Plus de Pierre dans certains quartiers ? Et vous, Madame, comment s’appelle votre fils ?
Au royaume de l’Absurdie, tout est permis. Le ridicule érige en maître des règles de vie dénuées de bon sens et le bon Dieu se rit de voir les hommes déplorer les effets dont ils propagent les causes depuis des décennies. Bienvenue en France, ou plutôt zoom sur Montpellier (mais pas que…), où le dogme du vivre ensemble a tellement bien fonctionné que l'on s’interroge, aujourd’hui, sur ce que sont devenus nos petits Français d’hier. Y a-t-il encore des Pierre ?
Visite du Président Macron dans le centre de Montpellier, ou Emmanuel en balade dans la vraie vie des Français. Une femme s’avance, tête voilée de rigueur, à l’aise comme une vieille copine, déterminée, limite énervée ; le Président, bras croisés, va passer un mauvais quart d’heure dans sa cage d’escalier. « Je déplore le manque de mixité dans le collège de quartier, les gens ne mettent plus les enfants dans le même quartier, ce qui est vraiment dommage. J’ai mon fils qui a huit ans, il m’a demandé si le prénom de Pierre existait vraiment ou si ce n’est que dans les livres, tellement il y a un manque de mixité dans le quartier. C’est vraiment grave. »
Bien sûr, qui dit mixité dit mélange, cohabitation, partage… Faut être deux, voire plus, pour être plusieurs et pouvoir se mélanger : du La Palice dans le texte. Quand il ne reste que des Français d’origine étrangère dans des quartiers, c’est l’échec et mat du vivre ensemble par abandon du Pierre, Paul ou Jacques.
Le petit garçon de cette dame, certainement né en France, n’a jamais croisé de Pierre en huit ans ? Que ne s’est-il appelé Pierre lui-même ? L’histoire ne nous le dit pas et notre Président s’est bien gardé de poser la question à la maman revendicatrice. Mais il est fort à parier que cette dame, visiblement d’origine musulmane puisque voilée, n’a pas choisi un prénom français pour son fils. C’est l’Histoire de la France incarnée par les prénoms qu’évoque Éric Zemmour. On se souvient de sa confrontation avec Hapsatou Sy : « C'est votre prénom qui est une insulte à la France. Parce que la France n'est pas une terre vierge, c'est une terre avec une histoire, un passé, et les prénoms incarnent l'Histoire de la France. » Cela vaudra à Éric Zemmour de se retrouver devant les tribunaux pour « incitation à la haine raciale ».
La fameuse loi de Bonaparte du 1er avril 1803 stipulait, dans son article 1, que « les noms en usage dans les différents calendriers, et ceux des personnages connus de l'Histoire ancienne, pourront seuls être reçus comme prénoms sur les registres de l'état civil destinés à constater la naissance des enfants et il est interdit aux officiels publics d'en admettre aucun autre dans leurs actes ». Cette loi a été abrogée par idéologie migratoire par le pouvoir socialiste en 1993. Et en 2018, le prénom Mohamed, nom arabe du prophète de la religion musulmane, arrive dans le top 20 des prénoms les plus donnés en France. Ce n’est pas sur Pierre que se bâtira le vivre ensemble.
L’intégration commence par un prénom, la volonté de s’assimiler à une nation, de prendre racine dans son Histoire pour mériter d’y vivre et d’y grandir. Avec fierté, oserais-je ?
L’épisode de Montpellier veut dire deux choses : que les Pierre de souche ont intégralement déserté les quartiers à majorité immigrée - mais pour quelles raisons ? La seconde, c’est que ces Français d’origine immigrée entendent continuer à arborer leurs propres identité, culture, mode de vie et mœurs en tout genre, tout en revendiquant crânement la possibilité d’être mélangés aux Pierre - mais pour quels avantages ?
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