Dans l’Allier : deux enfants au pain et à l’eau pour facture de cantine impayée, des millions pour les migrants !
Mélodrame de cantine à Saint-Pourçain-sur-Sioule.
Le maire condamne deux enfants de parents mauvais payeurs à un repas au pain et à l'eau. Pas de sous, pas de courgettes, pas d'épinards, pas de steak haché décongelé, rien. Ça leur apprendra. Tollé général dans le Landerneau. Emmanuel Ferrand, le maire affameur de petits enfants, est cloué sur la porte de l'école. À défaut de pilori, les habitants se débrouillent avec les moyens du bord. Rouge de honte, le tortionnaire tente de se justifier par la voix de son premier adjoint. « Le maire souhaitait que cela produise un électrochoc », explique-t-il aux médias indignés. Objectif atteint. Dès le lendemain, les électrochoqués arrivent ventre à terre avec un sac rempli de pièces d'or qu'ils déposent au pied du maire. « Si monseigneur veut bien se donner la peine de recompter... » (le lecteur aura compris que le narrateur a choisi le mode « conte de Perrault » pour relater l'incident).
« Nous nous sommes rendu compte cet été qu'un tiers des familles n'avaient pas réglé tous les frais de cantine au dernier trimestre, ce qui représente pour la mairie une perte de plus de 6.000 euros », ajoute l'adjoint commis d'office qui ne précise pas la cause de ces retards de paiements. Incivilité ou pauvreté ? Les deux, mon capitaine Iglo (restons dans l'univers surgelé).
Alors que les enfants se régalaient d'un bon morceau de pain accompagné d'un grand verre d'eau, leur a-t-il été raconté qu'à quelques encablures de là, 20 appartements répartis sur les communes de Moulins, Yzeure et Varennes-sur-Allier avaient été gracieusement mis à la disposition de 90 demandeurs d'asile ? Parvenant à maîtriser son courroux, monsieur le maire a-t-il informé les parents fautifs que le département allait dépenser 6 millions d'euros pour les migrants « mineurs » en 2019 (soit 1.000 fois la dette cantinière de la commune) ?
Rendre compte de cette utilisation de l'argent public aurait pourtant le mérite de couper l'appétit de quelques enfants et, ainsi, de réaliser des économies substantielles. Les maires ne savent pas s'y prendre.
Il est, par ailleurs, curieux que, face à ces aides préférentielles mirobolantes pour la pauvreté lointaine, les parents de l'Allier n'exigent pas homards et foie gras au menu des cantines locales. Du trois étoiles. Un disciple de Paul Bocuse derrière les fourneaux. La revendication menace la région.
Du pain et de l'eau pour les rejetons des mauvais payeurs (dont on ne connaît pas le profil) et open bar pour des mineurs africains parfois âgés de 25 ans qui ont eu les moyens de verser aux passeurs des sommes équivalentes à un ou deux ans du salaire moyen de leur pays. Le surréalisme de la situation n'a, semble-t-il, pas effleuré l'esprit du Thénardier de Saint-Pourçain-sur-Sioule.
Emportées par leur élan de générosité à l'égard de mineurs tombés du ciel, les préfectures d'Allier et d'ailleurs n'ont pas encore envisagé de réquisitionner le pain et l'eau destinés aux repas scolaires. Le jeûne pour sanction... Une idée à creuser.
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