Deux astronautes américains réussissent à rentrer sur Terre : merci Elon Musk !

Des astronautes coincés ou en perdition dans l’espace : le scénario, qui a inspiré un film catastrophe comme Gravity, a été vécu par deux Américains pendant plus de neuf mois. Ils sont rentrés sur Terre sains et saufs mardi 19 mars, grâce à SpaceX. Autrement dit, grâce à Elon Musk.
Boeing en défaut
Une femme, Sunita Williams, un homme, Butch Wilmore, étaient arrivés en juin 2024 dans la Station spatiale internationale (ISS). Ils devaient y rester huit jours - le temps d’un week-end prolongé. Le vaisseau Starliner de Boeing ayant connu des défaillances qui laissaient présager un retour sur Terre à haut risque, décision avait été prise par la NASA de se tourner vers l’entreprise SpaceX pour trouver une solution. Pas de favoritisme, là-dedans : nous étions encore sous la présidence Biden. Juste que SpaceX était, sur le coup, meilleur que Boeing. Plus fiable.
Quelques heures avant leur retour, Sunita Williams et Butch Wilmore ont remercié par avance le président Trump et Elon Musk de s’être autant impliqués dans leur sauvetage. De fait, la capsule Crew Dragon a ramené sur Terre les deux rescapés. Elle a fini sa descente en douceur, freinée par quatre parachutes, dans le golfe du Mexique - rebaptisé golfe d’Amérique par l’administration Trump. Clou du spectacle : quelques dauphins sont venus nager autour d’elle, comme pour saluer l'exploit.
Splashdown of Dragon confirmed – welcome back to Earth, Nick, Suni, Butch, and Aleks! pic.twitter.com/M4RZ6UYsQ2
— SpaceX (@SpaceX) March 18, 2025
Elon Musk marque un point
De très belles images qui mettent à mal la propagande anti-Musk. Ces derniers jours, la communauté scientifique internationale, relayée par les médias, a fait de lui l'un des destructeurs de la recherche américaine à cause de ses coupes budgétaires dans l’USAID. Il a frôlé l’exclusion de la Royal Society britannique après une pétition. Vu le niveau technico-scientifique du sauvetage que vient d’opérer SpaceX, les accusations à son encontre tournent d’elles-mêmes en eau de boudin.
Cela se sent à la réticence de quelques médias français. Un article de France Info parle de l’affaire sans citer le nom d’Elon Musk. D’autres répètent avec mépris que SpaceX appartient « au multimilliardaire Elon Musk », comme si ce n’était qu’une question de moyens. Certes, il y a eu une polémique. Donald Trump a accusé l’administration Biden d’avoir abandonné à leur triste sort Sunita Williams et Butch Wilmore. Une accusation reprise par Musk, ce qui avait provoqué un vif échange entre lui et Andreas Mogensen, astronaute danois de l'Agence spatiale européenne (ESA). Le duo Trump-Musk excelle à créer des polémiques et à en tirer des résultats.
❤️❤️
pic.twitter.com/aAkJRKsu1Q— Elon Musk (@elonmusk) March 16, 2025
Objectif Mars
Tourner en orbite à bord de l’ISS, c’est bien joli, mais c’est comme faire le tour du périph’ : à la longue, c’est toujours pareil. La Lune, on connaît. Musk aime les défis. La prochaine étape de SpaceX, c’est la planète Mars. Une fusée Starship va prendre cette direction fin 2026, emmenant comme passager Optimus, robot humanoïde fabriqué par Tesla. Un premier vol habité pourrait avoir lieu en 2029 ou 2031.
Mais, note Numerama, « les prédictions d’Elon Musk sont rarement exactes, voire franchement mensongères. […] Les dates ne sont jamais correctement tenues. » Bien sûr : comme la NASA, comme Ariane, comme toutes les entreprises spatiales confrontées à des difficultés techniques qui dépassent celles de nos RER transiliens - qui roulent déjà si mal. Il est bon de prendre un ton méprisant avec Elon Musk, surtout quand il réussit. Le « bouffon sous kétamine », comme l’a surnommé élégamment le sénateur Claude Malhuret, paraît plutôt bon, dans le domaine spatial. Heureusement que les astronautes coincés dans l’ISS n’attendaient pas que M. Malhuret vienne les chercher avec une voiture de fonction.

Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR

31 commentaires
L’honnêteté intellectuelle oblige :
1) de souscrire avec enthousiasme au commentaire émis ci dessous par ‘PROVENCAL84’ ce jour à 9h22
2) de signaler que , selon un article paru à la page 12 du Figaro du 19/3/25, Elon Musk avait déjà proposé à la Nasa de lancer une capsule DRAGON pour aller rapatrier les deux cosmonautes coincés sur l’ISSI.. »
, « .MAIS CETTE OFFRE FUT REFUSEE EN SON TEMPS PAR L’ADMINISTRATION BIDEN » (sic).. (d’où l’exploitation politicienne actuelle)
Tout est bien qui finit bien, heureusement..
Bonne journée.
Biden n’a rien à voir avec le retour tardif de ces 2 cosmonautes. Tout s’est déroulé entre la NASA et SpaceX et seulement eux, avec bien des difficultés techniques à surmonter.
Réfractaires à la « conquête spatiale » s’abstenir de lecture…
Ne pas trop voir de politique dans cette dangereuse (2 navettes et 14 morts) et formidable aventure qu’est l’Histoire de l’ISS. Ce « laboratoire spatial » est peut-être le seul symbole vivant d’une possible paix universelle. Cela fera bientôt 25 ans qu’y séjournent à tour de rôle hommes et femmes de bien des nationalités différentes. Sauf erreur : viennent d’en revenir 2 américains, 1 américaine et un russe ; viennent de s’y installer 2 américaines, 1 russe et 1 japonais ; y sont restés 2 russes et 1 américain. Boeing ayant failli l’an dernier, les russes ayant décidé de ne plus envoyer de Soyouz, le seul système capable d’y amener et d’en ramener des cosmonautes est SpaceX, sous contrat délivré par la NASA sous l’administration Biden.
Elon Musk aura eu le mérite d’initier et peut être de financer des boites comme Tesla ou Space X mais n’oublions pas que ce sont des milliers d’ingénieurs qui ont réalisé le travail tandis que ce monsieur ramassait les dividendes !
Ce monsieur, qui sait si bien se rendre horripilant, à quand même réussi à mettre les bons hommes (et les femmes aussi, je sais!) à la bonne place pour obtenir le bon résultat. C’est, un peu, comme le champagne Moët (ou le cognac Hennessy) dont je doute que mr Arnaud ait fait les vendanges
Dans ce cas allez y ç.est sûrement à votre portée
Comme quoi on peut être un génie dans les sciences et pitoyable en politique, un peu comme le furent Albert Einstein, Léonard de Vinci, Galilée, Oppenheimer et tant d’autres. Ces exemples montrent que la compétence scientifique ne garantit pas le succès en politique. Les défis éthiques, les conflits d’intérêts et le manque de compréhension des dynamiques politiques peuvent transformer un bon scientifique en un mauvais politique.
« transformer un bon scientifique en un mauvais politique. » Un bon scientifique est incompatible avec la politique, comme l’huile et le vinaigre.
Avant de répéter mécaniquement les commentaires fielleux et jaloux sur Musk il serait prudent d’attendre 4 ans pour juger de la politique suivie par l’équipe Trump. Ce désir de les voir échouer est mesquin. Ils secouent un cocotier pourri qui ne plait qu’aux élites en place, laissons leur une chance de dévier la trajectoire idéologique actuelle de cette folle mondialisation.
Accueillis par des dauphins , belle image que nous offrent ces animaux plus intelligents et empathiques que bon nombre d’humains .
« Les chiens aboient, la caravane passe », Elon, Félicitations pour les 2 astronautes rendus à la terre-mère.