Attaque de Villejuif : et dire que 2020 commence à peine…

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Que savons-nous, à cette heure, de « l’attaque », selon le mot de Laurent Nuñez, du parc des Hautes-Bruyères à Villejuif ? Assez peu de choses, car les informations arrivent au compte-gouttes

L’homme qui a poignardé mortellement un quinquagénaire tentant de protéger son épouse, blessé cette dernière ainsi qu’une autre femme, puis essayé de s’attaquer à d’autres passants avant d’être lui-même abattu par les forces de l’ordre, avait 22 ans, s’appelait Nathan C., souffrait de troubles psychologiques et s’était converti à l’islam. Dans son sac à dos, des documents en arabe, « en lien avec la religion », selon Le Parisien, ont été retrouvés et, selon plusieurs témoins, il aurait crié « Allahou Akbar » avant de se jeter sur ses victimes, pieds nus et en djellabah. Connu des services de police, il n’était cependant pas fiché S et le parquet antiterroriste ne s'est pas encore saisi. Les lecteurs en tireront les conclusions qu’ils voudront.

Emmanuel Macron, lui, n’en pense rien, si l’on en croit son message à encéphalogramme plat, aussi lisse que le crâne d’un chauve et ayant l’avantage d’être assez vague pour pouvoir être réutilisé à loisir sur tout autre terrain du même nom : « L’année s’ouvre endeuillée par le drame de Villejuif. J’adresse mon soutien aux victimes de l’attaque, à leurs familles ainsi qu’aux forces de l’ordre. Nous poursuivons avec détermination la lutte contre la violence aveugle et notre combat pour la sécurité de tous les Français. »

Peu de certitudes, donc, dans cette affaire, sauf deux.

Les Français échangent actuellement leurs vœux… mais savent déjà qu’ils sont pieux : l’année 2020 promet d’être déjà terriblement semblable aux précédentes.

Il est encore des hommes humblement héroïques capables de sauver leur épouse au péril de leur vie. Preuve, peut-être, que tout n’est pas fini ?

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