Au centre de rétention de Marseille, une rixe entre Algériens blesse quatre policiers

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Que s’est-il passé au centre de rétention administrative de Marseille, samedi 17 décembre ? Un article de BFM Marseille titre : « 6 personnes blessées, dont 4 policiers, lors d’une rixe au centre de rétention », sans faire mention de la nationalité des fauteurs de troubles ni du motif. Boulevard Voltaire vous en dit plus.

Au centre de rétention administrative du Canet (XIVe arrondissement de Marseille), 82 personnes étrangères séjournent sans papiers. Ils attendent un jugement pour repartir dans leur pays d’origine si le juge en décide ainsi. Ici, les personnes ne sont pas des détenus mais des retenus — une nuance, certes, mais qui a son importance. Par exemple, contrairement à ce qui se passe en prison, ils déjeunent ensemble. La dispute aurait justement été déclenchée car le repas n’aurait pas été à leur goût. C'est en tous cas la version officielle car, officieusement, une source indique qu’il s’agit « d’un problème ethnique entre des Algériens d’Oran et d’autres d’Annaba ». Toujours selon cette source, 26 retenus venant de la région d’Annaba auraient affronté 4 Algériens d’Annaba.

Quoi qu'il en soit, voyant la situation dégénérer, les policiers interviennent afin de les séparer en utilisant des gaz lacrymogènes. Résultat : quatre fonctionnaires sont blessés, parmi lesquels deux ont écopé de cinq jours d’ITT. À ce stade, une question reste en suspens : comment des policiers censés être équipés ont-ils pu se faire tabasser ? Un fonctionnaire proche du dossier répond : « Déjà, le policier ne peut pas tirer avec son arme. » Et ajoute : « On possède également une matraque télescopique. Mais si on tape trop fort et que l'individu s'évanouit, ça nous retombe dessus. » Les forces de l’ordre sont aussi épiées par des associations qui défendent les retenus étrangers.

Cet événement ne surprend même plus le sénateur (Reconquête) des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier. « Je me suis rendu, il y a peu de temps, au centre de rétention de Marseille, témoigne-t-il. Le commandant de police me faisait savoir que les clandestins étaient des personnes violentes, certains avaient commis des viols, des meurtres, etc. » Des profils observés également sur le terrain par les policiers. « Ils sont violents parce que c’est leur dernier recours pour rester en France, ajoute l'élu. S’ils commettent un délit ou un crime pendant leur incarcération, ils seront jugés puis incarcérés en France. ». Combien de délits sont-ils commis par des sans-papiers ? Selon une source policière contactée par BV, sur le secteur de Marseille, ce chiffre atteindrait 80 %.

Kevin Tanguy
Kevin Tanguy
Journaliste stagiaire à BV, étudiant en journalisme

Vos commentaires

20 commentaires

  1. Preuve que s’ils sont partis de chez eux, c’est qu’ils n’y étaient pas non plus désirés (raison pour laquelle les pays africains ne veulent pas les reprendre). Je ne comprends pas pourquoi les matons s’en mêlent ! Qu’on les laisse !

  2. Qu’ils règlent leurs querelles de clochers, si je puis dire , dans leur pays . Nous les réglions , nous surtout dans le sud ouest , lors de match de rugby ou Soule qui est son ancêtre ! Ce n’était pas moins violent mais cela n’avait pas de conséquences collatérales . A lire ou relire les « Marcassins  » d’Yves Pèlerin

  3. « S’ils commettent un délit ou un crime pendant leur incarcération, ils seront jugés puis incarcérés en France.  » Dans ce cas, il ne faut pas s’embêter à les juger en France. Hop, renvoi à la case départ. J’ai la mauvaise impression que nos lois et réglements sont faits pour protéger les malfaisants. Quel autre pays subit ce que nous subissons ? Sachant, d’ailleurs, que le pire est à venir.

  4. A croire qu’on en redemande puisque les portes d’entrée sont à nouveau ouvertes…
    Vous avez dit « incapacité notoire de la macronie » ?…mais non, mais non, ce n’est qu’une impression…
    PAUVRE FRANCE ! ! !

  5. macron et sa clique feraient leur travail, ces gens ne seraient pas engraissés au frais des contribuables dans les prisons françaises. Le retour chez eux s’impose et vite fait. Mais ces élus n’ont pas de c……, alors nous continuons de subir

  6. Cette rixe a été montée de toutes pièces pour bénéficier d’une incarcération qui évitera l’expulsion et c’est ce que recherchent ces individus. Les policiers peuvent se préparer à en voir d’autres. Nous espérons cette fois-ci qu’ils vont dégainer et tirer.

  7. Il faut mettre tout ce beau à la porte, expédition en vitesse en Algérie. Quant aux associations ce ne sont pas elles qui dirigent la France. La police ne peut faire la Loi qu’avec des français et ils peuvent les tabasser sans en supporter les conséquences.

  8. Problème ethnique entre deux ethnies d’Annaba, mais quand les blancs arrivent, tout le monde se réconcilie et tape de concert sur les blancs. Comme ils n’avaient aucun mobilier urbain à casser dans le centre de rétention à l’issue des matchs de Coupe du Monde, ils ont décidé de casser du blanc pour égayer leur week-end … Ils auraient tort de s’en priver, c’est tellement jouissif, et c’est l’impunité totale dans le pays des droits de l’hom…..inien!)

  9. J’aurais été les gardiens, je les aurais laissé faire… s’ils se tuent entre eux, j’appelle ça « la sélection naturelle » !

  10. Ces malheureux Algériens en sont réduits à se battre entre eux, n’ayant plus de policiers ou de Français de souche sur qui se décharger de leur frustration et de leur ressentiment bien compréhensibles envers le pays qui les traite si mal, eux qui étaient venus enrichir la France et contribuer à sa diversité.

  11. On a l’impression de vivre les aventures des PIEDS NICKELES mais malheureusement, ce sont d’authentiques aventures et qu’il nous faut subir. Si on comprend bien, ils n’ont qu’à commettre un délit et ils gagnent le DROIT de rester en France un peu plus longtemps puisqu’ils seront incarcérés en France. On a vraiment un système grotesque et personne pour l’adapter à ce grand B…… causé par ces peuplades étrangères.

  12. Et voilà tu violes , tu agresses , tu tues et la récompense de la France : un peu de prison et puis libéré , et puis nourris , logés , soigner , peut être aussi des papiers un peu plus tard . Mais fallait juste y penser . Et les victimes , leurs familles elles seront vite oubliés si toutefois la presse en a parlé , ce qui est très rare dans ce pays ou la presse ne semble que très rarement au courant des agressions .Alors voilà s’il y en a un qui touche ma fille ou petite fille je m’en chargerai perso , m’en fout d’être ensuite nourrit et logé à vos frais , braves gens qui savez vous mobilisez pour un ballon et des mecs payés tellement que je ne peux même pas écrire le chiffre mais qui ne bronchezplus quand on s’attaque aux tiens .

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