L’ISSEP, l’école de Marion Maréchal, se développe et ouvre une antenne à Paris

Thibaut Monnier, directeur général de l'ISSEP.
Thibaut Monnier, directeur général de l'ISSEP.

Elle entend préparer à « exercer des fonctions de direction dans l’entreprise ou les affaires publiques ». L’Institut des sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP), l'école privée d’enseignement supérieur créée en 2018 à Lyon par Marion Maréchal et Thibaut Monnier, à l'époque conseiller régional RN d’Auvergne-Rhône-Alpes, va ouvrir une antenne à Paris pour la rentrée prochaine. Un nouvel envol. BV a contacté Victoria Pourcher, directrice administrative et pédagogique : « C’est une réponse à une forte demande, précise-t-elle. Cela fait longtemps que des gens viennent de Paris et du nord de la France. »

L'antenne parisienne apportera plusieurs nouveautés. Outre les dix week-ends de formations, les étudiants auront la possibilité de s'inscrire à des « blocs ». De plus, une nouvelle formule avec une « formation à la carte » sera disponible. La formation est divisée en trois modules : management, science politique et communication/campagne électorale. De quoi former des générations de leaders !

À en croire la directrice pédagogique de l'ISSEP, l'offre rencontre un vrai public : « Nos classes sont toujours complètes pour la rentrée », assure Victoria Pourcher, qui tient à maintenir dans ses classes des effectifs raisonnables : « On a fait le choix qu'elles soient à taille humaine. »

Un « fiasco financier », l'ISSEP, comme l'assurent certains médias ? « On est dans une très bonne situation financière, rétorque Victoria Pourcher. Nous sommes une association, précise-t-elle, nos comptes sont publics. Mais on a l’habitude de la fausse et mauvaise presse. Lorsqu’on nous a accusés de "fiasco financier", un huissier est venu dans les locaux le jour même pour constater notre bonne santé financière et vérifier le nombre d’étudiants inscrits. »

Les attaques passent... Apparemment, les étudiants ne sont pas handicapés par l'image de l'école, bien au contraire : « À la sortie de leur magistère, 100 % des étudiants ont un stage, constate Victoria Pourcher. En ce qui concerne l’insertion professionnelle des étudiants, un tiers vont en entreprise, un tiers deviennent journalistes et un tiers entrent en cabinet politique. Pour nous, le contrat est respecté. On n’a pas d’étudiants qui se sont retrouvés sans rien. » L'installation de l'ISSEP à Paris doit encore élargir les chances professionnelles offertes aux élèves qui souhaitent s’engager.

Victoria Pourcher tire un bilan prometteur de l'aventure ISSEP : « Nous avons réussi à survivre aux années Covid, à remplir nos places, à avoir des projets de développement, à ouvrir une classe à Paris. C’est le reflet des ambitions des fondateurs. On est au-delà de ce qu’on imaginait ! »

L'ISSEP propose une formation de niveau Bac+4 et Bac+5, afin d’obtenir un magistère, et se base sur deux piliers pédagogiques : « la direction des hommes et de projet ainsi que les sciences politiques, économiques et sociales. » Un bagage précieux, par les temps qui courent...

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 12/07/2023 à 9:23.
Félix Perrollaz
Félix Perrollaz
Licence de Science politique à l'Université de Lille, étudiant en journalisme, journaliste stagiaire à BV

Vos commentaires

21 commentaires

  1. Hidalgo va condamner l’accès aux boulevards , rues , impasses etc qui mènent vers ce lieu comme elle sait si bien faire.

  2. Si une formation (reconversion) pour adultes était disponible en ligne ou à Nantes ça serait un gros plus !

  3. Personnellement, je soutiens financièrement l’ISSEP depuis sa fondation, car former des membres de la future classe dirigeante qui ne soient pas soumis à l’idéologie dominante est essentiel pour l’avenir du pays.

  4. Alerte info !!
    Coup de tonnerre dans l’Hexagone.
    Voilà une information qui devrait nous rassurer sur le devenir de la France et l’avenir du Monde !
    Alleluia !

  5. L’ISSEP, le cauchemar des:soi-disant « grandes écoles », ces nids à futurs élus bobo-gaucho.
    Si succès il y a, c’est qu’il y avait une place à prendre.
    Après tout SciencesPo est bien présente dans différentes régions, pourquoi pas l’ISSEP ?
    Les « rouges » on du souci à se faire !

  6. Comment çà, Marion Marechal ose réussir… C’est une insulte pour nombres de députés Nupes qui ont toujours vécus aux frais du contribuable.

  7. enfin une info qui fait plaisir à lire ! bravo à Marion et que le projet ISSEP se réalise à Paris dans de bonnes conditions, pas sûr qu’il n’y ait pas de dégâts par les gauchiste jaloux !!

  8. Il arrive à l’esprit très instantanément que créer une tel école tant nécessaire pour la pluralité au sein de notre nation n’est pas sans risque d’autant qu’elle remporte semble il un succès. Les forces de l’ordre ne pourront plus assurer la sécurité de tout le monde ayant déjà fort à faire avec la leur.

  9. Anne Hidalgo doit commencer à calculer les tracasseries administratives et les battons qu’elle va mettre dans les roues de cette école.

    • Bof, ce peut être à Neuilly, à la Défense, à Boulogne Billancourt ou encore à Issy Les Moulineaux et « l’Hidalgo » ne pourra rien y faire tandis que c’est toujours destiné aux parisiens, et à tout ce qui gravite autour de Paris, et jusqu’à Lille, Orl »ans, Rouen etc.

  10. Longue vie à l’ISSEP Paris, pour peu que les gauchos de service les laissent œuvrer dans le calme et la sérénité.

  11. Bravo et félicitations . Normal que certains n’aiment pas , il n’arrive pas à la hauter de ces étudiants et ont peur d’eux . Merci Marion et son équipe .

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