Une personne suspectée d’avoir joué un rôle dans l’obtention d’armes du terroriste de Trèbes, Radouane Lakdim, a été remise en liberté après un an d’emprisonnement à la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne).

Huit personnes mises en examen

Les attentats de Carcassonne et de Trèbes avaient marqué la France, le 23 mars 2018. Ce jour-là, Radouane Lakdim ouvrait le feu sur des CRS qui effectuaient leur jogging puis prenait en otage des clients du Super U de la ville jouxtant la cité de Carcassonne, Trèbes. Une attaque qui aura fait quatre morts, dont le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame et dix-sept blessés.
Depuis, l’enquête a permis la mise en examen de huit individus soupçonnés de complicités avec l’assaillant. Ils sont cinq à être toujours incarcérés, puisque vendredi 26 juin, la première chambre de l’instruction à Paris a permis à l’un d’entre eux de sortir de prison, dans laquelle il était incarcéré depuis un an.

Pas de procès avant de longs mois

Soupçonné d'« association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste » et de « détention et cession d’armes de catégorie A et B en relation avec une entreprise terroriste », il pourrait avoir joué un rôle dans l’acquisition d’armes de Radouane Lakdim. Placé sous contrôle judiciaire, l’individu de 28 ans pourrait comparaître libre, s’il respecte son nouveau régime.
Le procès des attaques du 23 mars 2018 ne devrait pas se tenir avant de longs mois. Trois juges d’instruction ont été désignés pour mener l’enquête. Une cour d’assises spécialement composée devra donc se prononcer sur la culpabilité des huit suspects.

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01 juillet 2020 à 20:51

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