« Vive le Hezbollah ! » : la librairie Les Deux Cités à Nancy à nouveau dégradée
Pour la librairie Les Deux Cités à Nancy, le calvaire continue. Après une année 2022 marquée par les assauts violents des antifas et le silence complice des pouvoirs publics, l’établissement d’Alexis Forget et Sylvain Durain est une nouvelle fois la cible d’une attaque. « Dans la nuit du mercredi 1er mars au jeudi 2 mars, à Nancy, la librairie Les Deux Cités a été la cible de dégradations avec notamment, sur la vitrine, un tag de nature islamiste. » L’inscription rose bonbon est tout sauf anodine : « Vive le Hezbollah ! » Mais que vient faire ce parti terroriste des fous d’Allah à Nancy ? La réponse est incertaine, mais il semblerait que cette dégradation survienne peu de temps après la venue de Yann Baly, président de Chrétienté-Solidarité, une association qui vient en aide aux chrétiens menacés en France, en Égypte et au Liban, comme l’indique la librairie sur son compte Twitter : « Cette dégradation - sans doute davantage une menace en réalité -, commise après avoir cassé la caméra de surveillance de la boutique, est peut-être à mettre en lien avec l'invitation récente, à la librairie, de Yann Baly. » Face à cela, les libraires ont décidé de déposer plainte, vendredi 3 mars, « après l’intervention de la police scientifique ».
« Nous voulions simplement être une librairie enracinée »
Au micro de Clémence Houdiakova, sur Radio Courtoisie, Sylvain Durain précise : « On avait été assez tranquilles pendant six à huit mois, et puis on s’est fait voler notre téléphone portable. Ajouté à cela, notre prestataire Internet a subi des pressions, ce qui fait qu’aujourd’hui, nous n’avons plus de site Internet. » Et de poursuivre : « Internet représente 30 à 40 % de notre chiffre d’affaires. Depuis le 1er mars, nous n’avons plus de contrat avec ce prestataire. » En plus des intimidations et des menaces, tout semble fait pour gêner l'activité commerciale. « Nous n’avons plus le droit de mettre nos présentoirs et nos livres d’occasion devant la librairie alors que toutes les autres enseignes de la rue et de la ville ont ce droit là. » La mairie de Nancy, tenue par le socialiste Mathieu Klein, ancien porte-parole de la campagne présidentielle d’Anne Hidalgo, a déclaré la guerre aux libraires : « [Le maire de Nancy] nous dit que nous devrions plutôt être bien content d’avoir pignon sur rue, que nous vendons de la littérature non démocrate. Cet homme nous a désignés comme ennemis. »
Une cagnotte ouverte
Dès son ouverture, le 3 octobre 2020, l’établissement a rencontré de fortes pressions venant de l’extrême gauche locale, en particulier du Bloc antifasciste Nancy dont le slogan parle de lui-même : « Le fascisme, c’est la gangrène, on l’élimine ou on en crève ! » Ce groupuscule écrivait : « À nous de faire en sorte que cesse de croître ce type de lieu en faisant notamment de l’antifascisme un projet politique désirable. » Face aux menaces constantes des antifas et l’inaction de la mairie, les libraires ont décidé d'agir. « Avec mon associé Alexis Forget, nous avons décidé de changer de stratégie, explique Sylvain Durain. Nous refusions d’être les ennemis de ces gens là [les antifas, NDLR], nous voulions simplement être une librairie enracinée : nous acceptons désormais le côté militant. » Pour sauver leur librairie, une cagnotte est ouverte depuis lundi 6 mars sur le site Helloasso. « Pour être tout à fait honnête, nous sommes proches de la fermeture, admet Sylvain Durain. Désormais nous acceptons les dons via l’association Le Lecteur lorrain. »
Julien Tellier
Journaliste stagiaire à BV
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13 commentaires
La gauche française, c’est la colonisation et les guerres, Il faut que soit la droite qui y mette fin. En le faisant elle est qualifiée par ces esprits socialosophistes de.conservatrice voire de… fasciste. Cette gauche, c’est la philosophie de l’échec, un principe d’ignorance abyssale, l’évangile de la jalousie.
On voit bien ici ce que peut être une démocratie pour notre gauche française .
Pour la gauche, la démocratie c’est quand elle a le pouvoir, et la liberté d’expression c’est quand elle seule a la parole.
C’est ça une République bananière, une de celles qui vont au gré des courants majoritaires par faiblesse et par lâcheté surtout. Je rêve alors de gigantesques autodafés de toute cette presse et pensée islamo-gaucho-wokiste.
Oui ! Avec de gigantesques brasiers !
Ces antifas sont la honte de la France. Le maire de Nancy aussi. Qu’attendons-nous pour les éliminer ?
Il serait peut être temps de s’attaquer à ces antifas fachistes. Si l’on voulait s’en donner la peine, on en ferait qu’une bouchée. Des gens qui agissent au nom de la gauche, macron compris. Le stalinisme est à nos portes et l’on ne bouche pas !!!
Mes souvenirs d’histoire sont flous mais pour ce qui est du fachisme c’est la nuit de cristal en soft. Tout y est y compris l’inaction des autorités.
Il semble qu’il n’y a pas plus fasciste que les antifasciste. Déclarer extrême droite c’est galvauder la littérature. N’oublions pas que la Nupes, alors le mot extrême lui vas aussi bien qu’un gant, là encore ces antifascistes qui n’ont que des yeux doux pour ce rassemblement hétéroclite à vraiment un comportement fasciste haineux et violent même jusqu’à l’assemblé où dans les médiats.
« Vous vendez de la littérature non démocrate » s’étouffe le maire socialo de Nancy. C’est vrai qu’en matière de démocratie et de liberté d’expression, les socialos sont une référence, le mètre étalon en quelque sorte …
Il faut une bonne dose de courage et de détermination à Alexis et Sylvain pour ouvrir quotidiennement leur librairie, raisonnablement ils ne peuvent travailler sereinement face à ce qui s’apparente à une chasse aux sorcières, le risque d’agression physique n’étant pas un jour impossible et sans parler du chiffre d’affaire en chute libre.
Après de telles déclarations à l’égard des propriétaires de cette librairie, le maire de Nancy, le socialiste Mathieu Klein mérite d’être traînés devant la justice, et d’être sévèrement condamné…
À moins évidemment que les juges Nancéiens ne soient tous membres de la secte communiste du « mur des c-ns ».
Et ces voyous ont la bénédiction du maire . Liberté d’expression à la sauce socialiste . Et toujours rien dans la presse .