Fête de la Musique : à Paris, Nantes, Annecy et Grenoble, interpellations et scènes d’émeutes

La Fête de la Musique a réuni plusieurs milliers de personnesn à Paris, malgré les mesures sanitaires. Une situation qui a amené les forces de l’ordre à intervenir. Des heurts ont aussi éclaté avec la police à Nantes, Annecy et Grenoble, relate Le Parisien.

 

Interdit « de créer un attroupement à plus de 10 personnes dans l’espace public »

Selon le protocole sanitaire de la Fête de la Musique prévu par le gouvernement, il était interdit « de créer un attroupement à plus de 10 personnes dans l’espace public ».

À Paris, les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser des rassemblements de plusieurs centaines de personnes, notamment devant l’hôtel de ville, aux Tuileries et aux Invalides. À 23 heures, les quais de Seine étaient envahis de milliers de personnes. En tout, 25 personnes ont été interpellées pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique et outrage », et « vol et participation à un groupement en vue de commettre des violences ». 46 établissements se sont vus dresser des procès-verbaux.

 

À Nantes, des Black Blocs délogent des pavés

À Nantes, la Fête de la Musique a rapidement pris une autre tournure. Après une marche d’un millier de personnes en hommage à Steve Maia Caniço, l’étudiant tombé dans la Loire durant une intervention policière lors de la Fête de la Musique en 2019, un autre rassemblement était organisé à l'appel du collectif Nantes révoltée. Cette manifestation s’est finalement transformée en une « free party » qui a dégénéré. Des Black Blocs ont délogé des pavés et agressé les forces de l’ordre qui ont eu recours au gaz lacrymogène.

Invité sur BFM TV, le 22 juin, le ministre de la Culture Roselyne Bachelot a évoqué « certains débordements », « dans l’extase de la fête » et a appelé à « la responsabilité » de chacun après avoir « lâché les freins ».

 

À Annecy, des scènes d'émeutes, selon le préfet

Un regroupement de collégiens et de lycéens à Annecy a dégénéré en « scènes d'émeutes », selon le préfet. Les forces de l'ordre ont eu à intervenir. Bilan : trois policiers blessés et huit interpellations. Des opérations de maintien de l'ordre qui se sont poursuivies toute la nuit.

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