Vendée Globe : un départ en solidaire, sans chenal et sans affluence

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Les 33 skippers sont sortis du chenal dès 8 heures, ce dimanche matin, pour rejoindre la ligne de départ. Aux fenêtres et aux balcons, les drapeaux  aux cœurs vendéens flottaient pour acclamer leurs futurs héros prêts à affronter cet « Everest des mers ». À 14 h 20 (le départ sera finalement retardé en raison des conditions météorologiques), ces 6 femmes et 27 hommes se sont élancés à la conquête des océans pour un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance.

Cette 9e édition laissera un goût amer, celui de ne pas pouvoir assister à ce fabuleux départ des navigateurs. En ce contexte sanitaire, le maire Yannick Moreau s’associe à la frustration de ses administrés, déclarant humblement : « Sablais parmi les Sablais, j’ai décidé de ne pas aller en mer assister au départ du Vendée Globe. Après m’être assuré de la bonne organisation de l’événement à terre dimanche matin, comme vous, je le suivrai à la TV avec un pincement au cœur et serai solidaire de tous les amoureux du Vendée Globe privés d’accès à leur bateau ou au chenal. » Une position saluée par les internautes sur les réseaux sociaux. Malgré le huis clos imposé, le maire a invité les Sablais à faire vivre l’esprit festif et populaire du Vendée Globe depuis ses fenêtres puisque leurs « encouragements seront les derniers que les skippers emporteront autour du monde ».

Le précédent vainqueur, Armel Le Cléac’h, avait remporté la course en 74 jours sur son bateau Banque populaire. Avec la rapidité des nouveaux IMOCA à foils, « si les conditions météorologiques sont idéales et que tout s’aligne bien », le vainqueur pourrait passer sous la barre des 70 jours, estime le skipper. Pour la petite histoire, Alex Thomson a emporté 67 jours de nourriture à bord de son élégant Hugo Boss. « Malgré un départ très particulier, le Vendée Globe reste une course mythique ! Une fabuleuse aventure humaine qui nous offre aujourd'hui beaucoup de rêve et d'émotion », déclare, de son côté, Véronique Besse, maire des Herbiers. Espérons que, d’ici l’arrivée des marins, la situation sanitaire se sera améliorée et permettra de les accueillir comme il se doit : des aventuriers épris de liberté, prêts à repousser leurs limites, prendre des risques et surmonter leurs peurs pour vivre pleinement leur vie. Une belle leçon de courage que nous offrent ces conquérants en ces temps si paralysants.

 

 

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