Lundi dernier, jour de rentrée scolaire et de reprise professionnelle pour beaucoup de Français, un reporter de RTL circulait à vélo sur « la berge XVIe », à savoir le quai Saint-Exupéry. C’est la nouvelle piste cyclable à double sens qui longe la Seine entre Boulogne et le pont Bir-Hakeim.

"Magnifique spectacle !", disait le cycliste matinal qui regardait le jour se lever sur Paris… et les automobilistes rouler au pas sur la seule voie (une sur trois !) qui leur est désormais autorisée. À 9 heures du matin, lorsqu’il quitta son poste après trois heures d’observation, ce courageux reporter n’avait compté que vingt-deux cyclistes empruntant cette voie royale ouverte depuis le 24 août. Cela afin que la gent vélocipédique puisse "rallier la porte de Saint-Cloud au cœur de la capitale en toute sécurité et en moins de trente minutes", annonçait alors fièrement Christophe Najdovski, adjoint au maire de Paris chargé des transports.

Trente minutes pour les vélos, et 1 h 30 pour les autos. Et la détestation de « Notre-Drame de Paris » qui grimpe en proportion.

Car cette femme est, en effet détestée. De plus en plus. En passe de détrôner les quelques illustres qui l’ont précédée, les Taubira et consorts. Interrogé par Valeurs actuelles pour son « Brut » politique, le maire de Paris s’est offert l’un de ces moments de pure délire paranoïaques qui sont, paraît-il, le propre des gens qui savent ne pas être à leur place.

Question :
“Sur les réseaux sociaux, vous êtes notamment la cible souvent de l’extrême droite. Comment expliquez-vous que vous faites partie des personnes les plus contestées de ce bord ?”
Réponse :
“Je suis une femme, donc ça, déjà, c'est un point, je pense, important. Pour la fachosphère, je revendique mon origine espagnole, j'ai la double nationalité. Blasphème ! Donc, je pense que ça, ça doit être quelque chose qui les irrite au plus haut point. Je suis une femme de gauche. Je l'assume. Voilà, je le revendique. Je suis une femme qui porte l’écologie, un humanisme, et je suis une femme qui dirige la plus belle ville du monde. Alors, heu… je l’explique par ça.”

La plus belle ville du monde, cela reste à prouver, mais assurément la plus sale des capitales européennes, envahie par les rats. Seulement voilà, madame Hidalgo n’en sait rien puisqu’elle ne descend pas de sa limousine pour arpenter les rues et les trottoirs de sa ville, ou alors on fait le ménage avant qu’elle n’arrive avec sa cour…

Elle poursuit son propre panégyrique :

Toute ma vie je me suis engagée contre, justement, les racistes, les xénophobes, les antisémites et les gros machos, eh ben je vais continuer !

Un conseil, Madame Hidalgo, ne vous illusionnez pas. Haïe vous êtes, mais pas pour les raisons que vous imaginez. Les centaines de milliers de Parisiens qui vous détestent aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain n’appartiennent pas tous à la fachosphère ! Sauf à considérer, bien sûr, que tous les automobilistes, tous les piétons excédés par la crasse, les déjections et la vermine qui grouille, tous les riverains empêchés de sortir librement – et particulièrement les femmes ! – à cause des bidonvilles de migrants que vous laissez s’installer dans la ville sont d’extrême droite.

Votre défense est inepte, comme est inepte votre politique.

Le « principe de Peter », ça vous dit quelque chose ? Au cas où, je vous en rappelle l’axiome : « Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité. » Remplaçons employé par petit chef, petite "cheffesse" même, comme Jospin demandait qu’on appelât les femmes telles que vous. Une cheffesse grimpée sur son trône par la grâce d’un Delanoë qui, dit-on, le déplore aujourd’hui en privé. Une cheffesse qui a atteint depuis un moment déjà son niveau d’incompétence et ne doit qu’à son sectarisme à front de bœuf et son clientélisme de pouvoir se maintenir là où elle est.

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07 septembre 2017 à 18:44

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