Chloe Cole : cette ex-trans dénonce les médecins qui l’ont mutilée 

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Cet article vous avait peut-être échappé. Nous vous proposons de le lire ou de le relire.
Cet article a été publié le 16/11/2022.

On entend beaucoup parler des activistes trans, mais on écoute beaucoup moins les témoignages de jeunes devenus trans et regrettant les mutilations irréversibles qu'ils ont subies. La parole de Chloe Cole n'en est que plus précieuse.

 

« Il m’est impossible de récupérer ce que j’ai perdu, mais je m’assurerai qu’aucun enfant ne sera blessé par ces menteurs et mutilateurs. » Il y a quelques semaines, Chloe Cole, une jeune Californienne de 18 ans, a décidé de poursuivre en justice les médecins et le groupe hospitalier qui ont encouragé sa transition sexuelle quand elle était encore mineure. Aujourd’hui, alors qu’elle regrette son choix, elle espère que son triste témoignage servira de leçon aux médecins qui prescrivent des traitements irréversibles à des enfants.


« Je ne pourrai jamais allaiter »

Bloqueurs de puberté, testostérone, double mastectomie… Le tragique parcours de Chloe débute en 2017. À l’époque, âgée de douze ans, la petite fille exprime un mal-être et une « confusion de genre » après avoir été exposée à des contenus LGBT sur les réseaux sociaux. Ses parents, ne sachant que faire, demandent un avis médical. Si les premiers spécialistes rencontrés se montrent prudents et préfèrent différer les soins, un docteur encourage la jeune fille à débuter un traitement hormonal. Dès le début de l’année 2018, Chloe se voit alors prescrire des bloqueurs de puberté ainsi qu’une thérapie hormonale. Mais l’état psychologique de la jeune fille ne s’améliore pas, au contraire. Les médecins assurent alors aux parents que « la dysphorie de genre ne guérira pas à moins que Chloe n'entame une transition médicale et sociale pour ressembler davantage à un homme »Selon ses avocats, ces soi-disant spécialistes seraient même allés plus loin. Ils affirment que la jeune fille court un risque élevé de suicide et menacent ses parents. « Préférez-vous avoir une fille morte ou un fils vivant ? » leur demandent-ils. Confrontée à ce choix impossible, Chloe accepte de consulter un chirurgien plasticien. Et alors qu’elle n'est âgée que de 15 ans, la jeune fille se voit retirer ses deux seins.

Rapidement après l’opération, elle commence à « regretter les hormones de transition et la chirurgie ». Chloe comprend qu’elle ne peut être heureuse qu’en acceptant son sexe biologique et naturel. Malheureusement pour elle, il est trop tard… Les traitements qui lui ont été administrés laissent des effets irréversibles. Outre un retard de croissance, Chloe peine à retrouver sa féminité. Malgré des tentatives de réparation, « sa voix reste grave et moins féminine », notent ses avocats. De plus, elle présente désormais un risque élevé de développer des troubles cardiovasculaires. Mais par-dessus tout, Chloe réalise que « la beauté de la maternité » lui a été retirée à un âge où elle ne le comprenait pas. « Ma vie adolescente n’a été que l’accumulation de douleurs atroces, de regrets et surtout d’injustices », écrit-elle. Et d’ajouter : « Je ne sais même pas si, parce qu’on m’a mise sous bloqueurs de puberté et testostérone, je serai capable de concevoir un enfant naturellement. Et je ne pourrai jamais allaiter. »

Poursuites judiciaires

Chloe a donc décidé de se battre pour qu’aucun autre enfant n’ait à subir le même sort. Soutenue par le Center for American Liberty (une association américaine de défense des libertés civiles), la jeune fille poursuit en justice les médecins qui lui ont infligé ces traitements, sans l’avertir des risques encourus et des dommages irréversibles. « Ces monstres », comme elle les appelle, ne lui auraient à aucun moment précisé les effets secondaires des traitements hormonaux (baisse de la fertilité, problèmes osseux, retard dans le développement cérébral, maladies cardiovasculaires…). Selon Chloe, il n’y a pas eu de « consentement informé » mais des « décisions contraintes ». D’autre part, la plaignante accuse les médecins d’avoir obscurci la réalité pour arriver à leurs fins et de ne jamais avoir mentionné que la dysphorie de genre, dans la plupart des cas, se résolvait d’elle-même.

« Par cette action en justice, nous tiendrons les "professionnels" impliqués pour responsables de leurs choix délibérés de mutiler les enfants et d’en bénéficier financièrement », annonce le Center for American Liberty. Une lettre a d’ores et déjà été envoyée aux médecins concernés, le 9 novembre, pour demander des dommages et intérêts et faire jurisprudence. En l’absence de réponse, Chloe prévoit de saisir la Cour supérieure de Californie afin que « le sang et les larmes des détransitionneurs ne soient pas vains ».

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 28/08/2023 à 11:17.
Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

70 commentaires

  1. Hé oui, voilà le résultat de ces médecins wokes et complètement cinglés !
    Tout comme la clinique londonienne Tavistock, dont le secteur « transition sexuelle » est maintenant fermé.
    Énorme scandale britannique, dont BV s’était fait l’écho il y a quelques mois.

  2. À mon humble avis, dans cette triste histoire, qui hélas n’est pas isolée, les parents sont aussi responsables du drame de cette enfant.

    • C’est évident car ils ont écouté des charlatans plus intéressés par la manne financière que par le bonheur de l’enfant.

  3. Disons une question de gros sous, quand elle aura touché quelques millions de dollars, tout ira mieux, il n’empêche que c’est médicalement scandaleux d’encourager des jeunes à de telles mutilations.

  4. Pas des médecins mais des bourreaux prêts à tout pour le fric . Dommage que les parents aient laissé faire .Et encore une fois pas un mot dans les journaux . Vite une loi pour interdire ces mutalions au moins jusqu’à la majorité de ces jeunes .

  5. Je trouve un peu facile de mettre en bloc la responsabilité sur les médecins, même s’il y des requins parmi eux. Une gamine de 12 ans qui se sent mal dans sa peau, ça relève plus de la crise d’adolescence (l’âge ingrat) que de la nécessité de changer de sexe. Chloe devrait peut-être en vouloir en priorité à ses parents et aussi à elle-même.

    Il semble en tout cas urgent de s’insurger contre les interventions en milieu scolaire de personnes LGBT.

  6. Ça a été beaucoup plus rapide que prévu.
    Pour les « enfants éprouvettes », les premiers reportages larmoyants ont mis 20 ans à arriver et l’affaire était pourtant bien moins grave.
    Bon, du coup on fait quoi?
    Et bien rien du tout, le business médical est bien trop juteux, ils ne vont quand-même pas faire une croix sur leurs Falcon 8X pour quelques sans-dents.

  7. Parlons de l’HAS en France et de son étude … comment dire … pipée voir trafiquée , mais notre gouvernement n’est pas à une dictature près … ( comme le scandal de la commission écologie !!!!)

  8. La propagande LGBT, la cupidité du système médical, cela fait partie de la vie américaine,
    ##
    Hélas, pas seulement de la vie américaine…….Ca vient chez nous….

  9. La propagande LGBT, la cupidité du système médical, cela fait partie de la vie américaine, et c’est tout de même le rôle des parents de protéger leurs enfants des dangers de la vie, ce qui comprend la protection contre les influences néfastes.
    Or, l’article indique que l’enfant a été perturbée sur les réseaux sociaux à l’âge de 12 ans. Sauf erreur de ma part, l’accès à ces réseaux n’est autorisée qu’à partir de 13 ans. Une réaction normale des parents aurait donc été d’empêcher matériellement leur fille d’accéder à des réseaux sociaux interdits, de s’informer des informations biaisées qui ont perturbé leur fille et de lui procurer des informations exactes provenant de sources neutres, non liées à une idéologie ou un intérêt quelconque.
    Ces parents ont commis l’erreur de consulter quelques médecins, mais cette erreur initiale n’était pas très grave puisque les premiers les spécialistes conseillaient de ne rien faire, donc d’attendre, médicalement parlant. Le problème est qu’à ce moment, ils avaient déjà abandonné leur rôle de parents, par conséquent, pour eux la solution ne pouvait être que médicale. Il se sont donc acharnés jusqu’à trouver un médecin qui agisse selon leurs vœux.
    Même si ses parents sont les premiers responsables du parcours de cette jeune fille, je pense qu’elle a tout à fait raison de poursuivre en justice les médecins qui ont fourni, à elle et ses parents, des informations biaisées et incomplètes par cupidité.

    • Entièrement d’accord avec vous ! À France, nous sommes pollués par ces mouvements Trans-genre qui interviennent dans nos écoles , qui perturbent nos enfants, nous avons tous été adolescents , nous savons que c’est une période fragile et le dialogue avec les parents est primordial ! Ces lobbies puissants empêchent tous repentis de s’exprimer (avortement, changement de sexe…) ce qui est un véritable scandale

  10. si tous les ados qui se trouvent mal dans leur peau passaient par les mains de ces « médecins », les exemples de ce genre se multiplieraient ; je trouve un rapport troublant avec l’affaire des soi-disant vaccins covid ; dans tous les cas, l’argent avant tout

  11. Bienvenue dans le monde merveilleux du progressisme, du transhumanisme et de l’Homme maître de son destin. Et bravo pour les victimes, dont l’âge aurait dû éliminer d’emblée toute ébauche de consentement.

  12. A mon sens, il n’y a pas que les médecins qui soient coupables! Il y a en premier lieu toutes ces organisations qui prônent la liberté de changer de sexe dès le plus jeune âge et bien sûr tous les hommes politiques « bien pensants » qui encouragent cette folie !!

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