Comme chaque année, France Télévisions met le ramadan à l’honneur
« Salam aux téléspectateurs ! » Ce mercredi 19 avril, à 23 h 55, les fidèles de France 2 ont découvert sur leurs écrans la 32e édition de la « Nuit du ramadan ». Coproduite par France Télévisions et Vivre l’islam – une association de production de films pour la télévision présidée par Chems-Eddine Hafiz, recteur de la grande mosquée de Paris – cette émission se voulait « placée sous le signe de la diversité ». Au programme : reportages en Égypte, au Sénégal ou encore aux Comores, intermèdes musicaux, dégustation de mets orientaux et, enfin, entretiens sur la pratique de l’islam.
Rap et islam
Dès le lancement, sur fond de musique aux notes arabo-électro, le ton de l’émission est donné. S’ensuit, pendant près de 90 minutes, un enchaînement de poncifs sur les bienfaits de la diversité, « source de richesse » et « moteur » dans la vie des artistes présentés. Entre deux discussions culinaires sur la rupture du jeûne, Mohamed Bajrafil, ancien imam, est interrogé sur les principes du ramadan tels que prescrits par le Coran. L’occasion pour lui de rappeler, versets à l’appui, que le jeûne permet de « maîtriser les bas instincts ». Invité des chaînes de télévision depuis plusieurs années, ce théologien d’origine comorienne aurait été, à en croire Libération, « un conférencier prisé du grand rassemblement organisé chaque année au Bourget par l’UOIF, branche française des Frères musulmans ». Il aurait même « partagé les estrades » avec le sulfureux Tariq Ramadan, connu pour sa proximité avec la confrérie. Alexandre del Valle, de son côté, ajoute dans un entretien accordé au site Atlantico, que Mohamed Bajrafil tiendrait « des discours ambigus, parfois doubles, notamment dans son appréciation des Frères musulmans et de sa vision de la charia ». Des accusations que nie aujourd’hui le principal intéressé.
L'intervention du prédicateur laisse ensuite place à divers artistes, plus ou moins connus de la scène française. Après Chimène Badi, Imany et Tété, les téléspectateurs ont ainsi pu découvrir Nizar, jeune rappeur fils d’un père soudanais et d’une mère marocaine, et son titre « Enfant du bled », nouvel hymne au métissage.
Fascination pour l'islam
Sur les réseaux sociaux, quelques internautes attentifs n’ont pas manqué de s’interroger sur le bien-fondé d’une telle émission, qui plus est sur le service public. Face aux accusations de communautarisme ou de complaisance, Myriam Seurat, l’une des présentatrice de la « Nuit du ramadan », dégaine aussitôt sa contre-argumentation. Elle rappelle que France Télévisions consacre également du temps d’antenne aux autres religions, dont « trois heures » aux catholiques, le dimanche de Pâques.
Et vous avez loupé récemment les 3 h d’antennes consacré à Pâques. Bisou bisou https://t.co/GOXy2gmIOL
— Myriam Seurat (@MyriamSeurat) April 19, 2023
En effet, chaque dimanche matin, conformément à sa mission de service public, France 2 diffuse la messe, après trente minutes consacrées à l’islam. Cependant, des programmes positifs de divertissement consacrés à la religion chrétienne se font plus rares sur les ondes et les antennes du service public. Seul l’islam semble avoir le droit à ce privilège.
Mais France Télévisions est loin d’être la seule institution à tomber dans une certaine fascination vis-à-vis de l’islam. Ainsi, au moment où la première chaîne du service public proposait de célébrer le ramadan, le service diplomatique de l’Union européenne proposait à plusieurs membres de la Commission de partager un repas d’iftar.
I took part today in an Iftar/meal organised by @eu_eeas colleagues and @StellaRonner on these last days of #Ramadan2023 . An opportunity to share food and culture. A lot of food for thought on how to make our workplace inclusive. Ready for a Shabbat Iftar during #Ramadan2024! pic.twitter.com/vDdLQFu4UG
— Marion Lalisse ماريون لاليس (@MarionLalisse) April 19, 2023
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Clémence de Longraye
Journaliste à BV
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L'intervention média
27 commentaires
Personnellement je suis catholique pratiquant fidèle à la Tradition , autrement-dit les prétendues messes retransmises à la télévision ne me concernent pas ,je comprends toutefois que ces émissions représentent encore quelque chose pour certains fidèles qui ,pour différentes raisons, ne peuvent se déplacer jusqu’à une église .
Cependant,malgré le discours officiel de l’épiscopat et du pape, je ne considère pas que l’islam soit une religion non violente et tolérante ,de ce fait le service publique n’a pas à diffuser ce genre d’émissions ,pour ne pas dire de propagande ,aux frais des citoyens français de souche !
En un mot : marre d’entendre parler du Ramadan, de l’Aïd, de voir le magasin Carrefour transformé en supermarché islamique avec tapis de prière et rayon ramadan qui déborde, de croiser toutes ces tenues islamiques tant féminines que masculines…
Il y a encore en France, peut-être plus pour très longtemps hélas, des habitants qui ne sont pas musulmans!!!
C’est bien joli tout ça, mais ça ne vaut pas un bon cassoulet, par Toutatis !
Ce que les musulmans ne savent pas, c’est qu’ils acheminent les religions monothéistes vers le regroupement sous le Wokisme, et ni vu ni connu pour tous s’embrasser en choisissant son sexe ! ! ! Ils pourront encore fêter le ramadan, mais ILS auront le Pouvoir pour 1 000 ans….à moins que les guerres actuelles ne soient que faibles par rapport au futur si d’aventure certains refusaient leur Woke ?
Et en même temps, dans les bureaux de la Commission Européenne, fête en l’honneur de ce rite islamique !
Au fait, en l’honneur de quel pays européen musulman?
Ah! Aucun ?! Donc en l’honneur d’une flatterie à l’immigration africaine non contrôlée ?
Top de chez Top ! Et avec nos impôts !!!