Au G20, Klaus Schwab veut « une restructuration de notre monde »
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Cet article a été publié le 16/11/2022.
Klaus Schwab est un influent économiste allemand qui a l'oreille des dirigeants de la planète. Ce mois-ci, il était, par exemple, reçu par le Premier ministre du Vietnam. Il est aussi l'auteur du célèbre livre, paru en juillet 2020, The Great Reset. En novembre dernier, Marc Baudriller avait décrypté ses propos lors du G20.
Ce n’est pas la première fois que Bill Gates intervenait au G20 : il l’avait déjà fait en 2011. Cette fois, il a récidivé aux côtés d’un autre invité de marque, encore plus mondialiste que lui : Klaus Schwab a prêché, le 16 novembre, devant les chefs d’État des vingt plus grandes puissances du monde assortis, curieusement, de l’Union européenne. « Actuellement, ce à quoi nous sommes confrontés, a expliqué le président du conseil d'administration du World Economic Forum basé à Genève et connu par sa réunion annuelle à Davos en Suisse, c’est une restructuration de notre monde profonde, systémique et structurelle. » Toute personne normalement constituée s’alarmerait devant l’ampleur des destructions civilisationnelles qu’on devine sous ce mot. Pas Klaus Schwab, qui appelle au contraire de ses vœux ce vaste coup de pelle.
Au G20, Schwab explique surtout que le désordre dans lequel nos sociétés sont plongées – un désordre largement provoqué par les conséquences de la mondialisation aveugle et forcenée pour laquelle il milite depuis des décennies - peut justement profiter à l’agenda… mondialiste. Ca tombe bien. À condition, toutefois, que ces désordres restent sous contrôle, explique-t-il, car un chaos incontrôlé serait désastreux… pour la mondialisation. Il s’agit, pour lui, d’une période de transition un peu délicate qu’il faut tenter de traverser sans trop de dommages avant d’accéder au nirvana du sans-frontiérisme. « Le monde sera différent une fois que nous aurons traversé ce processus de transition », assure Klaus Schwab au G20. L’arrachement des peuples à leurs patries vu comme l’arrachage d’une dent ou comme une potion de bicarbonate de soude : pas très agréable sur l’instant, mais on se sent mieux après.
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Mais attention, Schwab a tout de même perçu le danger, le vrai : ce désordre utile pour déstabiliser les nations ne doit pas nuire aux institutions de la mondialisation.
Nos dix-neuf chefs d’État, parmi lesquels Emmanuel Macron, élus par des nations qui leur ont fait confiance pour conduire leur destin, écoutent donc le patron du World Economic Forum qui n'a rien à faire là dans un silence religieux, sans la moindre contradiction, cela va de soi. Quelques jours après le 11 Novembre, les fleurs, les discours et les défilés, Macron assiste, la bouche en cœur, à un assaut en règle contre ces pays, ces cultures, ces frontières que nous aimons – oui, nous les aimons – et pour lesquels nos parents, enfants, grands-parents, collatéraux, voisins, amis ont donné leur vie.
Que veut cet homme qui parle d’égal à égal aux chefs d’État des pays les plus puissants du monde ? Son livre est éloquent. Paru en 2021, COVID-19 : la grande réinitialisation suit Le Grand Récit et La Quatrième Révolution industrielle. Il s’adresse à « ceux qui cherchent à mieux comprendre comment le monde a évolué depuis le début de la pandémie et quelles solutions peuvent nous rendre plus résilients, équitables et durables », explique gentiment l’éditeur. Gentil, vraiment, Klaus Schwab ?
C’est peut-être Philippe de Villiers qui en parle le mieux, au micro de BV. « J’ai eu entre les mains un livre de monsieur Klaus Schwab, président du Forum de Davos, qui s’appelle Covid-19 la réinitialisation du monde. Le great reset veut dire mettre le monde sur pause et repartir sur autre chose. Il y a une phrase clé dans ce livre : "Il faut que la pandémie soit une fenêtre d’opportunité." Pour quoi faire ? Eh bien, pour changer de société et pour la numériser. » Pour Philippe de Villiers, ces apôtres de la mondialisation représentés par Schwab veulent un monde libéré de ses frontières mais intrusif dans la sphère individuelle. « Ils ont fait ce monde sans frontières, la fameuse mondialisation heureuse, parce que cela permettait aux géants du numérique de prospérer et à nos gouvernants d’exercer un contrôle total, une société disciplinaire. »
L’esprit de Davos, créé par Schwab, dans toute sa splendeur. Un esprit que Marine Le Pen saluait sans concession dans un communiqué du 23 janvier 2013 : « L'idéologie de l'élite de Davos est simple : défaire les nations, les peuples et les démocraties pour laisser le champ libre aux marchés, à la grande finance et au multiculturalisme obligatoire. » Elle ajoutait que « ses recettes sont bien connues : suppression de toutes les frontières et de toutes les protections, immigration de masse imposée aux peuples, mainmise de la banque sur l'économie, affaiblissement culturel et moral des États et des nations. » Un cancer destructeur, paré de bonnes intentions, dont on voit chaque jour combien de pleurs et de drames il provoque.
103 commentaires
« Le monde sera différent une fois que nous aurons traversé ce processus de transition », assure Klaus Schwab au G20. « la dysphorie de genre ne guérira pas à moins que Chloe n’entame une transition médicale et sociale pour ressembler davantage à un homme ». C’est la même « logique » monstrueuse : tout détruire pour tout reconstruire à leur goût. Un délire a toujours les apparences de la cohérence, tant qu’on ne l’étudie pas de près.
Notre pays ( LA FRANCE ) ne va pas cruellement manquer d’énergie, c’est l’UE qui souhaiterait nous faire gober cela. Les augmentations énergétiques nous sont dictées par l’UE et surtout par de nombreux de bras cassés. Que l’Allemagne construise des centrales nucléaire si elle vient à manquer d’électricité et pour les autres pays autour de la belle France c’est idem.
Schwab, et pourtant, la Chine et la Russie la lui font à l’envers. A eux les richesses du sous-sol africain et à nous les migrants.
La France, comme tous les autres pays de l’UE, va cruellement manquer d’énergie, en particulier d’électricité et ce modèle mondialiste périclitera de fait.
Patience
C’est pas grave pour les allemands, ils ont toujours leurs mines de charbon, d’où ils extraient tout ce dont ils ont besoin pour produire de l’électricité !
Et ça ne dérange aucun vert de la planète UE.
Le sage a dit : »Mieux vaut un petit chez-soi plutôt qu’un grand chez-les-autres ! ». On vit mieux dans un petit pays où les valeurs et les relations sont à l’échelle humaine plutôt que dans un pays immense ou la dictature est incontournable (voir la Chine) et où l’homme est considéré comme un pion surveillé en permanence et devant obéir.
Et si on « restructurait » plutôt Klaus Schwab ?
impossible, on ne » retructure pas le lisier » !
Exact mais on peut en faire du méthane! Et d’ailleurs, face à la « crise « énergétique, il serait peut être nécessaire d’élargir le cercle des bons pour le service…
Entièrement d’accord avec Marine Le Pen.
Sauf que ce sont exclusivement ces mondialistes milliardaires à la mentalité pourrie et délétère qui dirigent la planète, asservissent des pseudo dirigeants comme la macronie, et détruisent la civilisation qui a bâti l’occident ! Et que dans une situation sociétale aussi grave qu’actuellement, ces vampires devraient être publiquement qualifiés comme tels et officiellement condamnés par un parti comme le RN et par les vrais responsables politiques à être ignorés et leur parole étouffée.
Le mondialisme est le pire mal de notre époque. Il détruit les sociétés, les Etats, pour mieux asservir les peuples, au profit d’une élite gavée et malfaisante. Il détruit la planète, il ne provoque que ruine sociale et environnementale dans le monde.
Toutes ces destructions pour que les mondialistes milliardaires se gavent encore davantage au détriment du petit peuple considéré comme des esclaves tout juste bon à trimer pour le bon plaisir des archi-riches.
Comme je voudrais retrouver la France de mon enfance… avec un peu de modernité pour améliorer ce qui était pénible…Mais là, c’est un rêve avec plein de douceur et d’empathie. Ce n’était certes pas la fête tous les jours mais on était heureux avec ce que l’on avait.