Le saviez-vous ? Seuls les Français de souche ne peuvent pas être (aux yeux de la loi) discriminés

doigt sur la bouche

Comme chacun sait désormais, la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse prévoit un dispositif légal qui permet de contrôler la parole publique. Deux délits pénaux sont récurrents : les injures publiques et les provocations publiques à la discrimination, à la haine ou à la violence envers un groupe de personnes, à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. La Justice veille particulièrement comme, d’ailleurs, un certain nombre d’associations de défense de l’opprimé.

Et rien de moins juridique, de plus idéologique que ces procès qui tordent allègrement le droit.

Que l'en en juge par un récent arrêt de la Cour de cassation du 21 février dernier.

Pour bien comprendre la décision de justice, il est nécessaire de reproduire quelques passages incriminés, considérés comme des provocations à la haine. Il faut bien reconnaitre que le prévenu, en l’espèce, n’y est pas allé avec le dos de la cuiller. Morceaux choisis : « Aujourd’hui, les immigrés viennent en France pour continuer à vivre comme au pays. Ils gardent leur histoire, leurs héros, leurs mœurs, leurs prénoms, leurs femmes qu’ils font venir de là-bas, leurs lois qu’ils imposent de gré ou de force aux Français de souche qui doivent se soumettre ou se démettre, c’est-à-dire vivre sous la domination des mœurs islamiques et du halal ou fuir. »

[…] « Les caïds et leurs bandes s’allient à l’imam pour faire régner l’ordre dans les rues et dans les consciences, selon la vieille alliance du sabre et du goupillon, en l’occurrence la kalach et la djellaba. » […]

Pour finir : « C’est le djihad partout et pour tous et par tous » […] « Dans la rue, les femmes voilées et les hommes en djellaba sont une propagande par le fait, une islamisation de la rue et les uniformes d’une armée d’occupation qui rappellent aux vaincus leur soumission. Au triptyque d’antan "Immigration, Intégration, Assimilation" s’est substitué "Invasion, Colonisation, Occupation". »

Pour les propos rapportés, le prévenu fut d’abord condamné devant le tribunal correctionnel mais relaxé en appel.

En effet, pour entrer en voie de condamnation, encore fallait-il démontrer que les propos visaient un « groupe de personnes » dans leur ensemble. La cour d’appel (arrêt de la cour d'appel de Paris du 9 décembre 2015) a estimé, au contraire, que ce qui avait été dit ne visait pas l’ensemble des Africains, l’ensemble des immigrés ou des musulmans mais uniquement une fraction de ces groupes. C’était une décision dont on pouvait se féliciter, car elle était juridiquement fondée et défendait, par là même, encore une certaine liberté d’expression.

C’était sans compter la Cour de cassation (arrêt du 21 février 2023) et la magie du droit. La plus haute juridiction a trouvé un subterfuge pour censurer la cour d’appel ! Elle a alors affirmé qu’un « sous-groupe » pouvait devenir un « groupe ». Et ce nouveau groupe, c’est évidemment les immigrés de confession musulmane venant d’Afrique.

Désormais, soyez donc méfiant ! Pensez à éviter tout propos litigieux envers les sous-groupes regroupés en groupe ! Bref, taisez-vous !

Rappelons tout de même, pour boucler la boucle, qu’en 2015, la cour d’appel de Paris avait jugé que « les Français de souche » n’étaient pas un groupe car ils ne correspondaient pas à une catégorie humaine que le législateur avait entendu protéger. Honnêtement, et sans l’intervention de la juridiction, on s’en était bien rendu compte…

 

Me Alain Belot
Me Alain Belot
Avocat au barreau de Paris, chroniqueur à BV

Vos commentaires

17 commentaires

  1. Française et bretonne de souche …je le dis ,le crie ,et le revendique ..alors je m’accroche aux branches …sans capituler .

  2. Tous les Français savent très bien qui sont les destructeurs de la France. Et parmi ceux-ci quelle est la religion concernée. De toute façon nous deviendrons bientôt minoritaires et peut être alors pourrons-nous être protégés

  3. « « les Français de souche » n’étaient pas un groupe car ils ne correspondaient pas à une catégorie humaine que le législateur avait entendu protéger »
    Est ce à dire que le législateur estimerait devoir protéger certains groupes et pas d’autres ?
    Ne serait ce pas exactement de la discrimination ?

  4. Triste constat, mais si l’on veut que le « Français de souche » retrouve sa place, c’est à lui aussi de placer comme représentants ceux qui veulent le défendre et non le remplacer.

  5. Nous ne sommes plus chez nous, nous ne sommes en sécurité nulle part ni chez nous ni dans la rue, nos biens ne sont pas protégés ( cf les squatters)) l’Enseignement de nos enfants la Justice et la Médecine sont en perdition et les administrations pléthoriques nous inondent d’interdits et de paperasseries. Où est le charme de la vie à la française. ? En ce moment la fuite semble être la seule issue pour un français de souche qui doit se taire, payer ses impôts et tout supporter.

  6. Les Français de souche ne correspondent pas à une catégorie humaine ? Dans quelques années on finira par nous expliquer qu’ils ne sont même plus des humains. On imagine la suite … Il faut reconnaitre qu’en France on met plus d’énergie à défendre les rats, pardon, les surmulots, que les Français dits de souche. Ça nous donne une idée des priorités dans ce pays. Quand nous aurons été éradiqués, je me demande qui paiera pour nourrir, soigner, loger et arroser de pognon ces « catégories d’humains » censées enrichir le pays ?

  7. Il n’y a qu’à comparer le générique des films des années 50/60 avec ceux de maintenant pour voir combien les noms ont changé. Malgré tout, Italiens, Arméniens, Vietnamiens, Espagnols, ces émigrés de cette époque, n’imposaient pas leur culture, mode, où religion, ils considéraient comme un honneur, une chance d’être en France.
    Cette citation : «  si tu es à Rome, vis comme les Romains, si tu es ailleurs, vis comme on y vit » devrait remplacer « Liberté,égalité, fraternité «  oui du moins la compléter.

    • Et polonais, vite assimilés , au point de franciser leur nom, tellement ils aimaient la France, et le Paris de l’époque ( années 70/80)

  8. Désormais la question qui se pose aux jeunes français d’origine européenne est la suivante, comment vont-ils faire pour éviter de devenir minoritaire sur la terre de leurs ancêtres ?

  9. Primo, le Français de souche étant généralement de race blanche (bien que les races n’existent pas), il ne peut être victime de racisme, le racisme anti-blanc n’existant pas non plus. Secundo, les discriminations ne s’exerçant qu’envers les groupes minoritaires, il ne peut en être victime tant qu’il appartient à un groupe majoritaire. En revanche il pourrait le devenir le jour où les Français de souche deviendront minoritaires (comment le savoir puisque les statistiques ethniques sont interdites ?); mais cette possibilité est exclue puisque le grand remplacement n’existe pas lui aussi, Pas de problème donc, tout va bien dans notre monde diversitaire.

    • La race « Français de souche » existe bien : c’est la seule qui génétiquement, ne peut pas travailler au-delà de 62 ans…

  10. Un français de souche est une personne dont le patronyme se retrouve plus souvent gravé sur les monuments aux morts que figurant dans les dossiers de la CAF.

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