Football : fin (provisoire ?) du feuilleton Neymar

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Ainsi donc s'est terminé, lundi soir, le mercato d'été du football. Une fois de plus, c'est le PSG qui s'est le plus distingué. La diva brésilienne qui était venue de son plein gré à Paris voilà deux ans après avoir quitté Barcelone en très mauvais termes a soudain été prise de remords: « C'est le Barça que j'aime ! »

Les relations entre le PSG et le club catalan sont exécrables, nul ne l'ignore, et de là à penser que, du côté du Camp Nou, on ait manigancé ce revirement, il n'y a qu'un pas. Les offres du Barça, orales ou écrites, étaient toutes plus fantaisistes les unes que les autres, relayées par une presse sportive avide de propager ragots et rumeurs les plus folles. Ce qui est certain, c'est que dès le départ de l'affaire, le Barça, exangue financièrement, n'a jamais eu les 200 millions d'euros nécessaires à la transaction. Il s'est ingénié à pourrir les négociations en espérant faire perdre la face au PSG.

Vieux Parisien retraité du côté de Béziers, je reste supporter du club de la capitale même si, parfois, j'ai commis ici quelque article critique ou quelques réserves sur la gouvernance du PSG. Pour l'anecdote, je précise que je suis né et que j'ai vécu de nombreuses années sur une grande artère du XIe arrondissement qui s'appelle... le boulevard Voltaire (ça ne s'invente pas) ! Je ne peux, cette fois-ci, qu'adresser des éloges aux dirigeants parisiens qui ont su se montrer fermes et résister à ce qu'il faut bien appeler un chantage (on sent déjà la patte de Leonardo).

Qui a gagné ? Qui a perdu ?

Personne et tout le monde ! Le Barça reviendra à la charge dans un an après avoir amassé les 200 millions nécessaires à la transaction. Le PSG a fait preuve de sérieux et de fermeté tout en ouvrant la porte du départ à son joueur, moyennant l'indemnité normale de transfert qui n'a pu être versée.

La conclusion de tout cela est que Neymar, déçu et furieux, va devoir honorer son contrat, faute de quoi, ce sera le banc de touche et le placard, comme Ben Arfa, comme Rabiot.

Il lui faudra reconquérir ses supporters, la presse, les amoureux du football et redorer son image fort écornée à l'international, et particulièrement chez lui au Brésil. Une bonne saison sans blessures, sans escapades à Rio et sans bouderies et tout sera oublié. Les Français reverront une saison encore ce merveilleux joueur sur leurs pelouses avant qu'il ne rejoigne Barcelone où, selon lui, on vit mieux qu'à Paris... C'est son choix, à ce joueur !

Jean-Pierre Hanier
Jean-Pierre Hanier
Ancien chef d'entreprise

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