Dans vos commentaires cette semaine : « Lola, pauvre petite, pauvres parents ! »
Lola. Quatre lettres qui, au-delà d’avoir marqué l’actualité cette semaine, resteront gravées dans l’esprit des lecteurs de BV. Depuis le meurtre de la jeune Lola, vendredi 14 octobre, dans le XIXe arrondissement de Paris, beaucoup de questions restent en suspens.
Trois jours après le drame, les officiels tardent à réagir. Gabrielle Cluzel s’interroge dans « Lola, pourquoi un tel silence médiatique ? ». Pour Bruno, la réponse est simple. Lola n’est « pas la bonne victime ». Et ce ne sont « pas les bons coupables. L’essentiel étant de toute façon de ne pas faire d’amalgame et bien sûr (et surtout) de ne pas faire le jeu de l’extrême droite. » Mais pour beaucoup des lecteurs de BV, ce silence insupporte. « Aucune compassion de la part de nos dirigeants et responsables de cet acte d’une barbarie importée ? Quelles auraient été leurs réactions si la petite victime avait été d’origine algérienne et la tortionnaire française ? » questionne Loutrone. Les autres lecteurs adressent leurs hommages à la famille de la petite fille de 12 ans. « J’exprime toute ma peine et ma compassion aux parents de la petite victime », conclut Bruno. Ruth Abaga, de son côté, n’a pas de mots : « Pauvre petite, pauvres parents ! Quelle horreur ! »
Alors que les jours passent, une petite musique commence à monter dans le camp des bien-pensants : non à la récupération. « Lola : l’extrême droite est sommée de se taire », rapporte Iris Bridier. Quand, sur Twitter, Pascale Clark, journaliste passée par France Inter et RTL, écrit : « La cruauté sans nom infligée à la petite Lola justifierait amplement que l’extrême droite ferme sa gueule », les lecteurs de BV s’offusquent. « Ces gens-là sont tellement dans leur idéologie qu’ils ne supportent même pas la contradiction. Il pourrait y avoir un attentat avec 1.000 morts, ils trouveraient le moyen d’excuser les coupables. Ce sont avant tout de grands malades », s’emporte La Nation. Saint Zita abonde dans le même sens : « Et dire que ces gens-là ont libre parole sans retenue de bonne moralité et d’indépendance politique, qui vivent sur nos impôts. Jusqu’à quand va durer cette mascarade. »
Finalement, Gérald Darmanin daigne prendre la parole à propos du drame qui touche la famille de Lola. Dans l’article « Gérald Darmanin a menti », Clémence de Longraye revient sur les propos du ministre quant à l’irrégularité de la situation de la principale suspecte. « Darmanin a menti… Quel scoop ! Ce sera plutôt le jour où il ne mentira pas qu’il faudra marquer d’une pierre blanche ! » commente ironiquement Gafaroun. Garibaldi, lui, se désole : « Si c’était le seul ministre à mentir, ce ne serait pas trop grave, mais c’est toute la Macronie. » Zébulon, quant à lui, va plus loin : « Lola ne serait pas morte si ces incapables faisaient leur travail en expulsant tous ceux qui ne doivent pas rester sur notre territoire. Les parents devraient attaquer en justice l’État français. Ils auraient dû refuser de rencontrer Macron. »
Au milieu de cette colère et de cette tristesse résonne encore le chant des paras, interprété au pied de la statue de saint Michel aux Sables-d’Olonne, samedi 15 octobre. Dans son reportage, « Aux Sables-d’Olonne, les paras fêtent saint Michel, la statue ne bougera pas ! » Iris Bridier revient sur cet événement. « Un grand bravo à tous ceux qui ont encore le courage de défendre les valeurs de la civilisation française et honte à tous les démolisseurs », salue Michel. Marie-Odile, de son côté, écrit : « Belle cérémonie pleine de dignité et soutenue fermement par les Sablais. »
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