Balenciaga trahi et dévoyé par le wokisme : la marque s’excuse

© Chelsea Lauren/Shutterstock
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On connaît tous Balenciaga. Cette marque de mode et de haute couture française créée, il y a plus de cent ans, par Cristóbal Balenciaga. Ce couturier, à l’allure superbe et au nom qui paraît danser sur un air de flamenco, habillait la famille royale espagnole. Dans les années 1930, il s’imposait comme le plus grand. Christian Dior le surnommait « notre maître à tous ». En 1972, il repartit en Espagne, son pays d’origine, pour s’y éteindre, laissant le souvenir de femmes à la beauté transcendée par ses robes, à commencer par Marlène Dietrich, Grace Kelly ou Elizabeth Taylor. Balenciaga avait contribué au beau, au vrai et à l’élégance.

Mais certains s’imaginent que tout doit avoir une fin. L’harmonie, la majesté et la délicatesse ne sont plus que des concepts patriarcaux. Il fallut alors procéder à cette désormais irrésistible déconstruction pour laisser place à une basse couture woke. C’est alors que les controverses sont apparues. En novembre dernier, une campagne publicitaire publiée sur le compte Instagram de la marque avait mis en scène des enfants vêtus ou entourés d’objets BDSM. BDSM ? Pour ceux qui l’ignorent, cet horrible acronyme signifie « Bondage, Domination, Soumission, Sado-masochisme ». Moins élégant... Une sorte de dégoût absolu vous prend lorsque vous visualisez les photographies réalisées sans doute par un cerveau malade.

La Justice devrait sévir avec autorité et interdire à cette personne l’exercice de la profession de photographe qu’il utilise pour assouvir ses pulsions. La société Balenciaga s'est contentée de frapper sa main très fort sur son petit cœur scandalisé, s’est excusée et, postérieurement aux critiques, a supprimé l’atroce campagne publicitaire. Naturellement, ils ignoraient tout dans la maison de couture ! D’ailleurs, la direction a porté plainte contre la société de publicité.

Mais ce qui demeure effrayant, c’est cette obsession à vouloir mêler l’enfance et la candeur qu’elle représente à une sexualisation adulte débridée. Car il ne faudrait surtout pas apprendre aux enfants le respect de son corps ou le don de soi dans le mariage, concepts surannés. Seul le désir, sans limite, voire interdit par la loi ou la morale, doit compter.

Si Balenciaga, au mois de novembre, a répondu comme une prude damoiselle qui n’aurait rien compris, la marque ne cache plus aujourd’hui sa volonté d’éveiller ses clients aux mœurs modernes. La styliste de Balenciaga l'affirme : « Je voudrais, en quelque sorte, effacer l’identification de genre d’une mode qui ne serait que pour les femmes. » Mais à force d’effacer et d’effacer encore, que restera-t-il ? Sur quelle base se feront les nouvelles créations ? Comme le disaient les Inconnus, sur le ton de l’humour, dans leur fausse pub Benetton : « C’est pas parce qu’on est tous différents, qu’on est tous pareils ! ».

Me Alain Belot
Me Alain Belot
Avocat au barreau de Paris, chroniqueur à BV

Vos commentaires

6 commentaires

  1. Il n’y a qu’une solution, boycotter ces marques et toutes les enseignes qui promeuvent la décadence, mais aussi celles qui privilégient les autres civilisations à la nôtre, en France, qui est la civilisation judéo-chrétienne.

  2. Toujours la même hypocrisie : libérons les femmes’ elles pourront fumer comme les hommes, libérons les hommes, ils pourront se maquiller comme les femmes, libéralisons les mœurs et chacun pourra laisser libre cours à ses bas instincts. Le lucre et le vice, les deux moteurs de notre société progressiste.

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