À Mayotte, la France essaye de reprendre pied !
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L’opération qui, pour des raisons évidentes d’efficacité et de sécurité, devait rester secrète a néanmoins été ébruitée dans Le Canard enchainé, le 24 mars dernier. « Le commandement était furieux, l’ébruitement d’une telle opération est une mise en danger directe des forces de sécurité sur place », affirme Jean Bexon, journaliste local.
Une opération dénoncée à Paris, saluée sur place !
Si on en croit les commentaires des internautes locaux, l’opération Wuambushu était attendue et répondait à un besoin précis. « Vivement le temps de l’action pour que nous retrouvions un peu de sérénité à Mayotte », a notamment réagi Mansour Kamardine sur son compte Twitter. Autre signe de l’aspect crucial de cette opération pour la survie de Mayotte, la dénonciation par l'autre député de l'île, Estelle Youssoupha (LIOT), des chantages dont elle a été victime autour de la motion de censure déposée par son groupe pour contrer la réforme des retraites. « On me fait comprendre que si je soutiens la motion de censure transpartisane, cela empêcherait la destruction de bidonvilles à Mayotte. Vous imaginez la gravité du chantage ! » déclarait l’élue mahoraise dans la matinale de Radio Courtoisie, le 24 mars dernier. Outre le cynique moyen de pression, si les propos de la députée sont véridiques, on note l’importance d’une telle opération pour les Mahorais qui y voient une condition à leur survie
Mais toutes les voix ne sont pas unanimes. L’antenne locale du Syndicat de la magistrature a dénoncé « l’instrumentalisation dont fait actuellement l’objet l’institution judiciaire à Mayotte, mise au service d’une politique pénale décidée par le ministère de l’Intérieur et alimentée par un amalgame entre immigration et délinquance » dans un communiqué. Les artistes non plus ne sont pas en reste. Ainsi, le Comorien Sœuf Elbadawi a-t-il violemment attaqué la politique française à Mayotte. Une diatribe qui lui a valu une réponse de la conseillère départementale de Mamoudzou Hélène Pollozec, qui lui a rétorqué : « Vous avez choisi l’indépendance, nous avons choisi la France. » Et de dénoncer « l'"art" au service de la propagande comorienne contre Mayotte ».
En bref, derrière une opération que certains dénoncent déjà comme un coup de communication servant de marchepied au ministre de l’Intérieur se cache un enjeu bien plus réaliste que politique : un département français délaissé et ployant sous le poids de l’immigration incontrôlée. « L’opération "Wuambushu" est une expérimentation qui montrera que la lutte contre l’immigration clandestine est avant tout une question de moyens », analyse Djamaldine Djabiri, représentant du syndicat SGP-Police sur place. En bref, un test grandeur nature des défis posés par les flux intarissables d’immigrants clandestins qui perturbent l’équilibre de la justice sociale. « Les femmes mahoraises partent accoucher à La Réunion car les maternités de Mayotte sont prises d’assaut par des Comoriennes venues accoucher sur le territoire français », précise une source sur place. Aujourd’hui Mayotte, demain la France, donc...
24 commentaires
Grace à Sarkozy la porte de la France c’est grande ouverte à Mayotte .
Laurent Wauquiez avait évoquer la suppression du droit du sol à Mayotte pour en réduire l’attractivité auprès des Comoriens…. bon sens… mais qui lui a valu d’être traité de fasciste par la Gôôôche!
Devrions nous remercier Sarkozy d’avoir fait de Mayotte le département ayant le plus fort taux d’immigration, ce n’est pas une réussite loin de là.