La France du numérique obligatoire est devenue une fabrique de sous-citoyens
Quand on décrète que les pauvres n'ont qu'à suivre le mouvement de numérisation de la vie sociale, on les laisse dehors pour la plupart. Et là, de deux choses l'une : ou l'on met une partie de la population au service de l'autre en permanence pour remplir ses papiers, mais vu le degré d'égoïsme général, ce n'est pas gagné, ou l'on finit par voir débarquer les pauvres en colère à la préfecture et là, pour le gouvernement, ce n'est pas gagné non plus.
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Christian Combaz
Écrivain
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