Protégeons nos forces de l’ordre, remercions-les, soutenons-les, respectons-les !
Le brigadier Éric Masson est mort, mercredi, à Avignon, tué par les balles d’un criminel.
Il était papa, un mari, un ami et un serviteur de la France.
Nous sommes tous bouleversés par cette tragédie.
Abattu durant sa mission de service public, de droit régalien, en assurant notre protection, son assassinat vient s’ajouter à celui de Stéphanie, Jean-Baptiste et Jessica, Clarissa, Franck, Xavier, Arnaud et de beaucoup d’autres.
Être policier ou membre des forces de l’ordre, c’est être un gardien de notre sécurité, de nos droits et de nos libertés.
C’est aussi engager sa vie, pour autrui, engager sa famille et ses proches, la peur au ventre.
La peur au ventre car ils subissent de voir leurs photos placardées dans le hall d’une cité, avec leur adresse personnelle, l’école de leurs enfants.
C’est se faire tuer à son domicile devant ses enfants.
C’est devoir déménager parfois, se cacher, s’éloigner de son lieu de travail pour ne plus subir le harcèlement des trafiquants.
C’est aussi subir l’injustice venant de sa propre hiérarchie, de certaines personnalités politiques et de certaines associations malfaisantes. Comme lorsque Jean-Luc Mélenchon accuse de toutes les ignominies, ou encore lorsque Assa Traoré possède un « droit de tribune » dans la presse nationale pour défendre son frère, multirécidiviste, et accuser la police de faire son travail.
C’est subir le laxisme de la Justice et voir des coupables, parfois même condamnés, remis en liberté au nom d’une idéologie délirante.
C’est être en colère en entendant le ministre de la Justice déclarer être le ministre des détenus ou lorsque le président de la République parle de violence policière et ne dit pas un mot pour Éric Masson.
C’est être en colère en apprenant que le Défenseur des droits souhaite mettre en œuvre des zones de non-droit, sans contrôle de police possible.
C’est être en colère en entendant la gauche réclamer leur désarmement.
C’est être en colère en allant travailler le matin, avec des effectifs insuffisants, une absence criante de moyens matériel et humain. De passer plus de temps à remplir des papiers qu’à être sur le terrain.
Pourtant, ces hommes et ces femmes continuent, la tête haute, à être en première ligne pour affronter la racaille, la violence urbaine, les scènes de guérilla, l’explosion de l’insécurité et le terrorisme, parce qu’ils sont dévoués à leur pays, aux Français...
Remercions-les, soutenons-les, respectons-les et protégeons ceux qui nous protègent.
La source du problème, c’est l’État : coupable de laxisme, complices des coupables.
Rétablissons l’ordre, exigeons de la Justice qu’elle soit juste et ferme, réprimons avec sévérité ceux qui doivent l’être.
Que chacun sache que s’attaquer à un policier, c’est s’attaquer à nous, au peuple français. Ce n’est pas acceptable.
Le règne de l’impunité doit cesser !
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