalisée par des mouvements réactionnaires". Et tant pis pour Laurence qui, pourtant, se dit "de gauche", revendique des beaux parents homosexuels et enrage :"J'en ai ras le bol d'être accusée d'être d'extrême droite ou transphobe. Là on parle d'interventions sur de jeunes mineurs et des adultes !".

Des jeunes filles mineures mutilées à vie

L'opacité autour du phénomène des trans est volontaire : "En France, les données sur l’évolution des prises d’hormones ne sont pas publiques", constate le JDD. Ce que corrobore le témoignage de Laurence : "Le médecin a dit que seule l'autodétermination (de ma fille) comptait et n'a répondu à aucune de mes questions concernant les risques liés à la prise d'hormones". Il y a plus grave encore : "Des candidates mineures à la mastectomie (ablation de la poitrine) trouvent des vidéos de jeunes, torse plat et barré de larges cicatrices à la place des seins". Si, pour le JDD, "là aussi les chiffres officiels sont introuvables", Boulevard Voltaire s'est procuré un document du Service d’Endocrinologie et de Diabétologie Pédiatrique de l'hôpital Robert Debré à Paris "passant en revue l’accompagnement proposé pour les candidats à la transition en 2020" : y est expressément mentionné  "la mammectomie possible avant l’âge de 18 ans et (qui)  permet à l’adolescent de ne plus porter son Binder (vêtement spécifique comprimant la poitrine)."

Des mutilations sur des corps jeunes, des prises de traitement "qui ne sont absolument pas adaptés à des organismes en bonne santé" nous fait remarquer le Dr Rouyer évoquant ces dramatiques effets secondaires comme les carences osseuses ("des jeunes de 18 ans se retrouvent avec un squelette comparable à un individu de 80 ans") ou le développement de tumeurs crâniennes. Il insiste sur le phénomène de contagion sociale de ces désirs de changement de sexe chez les jeunes "un peu comparable à l'anorexie, assez courante chez les jeunes filles dans les années 90, qui se propageait à la faveur des blogs. Jusqu'à leur interdiction."

Mais là où l'anorexie était prise en charge pour être guérie, la transition sociale et médicale est encouragée, précipitée sans considération de la jeunesse du patient au nom du sacro saint principe idéologique "d'autodétermination". Parler des victimes collatérales, c'est s'exposer à la violence, à la haine, au terrorisme de la pensée des militants de la cause trans : Caroline Eliacheff (pédopsychiatre) et Céline Masson (psychanalyste) en font l'amère expérience. Pour avoir alerté sur La fabrique de l'enfant transgenre, elles ont déjà été interdites de parole à trois reprises en une semaine "sous la pression de militants LGBT".

Sabine de Villeroché
Sabine de Villeroché
Journaliste à BV, ancienne avocate au barreau de Paris

Vos commentaires

22 commentaires

  1. Vu qu’il existe un plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2020-2023, lancé par Élisabeth Moreno qui indique notamment que « l’école doit être aujourd’hui le premier lieu de sensibilisation et de prévention des LGBTphobies » et qu’outre une formation du personnel éducatif, le plan gouvernemental prévoit de « sensibiliser les élèves » (voir excellent article précédent sur les cours LGBT à Brest, etc…, j’invite chacune des victimes à s’inviter dans ces écoles où à demander au ministre de l’éducation nationale à ouvrir un vrai débat auprès de nos jeunes.

  2. Il faut dire et répéter la vérité. Ces manipulations faites sur des ados au titre de leur malaise transsexuel sont directement liées aux intérêts financiers des médecins, labos et cliniques qui les incitent et les traitent, ainsi que les assos qu’ils financent de façon occulte. Il faut dire et répéter que la suite de ces traitements est, entre autres, la maladie de Parkinson. Que plus jamais ils-elles ne seront en bonne santé. Plus jamais. Si en plus ils ne deviennent pas fous.

  3. Il y a une injonction des lobbies envers les sociétés à résoudre tous les problèmes personnels des individus, tous leurs états d’âme. Et le pire c’est que les Etats acceptent de se soumettre à ces pressions. Si Bernard veut devenir Brigitte, ou inversement, ce n’est pas à l’Etat de gérer le problème, mais à des psys. Ces lobbies font croire à des gosses à peine sevrés que le sexe et les chromosomes ne sont qu’une question de choix personnel, comme changer de vêtements ou de bagnole. Pour les gogos qui se laissent abuser, leur monde sera pire à l’arrivée qu’il ne l’était au départ

  4. « Le médecin (…) n’a répondu à aucune de mes questions concernant les risques liés à la prise d’hormones ». Alors il faut porter plainte contre lui devant le Conseil départemental de l’ordre du département où il exerce, pour défaut d’information. La procédure est gratuite et peut même se faire par mail. On est alors invité à une tentative de conciliation au siège du Conseil, en présence de deux conseillers ordinaux. Si on la refuse, la plainte est obligatoirement transmise à la juridiction de première instance : la chambre disciplinaire du Conseil régional.

  5. Les idéologies qui ont détruit l’Europe au siècle dernier étaient le communisme et le nazisme.
    Aujourd’hui nous allons recommencer cette extermination collective pour nous soumettre à une nouvelle idéologie celle des droits de l’homme !
    Notre Société au nom de l’écologie, c’est à dire la non prolifération humaine, encourage une autodestruction individuelle.
    Et toujours au nom des valeurs européennes, nous allons à présent vers un suicide collectif au moyen d’une nouvelle guerre mondiale !
    Car il est infiniment plus facile de faire sortir le Djinn de la guerre de sa lampe que de l’y enfermer à nouveau.

  6. Pas une seule pub sans des « éléments » d’inclusion pour les « lgbt + » … Sans parler des émissions et autres séries très « inclusives » aussi …
    Des « activistes » sont ravis que des drag-queen viennent faire leurs propagande dans les écoles …
    A l’Elysée, « tout va bien » ! … ou pas ! …
    La nature ne peut pas être massacrée sans conséquences … Il en est de même pour la biologie cellulaire que certains croient pouvoir « dominer » … Ils ont « le droit » de le faire sur eux mais pas imposer leurs délires de genre au niveau sociétal …

    • Dans les ecokes, et même les crèches…..

      On se dit écologique, et on s’attaque à ce qui justifie l’écologie, à ce que la nature a donné à des enfants trop jeunes pour avoir le droit de décider de transformer cette nature.

      Tout cela devrait être traité comme si il s’agissait de maladies, physiques ou psychiques, Non comme relevant de phénomènes normaux.

  7. Portez plainte tous ensemble , exigez que les médias informent des risques , faite vous entendre par tous les moyens .Ce que certains font pour du fric est affreux il faut qu’ils paient pour ces crimes et notre président bien silencieux sur le sujet .Mais qu’attendre d’un gars qui autorise les LGBT à intervenir dans nos écoles .Le massacre du peuple partout et même sur les plus jeunes voilà la mission de Macron .

  8. Ces jeunes ont des parents qui financent leurs désirs de grands malades car il faut être bien malade pour vouloir changer de sexe alors qu’on démarre dans la vie. Les parents sont responsables de ne pas avoir éduquer leur progéniture selon des principes naturels et normaux à savoir s’accepter comme on est sans suivre des modes débiles, destructrices et amorales. Cette automutilation irréversible se termine souvent dans la douleur voire par un suicide et ceux qui encouragent ce processus devraient être internés à vie car leur motif premier est financier et non par humanisme.

    • Il ne faut pas mettre cela sur le dos des parents qui n’ont pas forcément vu les choses venir. Ils sont, avec leurs enfants, victime d’une société en décadence, d’idéologies criminelles, du wokisme et de la cancel culture…..

  9. Et que font nos têtes pensantes? Dissoudre des identitaires relativement inoffensifs ne pose pas de problème… et dissoudre ces associations qui encouragent la mutilation d enfants, faits dont l aboutissement est souvent le suicide, largement documenté et prouvé? qu attends le gouvernement pour prendre des mesures sévères? Quelques rares cas sont peut être justifiés, mais plus souvent, c est « juste » un mal être passager, et las pas de retour en arrière possible…

  10. hallucinant très grave ..Encore une fois le manque de pédo psychiatre est criant …
    Il ya aussi beaucoup d’argent derrière toutes ces manipulations …

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