Aurore Bergé veut constitutionnaliser le droit à l’avortement

Cette initiative répond à la décision prise, vendredi, par la Cour suprême américaine de révoquer le droit à l’avortement au niveau fédéral.

Ce samedi 25 juin, Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, a déposé une proposition de loi visant à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution française « pour empêcher toute entrave à ce droit fondamental qu’est l’avortement », a précisé la députée.

Cette initiative répond à la décision prise, vendredi, par la Cour suprême américaine de révoquer le droit à l’avortement au niveau fédéral. Cette révocation permet à chaque État américain d’interdire l’avortement chez lui (selon Le Monde, déjà sept États l’ont interdit depuis vendredi). « C’est une décision catastrophique pour les femmes », a réagi Aurore Bergé, ce samedi matin, sur France Inter, ajoutant : « Dans le monde, vous avez une femme qui meurt toutes les neuf minutes parce qu’un avortement a été mal pratiqué, mal sécurisé. » La nouvelle présidente du groupe LREM à l’Assemblée nationale a donc décidé de déposer « dès aujourd’hui », cette proposition de loi inscrivant le droit à l’avortement dans la Constitution.

Vendredi, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, avait proposé qu’un texte soit mis en place. Elle a affirmé être « ravie de voir la Macronie se décider enfin à constitutionnaliser le droit à l’avortement ».

Les débats débuteront dès lundi pour accepter ou non cette proposition de loi.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 27/06/2022 à 12:23.

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