Guerre en Ukraine : pour Poutine, les annexions sont « non négociables »

Zelensky avait récemment évoqué une possibilité d'« échange de territoires ». La Russie a rejeté cette option.
Brève 1

Alors que les Américains et les Russes se sont rencontrés durant plus de six heures, ce jeudi 27 février, à Istamboul, et que Trump et Poutine semblent vouloir discuter de la question ukrainienne sans la présence de Zelensky et des Européens, le porte-parole du Kremlin a déclaré que l'annexion des territoires ukrainiens par la Russie est « non négociable », a rapporté l'AFP.

Ces territoires revendiqués par la Russie sont la Crimée, annexée en 2014, ainsi que quatre régions d’Ukraine frontalières de la Russie, qui occupe partiellement ces territoires. Il s'agit des régions de Donetsk et Lougansk, dans l’est, et celles de Zaporijjia et de Kherson, dans le sud.

Le porte-parole de la diplomatie ukrainienne a réagi en qualifiant cette prétention russe qui s'appuie sur la Constitution russe de « risible ». « La Russie ne peut revendiquer aucun des territoires ukrainiens », a-t-il martelé.

Volodymyr Zelensky avait, récemment, évoqué une possibilité d'« échange de territoires » avec la Russie ; solution rejetée catégoriquement par cette dernière.

Vos commentaires

42 commentaires

  1. Sur l’Ukraine on a l’impression que tout a commencé avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie , mais avant il y a eu la guerre du Donbass , 15000 morts , 6000 civils massacrés , le sympathique bataillon Asov et ses tenues rétros pour combattre les séparatistes prorusses dans le Donbass.

  2. Pour info, la Kouban a été un territoire ukrainien. Vous trouvez cette région à l’est de la mer d’Azov et par suite on arrive en Géorgie.

  3. ce ne sont pas des territoires occupés par la Russie, mais libérés par la Russie, qui ont voté, légalement pour leur rattachement à la Russie tout en gardant leur autonomie..
    Le jour où on parlera correctement, les choses seront plus claires.

  4. Trump mettra bon ordre dans ces discussions d’impuissants. Une U.E. dans la gesticulation depuis que Trump s’est emparé de cette négociation pour la paix. Européens totalement stériles pendant trois ans. Un Zélensky illégitime depuis 2024, trop heureux de placer ses terres rares négligées par des européens à la tête tournée vers les sanctions à adresser à Poutine. Un combat d’arrière garde, dépassé. L’un a les pieds sur terre. Les autres sont perdus dans leurs petits nuages. Mais subitement, ils ont des prétentions… Ils ont levé le doigt.

  5. Il ne fait pas bon à être vaincu.
    La paix au prix de se déposséder de tout. C’est ainsi. Poutine ira jusqu’au bout du bout.
    Pauvre peuple Ukrainien.

  6. Cette affaire géopolitique qui aura fait une fois de plus tant de morts innocentes après Porochenko Zlensky lui aura projeté l’Ukraine dans le mur mais avec de juteux intérêts.

  7. Comment imaginer que l’Ukraine peut vaincre la Russie, même avec l’aide de l’Europe ? « Même très mal conduit, c’est le rouleau compresseur qui écrase la 2CV ». Poutine voulait récupérer les territoires russophones qui le demandaient. Il a besoin de la Crimée pour avoir une ouverture sur les mers du sud et de l’ouest. Il les tient et ne lachera rien. Trump, lui, veux faire du business dans l’intérêt de son pays et n’a rien à gagner à soutenir une guerre qui lui coûte sans rien lui rapporter, et surtout qui n’a reussit qu’à pousser les Russes dans les bras de la Chine son principal adversaire sur le plan économique, et qui, elle, a de vraies visées expensionnistes vers Taiwan, le Japon et la Corée du Sud. Que pèse les Européens aux intérêts divergents face à cela ?

  8. Les Ukrainiens ont l’air d’intimider autant poutine que la France et Macron intimidant l’Algérie. La seule différence est que la Russie est un grand pays, alors que l’Algérie n’est même pas capable de nourrir sa population…

  9. Zelinsky est un homme fini, il ne peut continuer à sacrifier les Ukrainiens pour des territoires qui ont opté pour la Russie.

  10. Pour négocier, faut avoir quelque chose dans sa besace. En 44, les alliés avaient décidé que seule la reddition sans conditions serrait acceptée. Maintenant, c’est Zelinsky qui exige ,avec Trump qui le lache et les européens qui vont lui fournis 3 obus dont ils viennent d’acheter le métal à l’Inde et doivent négocier la poudre sans parler de qui va produire les détonateurs. Sûrement que Macron va expliquer à Poutine pourquoi il a intérêt à abandonner ses conquêtes.

    • Zelinski n’est plus en capacité d’imposer quoi que ce soit sauf à continuer le massacre de son peuple.

  11. Vérification de la loi qui dit que deux cultures différentes ne peuvent pas partager le même territoire. Laisser Poutine gagner son opération spéciale 500000 morts n’est pas moralement acceptable. Il aurait été largement plus économique pour les russes de construire une floppée de villes nouvelles à la frontière et d’y accueillir les ukrainiens russophiles, sans provoquer de guerre. Mais quand on a été élevé comme les russes et les américains dans la nostalgie de la guerre, difficile d’imaginer une solution pacifique.

    • Bien voyons ! En bombardant le Dombass comme ils l’ont fait malgré les avertissement Russes, l’Ukraine a founi à la Russie une excellente raison pour venir au secours d’un peuple russophone et surtout pour s’emparer d’une région qui regorge de terres rares… Alors, construire, en Russie, à leur frais, des villes pour accueillir des gens sans aucune compensation… Poutinre n’est pas St Vincent de Paul. « Les nations n’ont pas d’amis, elles n’ont que des intérêts « .

    • Vous oubliez les désirs d’expansion de l’otan aux frontières de la Russie sous biden..inacceptable pour les russes..

  12. Il a raison. Le sang versé des jeunes soldats russes et les brimades dont ont été victimes les Ukrainiens russophiles du fait des manigances de l’Otan et des services secrets US depuis 2014 (Maïdan) doit se payer très cher.

    • Poutine a raison, lui qui était pourtant francophile et voulait se rapprocher de l’Ouest, . Hollande et Merckel n’ont jamais voulu respecter les accords de Minsk, nous en récoltons les fruits pourris. Nous avons raté les marches de l’Histoire en refusant l’alliance avec la Russie comme le désirait le visionnaire général de Gaulle. De plus, hors période de l’URSS, la vieille amitié franco-russe a tristement explosé. Quel gâchis

      • Hollande et Merkel savaient d’AVANCE que Minsk était bidon. Ils étaient renseignés par les Américains, sur la visée stratégique otanienne d’avaler l’Ukraine. Mais le Russe n’était pas dupe.

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