Tous les chemins mènent au gay mariage

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Le mariage homosexuel fait encore parler de lui en la personne du nouveau ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, un autre évadé des Républicains.

Tandis qu’en 2013, celui qui faisait campagne pour devenir maire de Tourcoing s’opposait audit mariage gay, sa nomination à la tête d’un ministère a excité la colère de certains, dont celle de Caroline De Haas – une féministe à géométrie variable qui propose d’élargir les trottoirs dans tel quartier de Paris où il est préférable de ne pas être une femme, et encore moins un homosexuel, d’ailleurs ! –, qui s’est insurgée en ces termes : "Manifestement, l’homophobie n’est pas une ligne jaune pour Emmanuel Macron." Tout comme la christianophobie n’en est pas une pour vous et vos affidés, Madame !

Mais tout est bien qui finit bien, puisque Gérald Darmanin a fait acte de contrition en déclarant au Point :

Oui, je le ferai. Je le ferai d’autant plus que je regrette ce tweet ["Si je suis Maire de #Tourcoing, je ne célébrerai pas personnellement de mariages entre 2 hommes et 2 femmes"] qui était malvenu et dont je peux comprendre qu'il ait pu blesser. Le manque d'expérience pousse parfois à dire des bêtises. Je considère que la droite a fait l’erreur de ne pas instituer un contrat d'union civile quand elle était au pouvoir. C’était pourtant dans notre projet de 2007. Mon mandat de maire m’a fait évoluer sur ce sujet. J’ai appris la complexité de la vie et à manier avec prudence les certitudes.

Sincérité ou goût prononcé pour les dorures du pouvoir, je ne saurais le dire. Pour ma part, je trouvais plus de vérité dans cet autre tweet de Gérald Darmanin : "#mariage homosexuel et #adoption par les homosexuels, faut-il tout accepter sous prétexte que “la société évolue” ?" Une société qu’on ne laisse en fait pas évoluer librement mais que l’on force à aller dans un sens plutôt qu’un autre.

Voici, à ce propos, une anecdote qui révèle à quel point tout est bon pour orienter insidieusement les opinions de la jeunesse. Récemment, j’ai accompagné un adolescent au cinéma pour voir Alien: Covenant – ce dont je me serais volontiers passé, étant donné la médiocrité de ce film, loin du premier et génial opus de 1979 ! Eh bien, même dans cette superproduction américaine, un couple de virils aventuriers homosexuels de l’espace était parvenu à s’incruster. Presque partout – jusque dans la récente adaptation d’un dessin animé des studios Disney, La Belle et la Bête -, l’homosexualité s’invite. Trop, c’est trop ! Ce matraquage confine au harcèlement, à croire que l’adhésion à la doxa LGBT va devenir la condition sine qua non pour produire un film à l’avenir – ou devenir ministre !

Quant à l’accusation d’homophobie infligée à tous les séditieux, elle est aussi simpliste que souvent fausse, tout en ne prenant pas en compte son pendant : l’hétérophobie pavlovienne de certains fidèles de la congrégation LGBT, dont je me garderai bien de donner les noms par crainte d’un coûteux procès en sorcellerie !

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