[Edito] Crépol : opération embrouille
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Décidément, Crépol reste emblématique de la violence terrible née de l'immigration incontrôlée. Et emblématique, désormais, de la volonté d’imposer un récit qui disculpe justement l’immigration et ses responsables. Dans un article appuyé sur l’enquête des gendarmes de la section de recherches de Grenoble (ils ont nécessairement eu le feu vert du ministère de l'Intérieur pour parler), Le Parisien reprend les détails de l’histoire. Une version idéologique accompagnée d'un éditorial qui ne l'est pas moins. Comme le dénonce Pascal Praud sur Cnews, on lit très nettement la volonté du journal d’éloigner ce spectre de la guerre civile que Crépol a si dramatiquement illustrée. Une fois de plus, comme pour l’attentat de la tour Eiffel, on va noyer le Français sous une avalanche de faits complexes et partiellement contradictoires, alors que l’enquête n’est pas terminée. Opération embrouille.
Un nom « historiquement français »
Dans cet article du Parisien, il y a ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas. Commençons par ce qu’on ne sait pas. « Le tueur de Thomas n‘est toujours pas identifié », écrit le quotidien. Mais deux suspects sont dans le collimateur, un jeune de 22 ans « d’origine maghrébine » et un jeune de 17 ans « qui porte un prénom et un nom historiquement français ». On y est. Si par hasard le jeune au nom « historiquement français » se révélait coupable, Mélenchon et le pouvoir respireraient mieux, on l’a compris. Mais ces deux victimes de l'idéologie prêtes à tout se trompent, car le déroulé des faits décrit scrupuleusement l’affrontement de deux univers totalement étrangers l’un à l’autre : la France traditionnelle et la France de l’immigration. Ces faits accusent, quoi qu’on en dise, la bande de jeunes sauvages de Romans. On entre là en terrain plus sûr. Les jeunes sont arrivés de Romans-sur-Isère dans cinq voitures, explique Le Parisien, « attirés par la présence annoncée de nombreuses filles »… Quatre d’entre eux sont venus tôt et ont pu entrer. Parmi eux, Chaïd a dû laisser à l’entrée le couteau de chasse qu’il avait emporté dans son survêtement aux couleurs de l’Olympique lyonnais. Sans doute pour séduire les filles. Les témoins, toujours selon Le Parisien, évoquent les regards malsains des jeunes de Romans ; l’un d’eux aurait même contraint une fille à danser. D’autres attendent dehors, boivent et cherchent à entrer. Neuf témoins ont entendu des propos hostiles aux Blancs, un seul des propos hostiles aux jeunes de Romans : une amie de Thomas L. l’aurait entendu dire : « J’ai envie de taper des bougnoules. » Un unique témoignage appelé à une exploitation forcenée.
La fuite à Toulouse
La bagarre se déclenche vers deux heures du matin. Un jeune de Romans, Ilyes Z., assure qu’il a été provoqué par un certain Thomas L. qui aurait tiré ses cheveux longs. Thomas L. nie. Pas de preuve à ce stade. Mais au moment de la bagarre, les témoins précisent qu’Ilyes Z. porte bien un couteau. Ils seront trente à se battre, parmi lesquels le jeune Thomas Perroto. À armes inégales car, « côté Romans, plusieurs agresseurs sont armés de couteaux », précise bien Le Parisien. « Coté rugbymen, on n’a que les poings. » Ce constat en dit long... Les banlieusards portent des coups pour tuer. Un coup de couteau blesse un vigile. Thomas L. passe près de la mort, il est poignardé à deux reprises, dont une fois « au niveau de la zone cardiaque ». Thomas Perroto y laisse la vie. En partant, un coup de feu retentit : ils étaient donc venus de Romans munis de couteaux et d'au moins une arme à feu. Une notion étrange de la « fête ».
Le Parisien omet de rappeler ceci : les jeunes de Romans, qui s’enfuient en voiture, seront retrouvés à Toulouse, en partance pour l’étranger. Une attitude pleine de noblesse et de pureté d’intention, cela va de soi. Restent deux suspects pour le meurtre de Thomas Perroto et la blessure du vigile, Ilyes Z. et Julien, un mineur de Romans. Les deux auraient une certaine ressemblance physique. Lequel a fait le coup ? On ne le sait pas, à ce stade. Un certain Yanis B.C. est de son côté impliqué dans la très grave blessure à l’autre Thomas, Thomas L. « De manière générale, aucun des neuf suspects mis en examen n’a reconnu avoir donné des coups de couteau, ajoute Le Parisien. Six sont écroués dont Chaïd, Ilyes et Julien. D’autres suspects courent toujours. » Il y a donc un mort de 16 ans, un blessé grave et d’autres blessés, mais pas de coupables à cette heure. Et des suspects en fuite. Encore une fois, tant de panache de la part de la bande aux couteaux confond.
Mensonge, fuite, dissimulation
Ceux qui ont été pris ont prononcé « des mots de compassion pour les victimes », assure Le Parisien. Soit ils vivent une conversion soudaine aux bienfaits de la civilisation, soit ils se moquent du monde, soit ils pratiquent assidûment la dissimulation pour sauver leur peau. Ainsi, en dehors de l’implication à ce jour imprécise d’un jeune au nom « historiquement français », apparemment bienvenu pour certains, on ne voit pas ce qui change dans le scénario.
Car 1) une bande de prédateurs venue pour l’essentiel d’un quartier d’immigration s’est bien imposée dans une fête de village traditionnelle française pour séduire les filles armée de couteaux, face à des rugbymen qui, eux, n’ont que leurs poings. À elle seule, la présence de couteaux et d'au moins une arme à feu en dit long sur le groupe, ses mœurs et ses intentions. 2) ce groupe applique la loi du silence, celle des mafias criminelles : mensonge, fuite, dissimilation, tout est bon pour échapper à une justice française que les quartiers ont pris l’habitude de mépriser. 3) les morts et les blessés graves sont tous du même côté, du côté de Crépol. Un hasard, sans doute. Le nom « historiquement français » ne changera rien à cela.
Ainsi, à Crépol, dans la Drôme, en novembre 2023, une horde d’habitants majoritairement issue de l’immigration a perturbé une fête de village puis blessé et tué certains participants. Le contre-récit, honteux, n'en est pas un.
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48 commentaires
Souvenez-vous de la guerre en ex-Yougoslavie dans les années 90. Les croates et serbes s’affrontaient de la manière la plus violente et barbare qu’il soit. Heureusement, nous n’en sommes pas encore là en France. La guerre dite civile est une terrible horreur et si les politiciens continuent d’afficher un esprit lâche et munichois, nous y courons directement.
On ne peut pas identifier le vrai coupable ? Qu’on les menace tous d’une grosse peine de prison, ils vont vite commencer à pointer du doigt…
On peut toujours les menacer, ils savent mieux que nous qu’entre l’annonce et l’action, il y a un gouffre, un océan, une Méditerranée.
Si les jeunes de Crépol avaient attaqué les « jeunes » petits anges, immédiatement les médias auraient dévoilé l’affaire et n’auraient pas parlé de « rixe qui a mal tourné ». Tout de suite Macron est au créneau etc etc on imagine bien. Donc l’embrouille médiatique ne tient pas.
Ne tient pas non plus l’histoire des prénoms car quand c’est Zemmour qui en parle, c’est clouage de bec, donc les médias ne doivent pas faire ce genre de commentaire.
Nom historiquement français….hahaha, je raconte l’histoire de mon père, nom et prénom français, il est Belge ( né en Belgique de parents belges re-ahaha). Mais il se fait qu’l est parti en Allemagne pendant la guerre, STO si on sait encore ce que c’est, le travail obligatoire. Mais voilà, son prénom est Albert comme bien des Allemands et son nom bien français est aussi bien allemand et il en a un peu profité, qui ne le ferait pas pour être tranquille à ce moment. Comme il apprenait la langue du pays et vivait chez l’habitant, il était invité chez les Fritz, peinard. ( Bon, il a connu aussi les bombardements au phosphore, une jeune fille tuée dont il est encore ému 50 ans après, ce n’était pas rose tout de même). Je raconte cela pour dire que le nom n’apporte rien en matière de nationalité, c’est juste des lettres sur un papier et Armand -Arman- Iman nous le confirmera. Il y a des étrangers qui sont plus français que certains Français.
Le journal » le parisien » est devenu la » Pravda » à la française , qui peut bien encore faire confiance à ce journal ?
Et aux autres?
Tordre le cou à la réalité pour éviter de briser le roman du vivre ensemble. Voilà la vérité. Nos dirigeants ont peur, non des jeunes délinquants, mais des Français. Tous leurs mensonges, leurs manipulations cherchent à cacher leur responsabilité dans l’ensauvagement de la France. A nous citoyens de ne pas trembler lorsque nous serons consulté aux prochaines élections pour remercier tous ces imposteurs qui nous mènent dans le mur.
On se base sur les déclarations des agresseurs, oubliant qu’ils ont agi pour tuer et blessé grièvement, en plus de Thomas, au moins trois personnes, qu’ils mentent et ne cessent de mentir, et on zappe les témoignages des victimes. On voit que côté penchent les journalistes . Ne soyons pas dupes.
Excellente analyse, mais ce qui est inquiétant c’est le silence du procureur et de la gendarmerie.
En principe la gendarmerie, si je ne me trompe n’a rien à dire, elle constate les faits et transmet aux autorités judiciaires et certainement politiques quand ça les concerne au premier chef. Heureusement que tout un chacun qui pense avoir une information, ne va pas la diffuser dans les médias. Cordialement.
Ce qui reste de la gauche (et du macronisme) s’enferme dans ses propres dénis dont la conséquence est le mensonge. Le déni est un signe psychiatrique. Comme l’islamisme et le mélenchonisme.
Vous en oubliez un: comme le macronisme qui, vu le nombre de ses adeptes friqués-gaucho-bobos qui en sont issus, est en voie de remplacer le socialisme mourant. Et c’est loin d’être réjouissant pour la France !
Je le cite et donc je ne l’oublie pas. Lisez bien
Il ne faut pas psychiatriser les opposants politiques: c’est une marque de dictature (URSS). Merci.
Mal vu : l’URSS enfermait dans des hôpitaux prisons et lobotomisait. Ici nous faisons simplement une analyse psycho-politique pour comprendre ce que nous affrontons et comment le démonter
J’ai entendu ça à la radio, en effet: hier, le procureur cherchait vraiment à noyer le poisson, indiquant à plusieurs reprises « l’enquête n’est pas terminée », cependant qu’il donnait « sa » version (inachevée donc), qui ramenait à une simple rixe de fête. Sauf que les uns avaient des couteaux, les autres pas, les premiers parasitant la fête en meute, etc. Le contre récit est en cours de fabrication.
Je pense que plus Macron, s’ingénie à vouloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes et plus il se plante. A force de nous mentir, on finit par ne plus rien croire, même s’il lui arrivait de dire une vérité, il a un culot monstre, mais ça ne suffit pas pour pouvoir prendre tout le monde et tout le temps, pour des imbéciles sans qu’ils s’en aperçoivent er en général ils n’apprécient pas. Mais comme il n’est pas très « finaud », il joue à ça passe ou ça casse, mais à trop tirer sur la ficelle ça risque de casser…dans sa figure!
Comme l’a dit justement Abraham Lincoln, « vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps. »
La France a donc, à défaut d’éternité, une histoire, selon Le Parisien : que nous voici donc rassurés !
« … tout est bon pour échapper à une justice française … » Et qui ne demande que cela!
Ce n’est pas et ce ne sera pas une guerre civile ;pour cela il faudrait que les Français se battent les uns contre les autres…
Nous sommes dans une guerre de civilisations.
Lorsqu’une petite crapule reconnue et patentée meurt accidentellement pour avoir forcé un barrage de police Paris est en feu pendant une semaine mais lorsqu’un jeune sportif est lâchement assassiné dans un bal alors qu’il ne demandait rien à personne c’est l’omerta de la part des politiques et surtout du gouvernement. Cherchez l’erreur!
Ça s appelle la discrimination positive le sport national de nos dirigeants français
Très Bonne Analyse .