Pour les étudiants de Sciences Po Lyon : semaine obligatoire de propagande LGBT

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L’Institut d’études politiques de Lyon n’en finit plus de promouvoir l’idéologie woke sans que cela n’inquiète, d’ailleurs, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Lundi prochain, et pour la troisième année consécutive, une semaine « Genre et inclusions sociales » sera organisée dans cette école. Il s’agira de cinq journées de cours, de formation et de travaux sur certains thèmes bien connus du mouvement LGBT. Six intervenantes, toutes des femmes (a priori), évoqueront les sujets suivants : « Queer : Mise en perspective historique d’une notion », « Genre et politiques sociales », « Genre et médias – perspectives nationale et internationale ». Les étudiants seront ensuite amenés à travailler en ateliers sur un sujet validé par « référent.e ». En effet, le planning est évidemment écrit en langage inclusif.

Rappelons que l’an dernier fut diffusé le film-documentaire Petite Fille qui raconte « l’histoire de Sasha, fillette de 7 ans, assignée garçon à la naissance ». C’est tout le combat « incessant que sa famille doit mener pour faire comprendre » la différence de cet enfant. Ce visionnage devait faire l’objet d’un soi-disant débat, mais c’était en réalité seulement l’occasion d’asseoir davantage une vision militante de la cause défendue.

Il est incontestable que certains IEP semblent s’inscrire durablement dans une démarche propagandiste. À titre d’exemple, la commission scientifique de sciences Po Lyon a attribué, le 23 février dernier, le Prix du Mémoire, pour un travail intitulé « Quitte à être mère, autant être lesbienne » (oui, c’est bien le titre du mémoire primé).

Aussi, certaines associations étudiantes, féministes et d’extrême gauche, se radicalisent d’une façon prégnante, allant même, en 2021, jusqu’à demander l’exclusion de la LICRA, qui avait noué un partenariat avec l’école. L’association antiraciste aurait eu un rapport ambigu avec l’islamophobie.

Pour certains étudiants de l’IEP de Lyon, cette nouvelle semaine, sur le genre et les inclusions sociales, ne passe pas. Ceux que nous avons interrogés expliquent que « la difficulté est de plusieurs ordres ».

Selon l’un d’eux, « l’école impose la constitution de chaque groupe de travail afin que les étudiants contestataires ne se regroupent pas et, ainsi, qu’ils puissent proposer un sujet pouvant contrarier l’idéologie défendue. Tout est fait pour qu’il n’y ait pas de véritable débat. Cela laisse peu de place à l’esprit critique. »

Un autre précise que « cette semaine est obligatoire et, en plus, le travail rendu sera sanctionné par une note à coefficient 2. Personne n’osera donc contester frontalement, de peur d’avoir un mauvais résultat. »

Ils ont alors décidé de mettre en ligne une pétition dénommée « Protégeons nos diplômes. Stop à la semaine genre et inclusion » sur le site mesopinions.com. On peut notamment y lire : « Les conférences organisées ainsi que les projections de films ne relèvent en aucun cas d’un enseignement nécessaire à notre développement personnel mais d’opinions politiques. Il n’y aurait donc pas de perte de niveau "académique" en cas d’annulation de la semaine. »

La Cocarde étudiante a également fait un communiqué en rappelant que « Sciences Po ne doit pas être une fabrique à wokistes ».

Mais pas certain que cela ébranle les inquiétantes fondations déjà mises en place. L’IEP paraît être engagée, inexorablement, dans cette voie wokiste, à telle enseigne que Le Figaro Étudiant avait dévoilé un sujet de partiel du mois de janvier dernier rédigé comme suit : « Les citoyen.nes.s. ont-iels le pouvoir en démocratie ? »

Il n’est sans doute pas nécessaire de commenter davantage.

Me Alain Belot
Me Alain Belot
Avocat au barreau de Paris, chroniqueur à BV

Vos commentaires

13 commentaires

  1. Il faut envoyer le programme de cette semaine à Poutine, Erdogan et Xi. Celà va sûrement les faire mourir de rire !…. Comment voulez-vous que les africains veulent encore dialoguer avec la France. Ils ne veulent pas se faire contaminer (ce virus est plus dangereux que le covid)

  2. Le débat « genre et inclusion » n’est qu’une mise bouche de la part des LGBT. Gageons que le prochain s’appellera « genre et excision » !

  3. Pour les quelques étudiants des hautes écoles qui ont encore l’esprit sain dans un corps sain, c’est-à-dire les étudiants de droite pour sacrifier au pléonasme, faites comme vos lointains aïeux d’il y a 150 ans, dans d’autres circonstances certes, autour de ce mantra « y penser toujours, n’en parler jamais » car vous aurez vous aussi, un jour, votre revanche. Hier il s’agissait d’une guerre militaire visant à récupérer des territoires perdus, aujourd’hui il s’agit d’une guerre anthropologique visant à récupérer des valeurs perdues. Ce combat-ci est encore plus important et fondamental que le précédent.

  4. le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. On ne sait même pas qui il est, encore moins ce qu’il fait.

  5. Qui a porté plainte ou porté une action pour annuler cette « semaine de la honte » ? Ales laisser faire, ils vont tout saccager.

  6. Honteux ces notes ségrégatives. Il faut renvoyer à leurs études ces chers inclusifs chez eux et pas aux frais de la population de gens normaux qui défendent l’humanité. et la nature puisque celle ci définit le sexe par des caractères physiques claire puisque ls genres ne peuvent se produire de façon non naturelle. Il faudra désormais présenter les attributs sexuels naturels pour déterminer le sexe. Si le cerveau est dérangé, ils peuvent toujours recourir à leur propres deniers pour faire soigner ce dérèglement.

  7. Bien entendu pour faciliter la compréhension nos LGBT woke demanderont aussi de faire visionner des films pornos dès la maternelle, et pour éviter des émeutes dans les EHPAD, que ces projections X soient aussi rendues obligatoires dans ces établissements. Naturellement pour faciliter l’assimilation il faudra instaurer dans ces lieux des salles de cinéma « naturistes » et gaver de viagra les vieux. La gauche woke a toujours des idées géniales

  8. Le point positif c’est qu’il font des études pour rien et ne feront jamais de politique

  9. Ça fait peur pour l’avenir ! Si de jeunes étudiants sont contre cette propagande, ils seront automatiquement rejetés, sanctionnés, j’imagine ! Mais cela ne durera qu’un temps car la réalité les frappera en plein visage !

  10. On comprend mieux le naufrage de nos « élites » et de la France lorsque l’on voit où et comment elles sont formées ! Nuls doutent que des pointures sortiront de ce goulag intellectuel pour victimes consentantes.

  11. Absence pour maladie des étudiants qui refusent ce bourrage de crâne . De quel droit l’école impose ce qui ne figure pas dans les programmes scolaires , que fait le ministre pour cette liberté que s’octroient certains . Et pire un gouvernement qui ne s’ offusque pas devant ces hors la loi .

  12. Arrêtons de s’offusquer de toutes les dérives de science po.
    C’est devenu une voie de garage, c’est tout et il faut la considérer comme telle.
    Pour ma part, aillant vu ces écoles changer, ça fait au moins 10 ans que je pouffe de rire quand on me déclare « j’ai fais science po ».

  13. Faire une manif ! Si les baby-bacheliers qui vont arriver à Lyon, nuls en maths (mais probablement pas en sexologie..) et à la recherche d’un éclairage sur le fonctionnement du « système » afin de s’éveiller l’esprit, gobent les insanités qu' »on » veut tout-de-go leur balancer, il faut un contre-pouvoir un chouilla plus « éveillé » ( si les parents n’ont pas fini le boulot) pour leur faire prendre conscience qu’on les prend réellement pour des cruches…

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