De Kadhafi à Bachar El-Assad, de nombreux dirigeants arabes ont joué double-jeu.
Les attaques au couteau se sont dernièrement multipliées.
Un bel esprit de droite, même s’il se laisse emporter par ses dadas anti-américain et pro-arabe…
Les élites ferment les yeux, la classe politique est veule, les intellectuels ne veulent pas voir.
Ou comment un pape, habile avec les médias, se retrouve au banc des accusés, pour avoir parlé d'« invasion arabe ».
Ne pas distinguer, ne pas discerner, ne pas discriminer, en définitive ne pas nommer.
Le politologue Marc Crapez donne son analyse au sujet du remaniement gouvernemental imminent.
Le centre de gravité des débats s’est-il droitisé ? Tout porte à croire que non.
Ceux qui crient le plus au loup de l’amalgame sont ceux qui, en réalité, y cèdent le plus souvent.
Je suis un subversif, un libertaire, un rebelle, un justicier, je défends la veuve et l’orphelin, je pourfends les tabous. Je suis engagé.
L’indécision légendaire de Hollande tient moins à son incapacité à trancher qu’à sa fidélité à une posture philosophique : ne pas singulariser.