[ANIMAUX] À Pékin, on fait (encore) joujou avec du coronavirus de pangolin
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Quatre ans après la pandémie mondiale et le confinement - heureux temps pour les pascaliens qui pouvaient enfin expérimenter de « demeurer en repos » dans leur chambre -, on ne sait toujours pas si le Covid est d’origine animale ou scientifique. Au tout début de l’épidémie, alors qu’on ne pressentait pas qu’elle ferait le tour du village mondial, des soupçons pesèrent sur les serpents et les chauves-souris - celles-ci consommées en soupe dans la région de Wuhan.
Puis, étant reconnu que la chauve-souris était le réservoir du virus, il fut admis que le pangolin, autre mets de choix pour peu qu’on le cuise au bouillon, avait été l’animal transmetteur. Timide et incapable de se défendre, il était un coupable idéal. Sauvage, mais pas contrariant, le pangolin. Six mois plus tard, il fut innocenté. Les scientifiques ouvrirent alors un bestiaire et accusèrent, dans le désordre, le blaireau-furet, le vison, le lapin, le chat (dans un rapport de l’OMS en 2021) et les chiens viverrins. Sortes de ratons laveurs hauts sur pattes, eux aussi étaient vendus sur le marché de Wuhan, ce Rungis du bouillon de culture. Vingt ans auparavant, la coupable du SRAS était la civette palmiste masquée… elle aussi consommée dans le sud de la Chine, où on a la papille hasardeuse, et finalement blanchie elle aussi.
France Info et Libé à la chasse aux complotistes
D’un point de vue médiatique, la seule vérité admise fut, pendant des mois, celle de la transmission par le pangolin. En mars 2020, ceux qui pensaient que le coupable était un autre animal - comme un mammifère bipède et vêtu d’une blouse blanche — furent qualifiés, par France Info, de « complotistes » qui ne pouvaient se trouver que parmi les personnes « les plus défavorisées » (mars 2020) ; Libération y voyait à peu près la même chose, des conspirationnistes « électeurs de Marine Le Pen ». Voici les captures d’écran :
Quelques mois plus tard, le même journaliste de France Info reconnaissait « la crédibilité » possible d’un virus laborantin (novembre 2020): cherchez l’erreur. A son tour, Libération admettra une « origine toujours en question » (novembre 2021). Vous avez dit complotisme?
Y a-t-il un laboratoire P4 sur l’île du Dr Moreau ?
Alors qu’on en a soupé, du virus, des tests nasopharyngés et des vaccins, on apprenait, en janvier dernier, qu’en Chine, des scientifiques font joujou avec les coronavirus. La recette est simple. Prenez des souris que vous « humanisez » par modification génétique. Exposez-les à un cousin du Covid-19 prélevé sur un pangolin. Laissez-le muter. Infectez-en des souris. Résultat : les souris meurent. Rassurez-vous, il est précisé que les animaux ont bénéficié du label AAALAC qui assure un traitement sans cruauté pour les animaux de laboratoire. Ce n’est pas sur l’île du docteur Moreau que ça se passe, mais à l’Université de technologie chimique de Pékin.
Cette expérience inquiète : dans quelles conditions a-t-elle été réalisée ? Un laboratoire P4, a minima ? Mais si la fuite, fin 2019, s’est produite du laboratoire P4 de Wuhan, quelle garantie de sécurité cela offre-t-il ? Parmi les auteurs de l’étude, la présence de Yigang Tong, issu de l’Académie chinoise des sciences médicales militaires, inquiète aussi : serait-ce une expérience liée à des armes bactériologiques ? Contacté sur les conditions de réalisation des expériences décrites dans l’étude, Yigang Tong n’a pas donné suite à nos questions.
En avril 2023, le même Yigang Tong avait pris la parole lors d’une conférence de presse du bureau d'information du Conseil d'État chinois. Selon lui, aucune donnée ne permettait d’envisager que le virus ait été créé en laboratoire - position chinoise officielle s’il en est. Et, de l’examen de milliers de prélèvements ADN au marché de Wuhan et alentour, il concluait que « le virus a[vait] été transmis par d'autres personnes, et non par les animaux ». Le pangolin définitivement tiré d’affaires ! Judiciairement, du moins. Car le seul mammifère à écailles au monde est toujours braconné en Afrique et en Asie. Et si chasseurs et scientifiques lui foutaient la paix, une bonne fois pour toutes ?
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27 commentaires
Les gens sérieux s’accordent tous sur un point : le covid est une arme biologique volontairement échappée d’un laboratoire. Le roman animalier est à oublier. Objectifs: calmer l’agitation mondiale, test sur élimination des gens fragilisés, enrichissement des laboratoires pharmaceutiques et surtout test sécuritaire sur les masses sans oublier mise en friche temporaire de l’économie en surchauffe.
Mais au fait, qui a contribué à l’équipement chinois d’un labo P4 français ? Buzyn pourrait peut être nous renseigner !
Fin 2019, un ami m’avait transmis un reportage télévisé allemand parlant du laboratoire de Wuhan et signalant que celui-ci avait été construit avec des fonds européens et le concours financier non négligeable du dénommé George Soros. Quelques mois après démarrait la dictature sanitaire bien connue ! Alors ???