Le cardinal Parolin remet le prix Jacques-Hamel à un journaliste célébrant la conversion à l’islam

La Croix nous apprend que, vendredi dernier, à Lourdes qui plus est, a été remis le tout nouveau prix Père-Jacques-Hamel à un journaliste de... La Croix, auteur du reportage « Thomas et Benoît, les convertis du 13 novembre ». Vous pensez que Thomas et Benoît s'appelaient, avant leur conversion, Hamed et Mohamed. Vous n'y êtes pas du tout. Samuel Lieven, le journaliste du quotidien chrétien, a réalisé un reportage sur deux frères éduqués dans une famille catholique dont la maman faisait le catéchisme ! Si Benoît est resté fidèle à sa religion, Thomas s'est converti à l'islam. Un islam radical : il porte la barbe, sa femme est voilée et leurs trois enfants Abdallah, Amin et Isa n'ont rien à envier aux élèves d'une école coranique. Cerise sur le gâteau : Thomas a ouvert une librairie islamique qui, perquisitionnée au lendemain du 13 novembre, l'a fait baptiser "fiché S"...

L'article nous apprend aussi que Lila, femme du fiché S converti par la grâce d'Allah, n'a pas le droit d'embrasser les membres masculins de sa belle-famille, ni même de leur serrer la main... Benoît n'a donc rien d'un doux converti. Inch'Allah, rien n'est perdu... les deux frères ont entamé une longue ascension vers la paix des ménages et des religions. Et ce serait donc cette "réconciliation" que viendrait récompenser ce prix...

Mais quel est ce tout nouveau prix Père-Jacques-Hamel ? Il a été créé cette année par la Fédération des médias catholiques en vue de distinguer un travail journalistique qui met en avant les initiatives de paix et les démarches de dialogue interreligieux. Le jury, présidé par Mgr Lebrun, archevêque de Rouen, secondé par la sœur du père Hamel, a donc - pour sa première édition - choisi de faire allégeance à la religion de paix. Pas celle que le Christ a voulu missionnaire pour convertir les non-croyants. Non, la religion dont le seul but est d'islamiser la planète, quel qu’en soit ce prix.

Alors quel plus bel exemple de ce "vivre ensemble" que celui de ces deux frères. N'est-ce pas, là, la consécration de cette fraternité avec l'islam voulue par le Saint-Père, qui a même délégué son secrétaire d'État le cardinal Parolin pour remettre ce prix ? Pourtant, il y avait aussi comme postulants Michael Bunel et Romane Ganneval, qui présentaient leur reportage « Croire dans le 9.3 ». Une enquête réalisée pour le diocèse de Saint-Denis qui rendait compte de la manière intense dont la foi est partagée dans ce difficile département sous influence mahométane. On y voit comment les communautés chrétiennes, selon les propres mots de Mgr Delannoy, font preuve "de la grande fraternité et de la solidarité qui règnent sur le territoire. Il suffit de voir le nombre d’associations catholiques qui y sont installées."

On peut regretter que le nom du martyr Jacques Hamel soit mêlé à ce qui me paraît être une pure propagande de la sphère islamo-gauchiste, relayée par un certain catholicisme mainstream aussi bien-pensant que sclérosé. Mais il en va ainsi de l'islamisation de nos esprits : non seulement elle n'est pas combattue par ceux qui sont chargés de diriger notre troupeau vers Dieu, père de Jésus-Christ, et non pas vers Allah et une religion qui considère le mystère de la Trinité comme une affabulation, mais elle est même encouragée...

Une question: cette Fédération des médias catholiques tellement soucieuse d'ouverture et de dialogue fera-t-elle un jour la place à Boulevard Voltaire pour l'attribution du prochain prix ? Je me suis laissé dire qu'il y avait quelques catholiques dans la rédaction, et beaucoup chez ses lecteurs !

Floris de Bonneville
Floris de Bonneville
Journaliste - Ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

L'intervention média

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois