En temps de guerre, seuls les actes comptent pour éradiquer le danger
Le sacrifice du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame apporte un témoignage exceptionnel qui réconcilie les Français avec leur France malade, divisée, trahie.
Nous partageons l’immense souffrance de la famille de ce héros et de la gendarmerie nationale. L’honneur de ce corps d’élite se trouve une fois de plus confirmé par le dévouement exemplaire d’un chef capable d’assumer sa responsabilité jusqu’au don suprême de sa vie. Il y a peu de milieux dans notre pays, aujourd’hui, capables de faire place à de tels êtres, supérieurs non pas par le pouvoir mais par le cœur.
Le lieutenant-colonel Beltrame appartient à cette grande cohorte du courage qui fait l’honneur des serviteurs de l’État-nation, avec le préfet Jean Moulin et les martyrs de la Résistance, le préfet Claude Érignac et les nombreuses victimes anonymes du devoir et de la vie offerte pour que l’âme de la France survive. Il compense l’attitude de ceux de notre génération qui lâchent prise et oublient l’amour de la patrie.
Comment expliquer et admettre qu’un pays en guerre puisse nourrir dans son sein des serpents déterminés à tuer ? Pourquoi faudrait-il attendre que l’ennemi passe à l’acte pour le mettre hors d’état de nuire ? Pourquoi les individus dont on connaît la détermination à porter la mort ne pourraient-ils faire l’objet de contrôles personnalisés d’information a priori, dans la mesure où les textes inspirés de l’état d’urgence permettent de faire sentir une telle surveillance ? Si on veut donner la priorité à la nécessité d’enrayer l’œuvre de mort, il ne faut plus ménager des militants armés, fous d’Allah, déjà repérés et décidés à obéir à la consigne islamique.
Des mesures doivent être prises pour combattre les causes d’une telle aberration, notamment empêcher la progression insidieuse du communautarisme religieux, et mettre en place un strict contrôle des frontières pour empêcher les allées et venues de combattants ennemis, qui n’ont de français qu’un nom d’emprunt.
Notre France ne peut plus être défendue par les discours, la succession de textes de loi et des rodomontades. En temps de guerre, seuls les actes comptent pour éradiquer le danger et la mobilisation des dirigeants et des citoyens patriotes est une nécessité vitale.
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