Éducation sexuelle à l’école : SOS Éducation tire la sonnette d’alarme
Le ministre Pap Ndiaye est en poste depuis seulement un an, rue de Grenelle, et pourtant, tout le monde le connaît. Pour son soutien aux professeurs délaissés ? Sa lutte coriace contre les tenues religieuses à l’école ? Son grand plan pour rehausser le niveau scolaire en chute libre depuis des années ? Loin s’en faut. Le ministre de l’Éducation nationale fait parler de lui partout, tout le temps, pour l'un de ses sujets de préoccupation principaux, son obsession : l’éducation sexuelle en milieu scolaire.
Le 27 juin dernier, voici qu’il prenait - encore - la parole à ce sujet, annonçant fièrement avoir saisi le Conseil supérieur des programmes (CSP) pour que ce dernier élabore, « d’ici novembre », le programme de la future formation sexuelle : « Structuré par cycles, ce programme sera adapté à chaque niveau afin de couvrir les trois champs de l'éducation à la sexualité : biologique, psycho-émotionnel et juridique et social », explique le ministère, qui ajoute que ces propositions « devront accorder une place particulière à l'égalité filles-garçons, à la lutte contre toutes les formes de discriminations liées à l'identité de genre ou l'orientation sexuelle réelle ou supposée, ainsi qu'à la notion de consentement ».
Priorité à l'éducation sexuelle
Il faut avouer que l'heure était grave. Alors que la loi impose trois séances d'éducation sexuelle chaque année à l'école, il s'est avéré que le rythme n'était pas suivi, au point que trois associations des plus neutres - le Planning familial, Sidaction et SOS Homophobie - avaient tiré les oreilles au ministre, le 2 mars dernier, en publiant un communiqué intitulé « Cas d'école : l'État ne fait pas ses devoirs », annonçant saisir le tribunal administratif de Paris pour faire respecter cette promesse gouvernementale non tenue. Deux jours plus tard, Pap Ndiaye battait sa coulpe et assurait faire de l'éducation sexuelle l'une des priorités de son ministère. On aimerait que toutes les belles paroles de nos gouvernants soient aussi rapidement suivies d'effet que celle-ci : moins de trois mois plus tard, le CSP était saisi et un grand plan de formation des intervenants scolaires était mis en place pour remédier à cette injustifiable lacune.
Si l'autosatisfaction du ministre ne fait pas de doute, d'autres ont toutefois été moins séduits par son plan, comme SOS Éducation. L'association, qui milite pour une « amélioration du système éducatif français », a ainsi adressé une lettre ouverte, ce 30 juin, au président du CSP, Mark Sherringham, le suppliant de réfléchir à l'orientation censée être donnée au futur programme. Dénonçant des interventions « imposées dès la primaire à tous les élèves, [...] réalisées sans aucun cadre académique depuis des années », l'association explique que « des élèves ont été soumis à des contenus à caractère sexuel par une autorité, sans pouvoir s’y soustraire, c'est-à-dire sans pouvoir consentir ». Une situation traumatisante, que SOS Éducation assimile à « un cambriolage du moi intérieur. Une violation intimement ressentie. Un viol psychique. »
Un signal d'alarme bienvenu
Comment ne pas penser, en ce sens, à l'intervention de l'association OUTrans à l'École alsacienne (Paris VIe), au printemps dernier, au cours de laquelle les enfants, sans l'accord préalable de leurs parents, avaient dû subir une insupportable propagande transactiviste distillée dans les termes les plus crus ? Quid, encore une fois, du consentement ? Déplorant une formation imprégnée par les standards de l'OMS, qui place le plaisir sexuel comme norme morale, l'association supplie le président de prendre plutôt conseil auprès d'« associations indépendantes, neutres et sans conflit d'intérêts », qui sauront jauger ce dont l'enfant a besoin et ce qui, au contraire, le brisera.
Suite aux annonces de @PapNdiaye, @soseducation alerte le @ConseilSupProg «sous couvert d'éducation à la sexualité, les enfants sont soumis à des contenus à caractère sexuel par une autorité, sans pouvoir s’y soustraire, sans pouvoir consentir.» @MamansLouves
Page 1 du courrier… pic.twitter.com/J13lkM8cA6— SOS Éducation (@soseducation) July 3, 2023
Un signal d'alarme qui sera entendu ? Si, par ailleurs, le ministre de l'Éducation nationale pouvait s'occuper de la place des écoles au classement PISA...
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28 commentaires
Cet article me fait penser à un film des Montys Pyton dans lequel on ne se contente pas d’éducation sexuelle sous forme théorique, mais pratique: le professeur fait appel à son épouse pour une démonstration. Cela pourrait donner des idées à M P N’Diaye pour rendre plus vivants ce genre de cours
A toutes fins utiles, je vous signale l’initiative de ce jour communiquée par « Reconquête! » (le parti d’D. Zemmour) qui a mis en place le MOUVEMENT » PARENTS VIGILANTS » : il leur est conseillé de candidater aux élections de parents d’élèves POUR POUVOIR PESER sur les décisions imposées par la gestion calamiteuse de l’Ed. Nationale .
Espérons que cet appel sera entendu et suivi d’effets..Bonne soirée, Gisèle Marçu
.
Et les tables de multiplication ?? accessoires, dépassées, nous avons les calculettes! l’éducation sexuelle sera, elle-aussi bientôt dépassée, les bébés se feront dans des éprouvettes et des bocaux voir Le meilleur des mondes (Aldous Huxley).
L’école est faite pour instruire et structurer des enfants pour la vie en communauté.
L’éducation sexuelle devrait être laissé aux bon soins des parents .
J’ai une idée peut être un peu farfelue et je m’en excuse: ne ferait-on pas mieux de leur apprendre à lire, écrire et compter?
Maître ( ou monsieur le ministre) Dupont Moretti s’est aperçu que les parents avaient peut-être un rôle à jouer pour l’éducation de leurs enfants. Peut-être serait-il souhaitable de redonner leur juste valeur à un certain nombre de chose: que le ministère de mr N’Diaye soit défini de « l’instruction nationale » et que l’on rende aux parents l’éducation (qui leur revient), y compris sexuelle. Cela permettrait peut-être aussi de responsabiliser les parents des casseurs. Enfin, dans cette logique, il ne serait peut-être pas insensé de cesser de vouloir embrigader les enfants dès l’âge de la plus petite enfance en cessant de vouloir rendre l’école (garderie?) obligatoire de plus en plus tôt…
Non mais en soi, c’est pas forcément une mauvaise idée.
Il faut juste se demander si ces cours d’éducation sexuel vont empêcher les musulmans d’agir comme des musulmans.
Sincèrement, j’ai pas l’impression qu’on prenne le problème par le bon axe.
Ce qu’a dit Mathieu BOCK COTE est tiré du site « Santé publique France » organe du gouvernement
.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/sante-sexuelle/articles/l-education-a-la-sexualite#block-510393 mais le pire c’est ce que Mathieu a tenu à dire publiquement devant une Christine horrifiée et qui est tiré de ce site .onsexprime.fr/la-sexualite/le-sexe-comment-on-fait/pratiques-sexuelles-positions-comment-on-fait
C’est horrible mais n’en doutons pas les militants de cette bande de dégénérés du cerveau et du sexe, une « minorité opprimée » sera rattrapée par une autre minorité qui se croit opprimée à savoir les intégristes religieux les plus farouches bien connus de nos services de police. ET là il y aura des morts. Ce gouvernement est constitué d’écervelés irresponsables mal éduqués. Le Premier mal éduqué et la Première sont effectivement les premiers a avoir franchi la ligne rouge: l’un en s’en prenant à sa prof, l’autre en se laissant prendre par son élève. Quand le représentant de la France est un transgresseur compulsif il y a un problème
Education sexuelle en milieu scolaire ? sans doute pour que le viole se pratique dans les meilleures conditions.
La question que personne ne pose c’est : quel est le projet derrière tout ça ?
Pour y aller avec des sabots aussi gros, c’est qu’il y a derrière un projet de société qu’il faudrait relier avec les propos de Michel Onfray sur le transhumanisme…
En attendant, si les actions de ce ministre constituent des attentats à la pudeur pour les enfants, il faut le poursuivre en justice.
Tout à fait d’accord.
C’est la décadence avant la chute finale.