USA : face à l’offensive anti-woke de Trump, Harvard en appelle aux tribunaux
Harvard serait-il complaisant avec l'antisémitisme de certains de ses étudiants ? Trump en est persuadé.

Depuis le 7 octobre 2023, jour de l’attaque du Hamas contre Israël, Harvard, joyau de l’élite universitaire américaine, est dans la tourmente. L’administration Trump a gelé 2,2 milliards de dollars de fonds fédéraux pour pousser l’université à réagir face à l’antisémitisme qui prospère sur son campus. En réponse, Harvard vient de porter plainte, criant à l’atteinte à sa liberté académique. Mais les faits sont têtus : slogans anti-Israël, intimidations d’étudiants juifs, colères de généreux donateurs et démission forcée de la présidente Claudine Gay après une audition désastreuse au Congrès. De son côté, Harvard jure n’avoir aucun problème et se drape dans un progressisme qui, pour beaucoup, masque une complaisance envers la haine anti-juive, travestie en militantisme pro-palestinien.
Un campus sous tension permanente
Devant les tribunaux, les avocats de l'État trumpien auront du grain à moudre. Depuis l’automne 2023, Harvard est secoué par des incidents troublants. Des pancartes réclamant « la fin du sionisme » et des slogans niant l’existence d’Israël ont marqué les manifestations pro-palestiniennes. Le professeur d’une université californienne, passé par Harvard et républicain assumé, nous confie : « J’ai vu des étudiants juifs intimidés, certains avaient peur de traverser le campus. » Ces débordements ne sont pas des cas isolés. En décembre 2023, Claudine Gay, alors présidente, s’est retrouvée sur la sellette lors d’une audition au Congrès. À la question de savoir si des appels au génocide des Juifs violaient les règles de Harvard, sa réponse floue a choqué. Forcée de s’excuser, elle a fini par jeter l’éponge. Malgré cela, Harvard persiste à minimiser, préférant les discours policés à une vraie fermeté dans les actes.
Sans tergiverser, Trump fait du Trump et gèle donc les subventions pour atteindre la prestigieuse université au porte-monnaie et la faire plier, l'accusant de ne rien faire pour endiguer le phénomène. Pour Harvard, c’est une attaque « inconstitutionnelle ». Mais pour les conservateurs, ces mesures doivent absolument briser une spirale de laxisme. Le professeur californien est catégorique : « Quand l’antisémitisme se planque derrière l’antisionisme, il devient une haine tolérée. Harvard ferme les yeux, et ça doit cesser. »
Trump, bouclier ou menace ?
Harvard, dans sa plainte contre l’administration Trump, soutient avoir pris des mesures, comme l’adoption de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA (Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste) en janvier 2025. Mais des incidents persistent. En mai 2024, le Brandeis Center a accusé l’université d’ignorer des actes de « harcèlement antisémite cruel ». Un rapport de la Harvard Jewish Alumni Alliance a révélé un climat hostile : des étudiants pro-palestiniens ont ciblé des cabinets d’avocats critiquant l’université, allant jusqu’à modifier leurs pages Wikipédia pour les discréditer.
En s’en prenant à Harvard, Trump vise un symbole du progressisme. « Ces universités se gavent d’argent public tout en protégeant des idéologies toxiques », lance un porte-parole de la Maison-Blanche cité par Fox News. Ce combat, qui vise aussi les universités de Columbia et Princeton, est salué par ceux qui, comme le professeur cité, voient en Trump un rempart contre l’antisémitisme déguisé : « C’est une prise de position courageuse contre une haine camouflée », nous dit-il. Dans le monde, de nombreux leaders et partis de droite suivent attentivement les étapes du bras de fer engagé par l'administration Trump face aux foyers d'un wokisme destructeur.

Julien Tellier
Journaliste
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21 commentaires
Les derniers événements de Lyon2 et les déclarations de sa présidente démontrent combien Trump a raison . Les universités, payées par nos impôts sont destinées à instruire les jeunes gens pas à nourrir l’islamo-gauchisme.
Parfaitement d’accord !
Nous comprenons pourquoi le « Trump bashing » tourne à plein régime dans les médias français.
Hélas.