Jean-Luc Mélenchon a peur. À tout moment, un fou, un fanatique d'extrême droite ou un jobard de l'ultra-méga-extrême droite peut surgir et le faire passer de vie à trépas d'une quelconque manière. Pour le protéger d'un Ravaillac éventuel, son service d'ordre national compte environ 300 bénévoles prêts à bondir. En complément de cette armée mexicaine recensée par Paris Match, un escadron de 30 militants encore plus remontés est dirigé par Benoît Schneckenburger, prof de philo, ceinture noire de karaté (ex-élève de Michel Blanc dans Les Bronzés).

Par le passé, des malfaisants ont envoyé à Jean-Luc une enveloppe contenant des balles. La menace plane, la méfiance s'insinue... Une porte qui claque, un verre brisé et la tête de file NUPES se réfugie dans les bras de l'un de ses gardes du corps. Fausse alerte... Rassuré, l'homme monte sur l'estrade et vocifère contre la police et les politiques sécuritaires. « À moi, la garde ! » Encore une fausse alerte. Un spectateur qui se mouchait bruyamment a déclenché le plan orange. L'équipe de déminage est sur les dents... Rien à signaler, le discours peut reprendre... L'orateur en était à son plan de désarmement de la police...

Malgré cette protection de tous les instants, Jean-Luc Mélenchon s'agacerait parfois du relâchement de son service de sécurité. Paris Match relate « qu’il faut l’exfiltrer sous peine de le voir pester contre une dame en fauteuil roulant qu’il a crue armée ». Une canne blanche, une minerve ou un œil de verre peuvent dissimuler une arme de troisième catégorie. Selon le magazine, le tribun exigerait désormais que lui soit installée une « safe room ». Plus agréable à l'oreille que « blockhaus », le dispositif consisterait en une pièce blindée à l'intérieur de laquelle serait placé le bijou de la gauche. Cette commande répondrait à un désir de protection « en cas d'attaque massive » (camisole de force non fournie). Selon toute vraisemblance, l'homme serait passé de la crainte d'un tireur isolé à un possible bombardement des troupes d'extrême droite ultra-méga-radicales. Un périscope fixé sur la boîte permettrait à l'Insoumis de voir arriver l'ennemi... Pour ne pas contrarier leur patron, à l'extérieur, quelques militants imiteront le bruits des avions, allumeront des pétards de 14 juillet... Boum, badaboum ! « C'est la guerre, chef ! On vous attaque par la droite. Marine et Zemmour arrivent les bras chargés d'explosifs ! Oh la la ! »

Sorti indemne de multiples assauts fictifs, le diamant de 70 carats sortira enfin de son écrin pour haranguer les foules... Malgré sa très haute dangerosité, la police ne parviendra jamais à tuer le ridicule.

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09 juin 2022 à 19:55

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57 commentaires

  1. Donc il tire sur la police mais il a une milice, comme un certain H…
    Que ferait- elle en cas de danger réel ?

  2. Cet article sur Mélenchon reprend un article de Paris Match. C’est la logique de tous les pseudos révolutionnaires qui cherchent à créer une milice privée de peur que la police officielle tombe sur des affaires personnelles pas claires.

  3. Il a peur de l’extrême droite ?
    Si elle existait réellement il y a belle lurette qu’on ne l’entendrait plus ! Ce type est complètement malade.

  4. Mélenchon est un type intelligent , mais qui a épousé la mauvaise cause . C’est souvent comme ça . Il est devenu dhimmi et même plus : il ne se contente pas d’accepter sa soumission à l’islam , il devance les revendications des islamistes .
    Lui , le laïque d’antan serait-il con-verti ? La question vaut d’être posée .

  5. Souvenons-nous de cette vidéo dans laquelle Mélenchon demande à l’un de ses sbires de « casser la gueule » d’ un homme souhaitant simplement le photographier dans la rue.
    Ce grand malade est vraiment TRES utile à Macron,c’est une évidence,à côté de ce malade il n’y a pas photo,le petit jeune magouilleur de l’Elysée bien propre sur lui est très rassurant!

  6. Attention au drone …Ecoeurant individu qu’il se tire en retraite et qu’il profite bien de ses comptes en banque.

  7. Que cette larve se méfie des fois que les policiers qui le protègent lui jouent un sale coup , ce serait je crois , la fête dans les chaumières .

  8. Entre Louis le quatorzième et Jean-Luc le premier, finalement peu de différence : l’un revendiquait être « l’État », l’autre entend incarner « la République » à lui tout seul. Dans les 2 cas la démarche relève plus de la dictature que d’autre chose.

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