Européennes : le RN célèbre sa victoire

Reportage de Boulevard Voltaire avec des réactions diverses : Philippe Vardon, Jean Messiha, du Rassemblement national, mais aussi de l'ancien Insoumis Andréa Kotarac et de Luc Lahalle, président de La Cocarde étudiante, présents à la soirée organisée par le RN au soir de sa victoire.

https://www.youtube.com/watch?v=mbAiVuu12js&feature=youtu.be

On imagine que vous êtes content ce soir ?

C'est évidemment une bonne soirée pour nous. C'est une victoire. Lorsque Marine et
Jordan se sont exprimés, nous avons compris que c'était la victoire du peuple. Elle fait,
enfin, payer à Macron son mépris, son arrogance et son entêtement.


Lorsque Marine Le Pen et Jordan Bardella se sont exprimés, ils n'ont pas parlé de
Nathalie Loiseau qui, rappelons-le, était la tête de liste de la République En Marche.

Dans la dernière ligne droite, la tête de liste de la République En Marche, le porte-parole,
le directeur de campagne était Emmanuel Macron. Il avait même sa tête sur les affiches.
Il avait dit qu'il mettrait tout son poids dans la campagne. Le message a été reçu 5/5. Il
avait fait preuve d'arrogance auprès des Français au plus fort de l' affaire Benalla en
disant '' qu'ils viennent me chercher''. Et bien, ça y est, ils sont allés le chercher !

Les Républicains sont arrivés en 4e position avec seulement 8 %.
Avez-vous une analyse sur ce qu'on appelait l'effet Bellamy ?

Je ne sais pas s'il y a eu l'effet Bellamy ou non. Manifestement, électoralement, cela ne
s'est pas traduit. On peut reconnaître à François-Xavier Bellamy un certain nombre de
qualités personnelles. Jordan Bardella avait d'ailleurs souligné lui-même les qualités de
François-Xavier Bellamy. La réalité, c'est qu'aujourd'hui dans la vie politique française,
il n'y a sans doute plus de place pour l'ambiguïté. Les Républicains disent une chose le
matin et en votent une autre l'après-midi.
Monsieur Wauquiez, monsieur Bellamy et monsieur Ciotti nous parlent en permanence
de frontières et de lutte contre l'immigration massive, quand, dans le même temps, leur
député européen vote la répartition obligatoire des migrants dans nos pays. Cette
ambiguïté n'est plus possible. Les Républicains et la France Insoumise en sont victimes.
Aujourd'hui, on est sans doute vers la grande clarification de la vie politique française.
Monsieur Bellamy était la façade, mais tous ses élus sortants ont cautionné toutes les
politiques mortifères de l'Union européenne. Elle aussi a sans doute était aussi sanctionnée.

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