[Des lectures pour l’été] La Dame en blanc, de Wilkie Collins, 1859
Walter Hartright est un jeune et aimable professeur de dessin sans histoire. Un poste en province lui est soudain proposé pour enseigner son art à deux jeunes filles demeurant dans une belle propriété du Cumberland. Sa famille lui force un peu la main et il accepte.
La nuit suivante, rentrant à pied à Londres, il croise en chemin une jeune fille tout de blanc vêtue. Elle semble terrorisée et lui demande de la guider vers la ville. Il accepte. La conversation, confuse, s’engage. Puis elle disparaît. Deux hommes surgissent plus tard, hèle un policier et lui explique qu’ils recherchent une femme en blanc échappée de leur asile.
Le destin de Walter bascule. Il reverra la dame en blanc sans cesse pourchassée. Ses deux élèves du Cumberland seront mêlées à cette histoire et menacées par un complot dont la dame en blanc est la clé.
Les lecteurs de Boulevard Voltaire connaissent peut-être déjà Wilkie Collins et son excellent Passion et Repentir. La Dame en blanc est de la même veine, peut-être mieux maîtrisée encore.
Les rebondissements sont multiples et la forme du récit particulièrement originale : les différents protagonistes racontent successivement leurs aventures tout en respectant la chronologie des évènements afin que l’incertitude soit complète jusqu’au bout. C’est tout à fait réussi.
Considéré par les Anglais comme l’inventeur du roman policier, Wilkie Collins connut un grand succès et sa redécouverte récente est particulièrement heureuse.
Un livre, une fois commencé, qu’on ne lâche plus.
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