BHL, Hollande, Hidalgo ou Pécresse sauvent l’Ukraine au théâtre Antoine

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« Rarement dans ma vie je n’aurai vu une querelle aussi claire : d’un côté l’homme qui a commencé sa carrière en arracheur de couilles de Tchétchènes, qui l’a continuée en butant ses opposants sur les marches des chiottes du Kremlin, qui se rêve aujourd’hui en petit Néron, acceptant que l’Europe brûle pourvu que son empire survive […] ; et de l’autre, […] l’incarnation inattendue et presque miraculeuse de cette figure de l’Europe, de cette petite princesse qu’on croyait oubliée, perdue dans les limbes de la lâcheté et de la honte, et qui ressuscite dans le bunker de Volodymyr Zelensky ou dans les rues de Kiev. »

Triomphante conclusion de Bernard-Henri Lévy à l’issue du « meeting de solidarité » qu’il a organisé pour soutenir le peuple ukrainien et son président. Elle témoigne du manichéisme assumé des propos de la soirée. On est là pour se tenir chaud au cœur, pas pour réfléchir.

Devant une salle comble du théâtre Antoine, à Paris, se sont succédé personnalités politiques et écrivains pour exprimer leur émoi à l’égard de la situation ukrainienne : Anne Hidalgo, Christophe Castaner, Jean Michel Blanquer, François Hollande et même Valérie Pécresse y sont allés de leur petit mot. C’était l’union des gauches et du centre contre le méchant habitant du Kremlin, qualifié d’« ogre » dévorant l’Ukraine, de « dictateur », de « tyran paranoïaque » ou encore d’« imbécile ». Chaque intervenant y allait de son petit mot pour apporter son soutien, sur fond d’émotions très vives. BHL faisait un petit point d’actualité entre chaque invité. Tout le public communiait à la même émotion.

La féministe ukrainienne Inna Chevtchenko, ayant de la famille en Ukraine, ne pouvait retenir ses larmes en partageant ce que sa sœur lui a écrit le matin même : « Tu sais, partout en Europe, le printemps arrive. Ici, en Ukraine, c’est l’hiver qui commence. » Elle a fait un aveu très intéressant qui éclaire les mentalités de bien des Occidentaux face à ce conflit : « La réalité nous frappe durement. Il est très difficile de l’admettre pour quelqu’un comme moi qui croit en l’utopie. Je vis avec mes utopies humanistes, féministes… »

Des allusions à « l’extrême droite » et à « l’extrême gauche » ont ponctué les discours : « Les masques sont tombés, d’une extrême droite qui courait après Poutine, qui attendait cet homme fort, le symbole de ce qu’ils considéraient comme le gouvernement le plus abouti sur la planète », a affirmé sans broncher Anne Hidalgo.

Le but de la soirée était d’apporter un soutien à l’Ukraine. Difficile de savoir si l’Ukraine s’est sentie aidée par cette initiative. Mais ce qui est sûr, c’est que la population de la salle est prête à tout pour défendre le pays assailli et qu’un « quoi qu’il en coûte » ne leur fait pas peur. À condition de rester au chaud à Paris, pas trop loin du théâtre Antoine.

Matthieu Chevallier
Matthieu Chevallier
Etudiant en journalisme

Vos commentaires

65 commentaires

  1. Hystérie totale orchestrée pour détourner l’attention et faire oublier, pour la France en particulier, les 5 années catastrophique de Micron au pouvoir.
    Ils se disent philosophes mais se sont surtout des parasites qui ont toujours vécu au détriment de qui les écoute. Il en manquait un, celui qui dans les années 80 prêchait pour l’élimination des vieux et des inutiles, des écritures digne de Satan en personne.
    Où étaient ils ces biens pensants quant l’OTAN martelait la Serbie??

  2. Le pire c’est que c’est la même chanson au parlement européen.
    Sans parler de la distribution d’armes sans aucune consultation démocratique. Ce ne serait pas un début de totalitarisme européen ?

    •  » En Occident, le monde présent est celui des apparences. En droit, l’individu est roi, en fait, il est dépossédé de son autonomie. En droit, on lui promet la jouissance, en fait, il est placé sous influence. Le grand art de notre temps est de donner au conformisme le nom de liberté, au dérèglement moral le nom d’émancipation. Aujourd’hui, le rideau commence à se déchirer. » Le dérèglement moral de l’Occident. P. Beneton

  3. Ah! C’est que ce pauvre clown de BHL, il en a lui, des cou….es!
    Ce harangueur vulgaire mais bien planqué des beaux quartiers!
    Honte à ce fourbe toxique qui défend l’Ukraine mais a détruit la Lybie!
    Mais son blindage personnel hollandesque et pécresque (autre preuve du même bla-bla-bla), lui permet de s’en servir de bouclier!
    On va lui permettre de vomir en public encore combien de temps?

  4. Remarquons que tous ces branquignols sont contre Poutine et à fond pour les « vaccins » ARN. Bizarre quand même!

    • Non pas bizarre : Poutine a refusé Pfizer et a créé son propre vaccin (un vrai, même s’il est loin d’être parfait), de même que la Chine…

    • J’ai de la peine de voir la majuscule que vous avez attribuée au mot « guignol », s’agissant de BHL.
      En tant que Lyonnaise, pour moi il y a Guignol et guignol.
      BHL n’est qu’un vulgaire guignolo, un pantin sans envergure.
      Déjà que la ville de Lyon est tombée aux mains d’écolos décérébrés, il est important que Guignol reste Guignol.
      À lire avec le sourire, svp.

  5. Décidément ces quatre là et bien d’autres, une clique de péquenots intellectuelles mais ils seront , si l’affaire tourne mal et c’est là le risque, à se barrer du pays en catastrophe

  6. Ou le courage en paroles, en se gargarisant de mots, avant d’aller manger dans une brasserie en vogue, ou entre plat et dessert, les fourchettes et couteaux en bataille, sus à ce nouveau guauleiter , car il n’est que cela, que l’on va mettre à bas, mais par volontaires interposés évidemment.

  7. Et la campagne présidentielle dans tout ça ? Vite oubliés le pouvoir d’achat des Français, l’immigration incontrôlée qui nous étrangle, le wokisme imbécile qui détruit notre culture, notre France déclassée, notre éducation à raz des pâquerettes, notre souveraineté anéantie. Non, tout cela est trivial, voyons. Pleurons tous ensemble mes frères (et sœurs), dans le confort de nos charentaises sur le sort funeste de l’Ukraine et oublions nous…

    • C’est pour cela si le petit dieu est réélu , le réveil des français va être douloureux

  8. Quelle caricature d’héroisme.
    Ce BHL est prêt à tout pour se mettre dans la lumière, faire parler de lui Sans jamais risquer sa vieille peau, bien sûr.
    Met-il seulement la main à la poche pour atténuer les souffrances de ceux qui ont tout perdu ?

  9. Peur de rien BHL ! Comme d’habitude, il va louer un studio photo où il se fera immortaliser dans un décor soigneusement arrangé de ville dévastée par les bombes, portant un petit sac de riz sur le dos en se mettant sur la pointe des pieds pour montrer qu’il est grand… puis après avoir bien vérifié que le cliché le met en valeur, il ira négocier la Une de Paris Match… avant d’aller boire un thé au café Flore… parfois il faut savoir se mouiller, quoi.

  10. Le chevalier blanc dans son costume des grands jours de correspondant de guerre, et toute la bande de gauche, soutien de la gauche américaine , ne se rendent pas compte que la guerre c’est sale et ça peut tuer. Le jour où une petite bombe russe tombera sur Paris, il sera trop tard pour demander la paix.

  11. Des résistants de salons ou de théâtre à l’image de BHL chevalier blanc de tous les combats médiatiques, arborant son éternel chemise immaculée au col savamment ouvert et des poignets non boutonnés, soignant son profil avec cette tignasse romantique d’un Frédéric Chopin.
    Ces postures indignées de Va-t-en-guerre de plateaux sont ridicules au regard de la tragédie que vivent les Ukrainiens qui attendent des actes,de vrais soutiens dans l’urgence de cette guerre fratricide et de vrais négociations

    • Le ridicule ne tue pas il le sait. Il vit dans son monde de bobos donneurs de leçons
      Regardant trop son miroir il ne s’aperçoit plus de bouffon qu’il est.

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